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1993 -
J’avais 18 ans. Il en avait 21. Ça
aurait pu ressembler à un viol si, au fond de moi, je n’étais pas heureux de ce
qui m’arrivait…
En me réveillant ce matin-là, je me
suis d'abord demandé ce que je pouvais bien foutre dans cette putain de grange
! J'étais complètement à poil dans la paille avec un mal de crâne pas possible.
J'ai senti un corps collé contre le mien. C'était celui de Mathieu, rencontré
la veille. Complètement à poil, lui aussi. Puis, je me suis rappelé. Des images
un peu floues, d'abord. La bringue de la veille, chez une copine. Tout le monde
avait picolé sec. Moi aussi. Sono à fond mais pas beaucoup d’ambiance. Vers une
heure du mat, un mec que j’avais aperçu dans la soirée me propose de bouger et
de partir en stop jusqu'à Apt terminer la soirée dans une boîte de nuit.
C’était Mathieu.
- C’est un peu nul, ici. Et à voir ta
tête, je suis sûr que tu préfèrerais être ailleurs…
Ce mec était vraiment séduisant. Je
dirais même charismatique. Je ne le connaissais pas mais acceptais sa
proposition. Nous étions en pleine campagne, un endroit désert, perdu dans le
Lubéron. Il nous a fallu marcher un quart d'heure sur un chemin de terre avant
d'atteindre la petite départementale. On se dirigeait comme on pouvait
tellement la nuit était sombre. Une heure après, on était toujours comme deux
cons, plantés sur le bord de la route. C'était en plein été mais il n'y avait
pas un chat. Mathieu était prêt à aller à pied jusqu'à Apt. Ça ne faisait pas
loin de dix bornes.
Tandis que le jour commençait à arriver,
les choses me revenaient un peu mieux. Mathieu dormait comme un vrai bébé, à
plat ventre, les cuisses écartées, un bras replié sous sa tête. Non, ce n'était
pas un rêve. Il m’avait baisé. Je me suis fais enculer pour la première fois par
un mec que je ne connaissais même pas ! Et je me souviens avoir beaucoup aimé,
même si je faisais mine de ne pas vouloir. Comme lorsque j'ai pris sa queue
dans ma bouche pour la pomper. C'était la première fois que je suçais un mec.
A ce moment-là, mes souvenirs étaient
plus clairs dans ma tête. Nous n'en pouvions plus de marcher, aussi Mathieu m'a
proposé de passer la nuit à la belle étoile. Il faisait doux, il nous suffisait
de trouver un champ ou un coin tranquille. C'est en nous écartant de la route
que nous sommes tombés sur cette grange. On n'y voyait rien à l'intérieur mais
on a tout de suite senti de la paille sous nos pieds. On s'est allongé mais
impossible d'arriver à s'endormir. Mathieu était près de moi. Il m'a lancé :
- Pas de chance, ce soir ! Ni l'un, ni
l'autre n'aura tiré son coup ! Pourtant, j'en avais une super envie, pas toi ?
Moi aussi, je comptais bien terminer ma
soirée autre part que dans cette grange. On a continué à parler de cul. Mais je
n’osais pas lui dire que j’étais gay. Je n’avais encore eu qu'une seule expérience
mais, à 15 ans, je savais déjà que je préférais les mecs.
J'étais toujours aussi ivre mais cette
discussion s'est mise à me faire bander. Mathieu ne pouvait pas voir, à cause
de l'obscurité, ce que j'étais en train de faire. Je lui parlais, la main
glissée sous mon froc, mes doigts palpant ma tige et mes couilles. Un mec aussi
bandant à côté de moi en train de me parler de ses fantasmes, j'avais envie de
me branler, de sortir ma queue et de l'astiquer. Elle était hyper raide.
Soudain, Mathieu s'est jeté sur moi en me disant :
- Et si tu me servais de nana ! Quand
je trique trop, j'arrive jamais à m'endormir !
J’étais vraiment surpris. Je me suis
débattu pour lui résister, pensant qu'il plaisantait. Mais il a eu le dessus. C’était
un mec musclé et hyper sportif. Pendant qu’on marchait, il me disait qu’il
pratiquait le tennis, le foot et pas mal d'escalade. Il était grand, brun, et
vraiment bien bâti.
Il a réussi à m'immobiliser sur la
paille. Il était sur moi, coinçant mon corps entre ses cuisses et tenant
fermement mes poignets. Il a continué en me demandant :
- T'as jamais baisé avec un mec ?
J'ai répondu que non. Il a ajouté :
- Même pas une petite pipe ?
A cause de l'alcool, je n'arrivais plus
à lui résister, j'étais persuadé qu'il s'agissait d'un jeu. Une chose était
sûre, je n'aurais jamais osé lui avouer que je ne me branlais qu’en fantasmant
sur des mecs. J'ai senti soudain qu'il cherchait ma bouche pour m'embrasser.
Cette fois, j'ai compris qu'il était sérieux. Même si j’attendais cette
occasion depuis si longtemps, la peur dominait. J'ai détourné mon visage.
J'avais l'impression de lutter contre en fantôme dans cette grange obscure. Mathieu
riait.
- Baiser entre mecs, c'est meilleur
qu'avec une nana, crois-moi ! Tu préfères quoi, toi ? Que je t'encule ou que tu
m'encules ?
Moi, je lui répétais toujours la même
phrase :
- Arrête ! Déconne pas !
Tout en me maintenant immobilisé, il a
lâché l'un de mes poignets pour plaquer sa main entre mes cuisses. Il m'a tout
de suite traité de salopard en trouvant ma bite raide sous ma braguette. Je
n'avais pas débandé et il s'est mis à me palper les couilles et le manche avant
d'entreprendre de défaire mon froc. En fait, je n'étais pas mécontent qu'il me
mette la bite à l'air. J'avais envie de baiser et l'alcool allait m'aider à
réaliser ma première expérience homo.
Sans la moindre culpabilité. Car cette
culpabilité n'est arrivée que ce lendemain quand j'ai vu Mathieu, allongé nu
dans la paille, et que j'ai réalisé qu’il m’avait baisé de cette façon.
Mais sur le moment, j'étais pétrifié.
Mes dernières résistances ont sombré quand sa main s'est mise à faire coulisser
ma pine entre ses doigts. Dés lors, je me suis laissé faire. Il s'est
déshabillé et m'a aidé à me foutre complètement à poil. Cette fois, je n'ai pas
refusé sa bouche quand il a cherché à m'embrasser. Il a pris ma main pour la
diriger vers sa queue. J'ai senti sous mes doigts une bite tiède, assez épaisse
et qui me paraissait bien plus longue que la mienne. Cela m'a excité de branler
sa tige. Lui, il s'occupait de la mienne. C'était étrange comme sensation. On
ne se voyait pas, on s'entendait seulement respirer et gémir. J'ai entendu Mathieu
me murmurer :
- Suce-moi, j'en ai très envie.
A ce moment-là, j’ai refusé. J’ai tenté
de me dégager en lui disant que je ne voulais pas aller plus loin. Il s’est
alors étalé de tout son corps sur le mien. Sa voix avait changé.
- Tu bandes comme un taureau et tu me
dis que t’as pas envie ? De toute façon, t’as pas trop le choix
maintenant. Où tu te laisses faire ou je te la mets de force. A toi de choisir.
Tout était confus. J'avais gardé sa
queue dans ma main. Voyant que je ne bougeais pas, il s’est redressé et est
venu s’asseoir sur mon torse, les jambes pliées sur mes bras, pour me mettre sa
queue dans la bouche. Son gland dégageait une légère odeur épicée. J'ai
commencé par passer ma langue dessus puis il a fait glisser son manche entre
mes lèvres. Je pompais sa queue. J’étais très excité. La peur et le désir se
confondaient. Mathieu me guidait, il me disait comment il aimait qu'on lui
fasse les choses. Je l'écoutais et je m'efforçais de m'appliquer. Il s’est
redressé et m'a demandé, pour ne pas dire ordonné, de m’allonger sur le ventre.
Ce que je fis. Il s'est occupé de mon cul, le mouillant de salive, dardant sa
langue à l'intérieur, enfonçant un premier doigt puis un second.
Quand il m'a dit que j’allais être sa
femme pour la nuit et qu’il allait me baiser et se vider les couilles dans mon
trou, j’ai ressenti une très grande excitation. Je ne pouvais m’empêcher de dire
non mais je savais que je voulais qu’il le fasse. Il allait m'enculer, et je me
sentais prêt à recevoir sa grosse queue. Il m'a demandé de me placer à quatre
pattes et il s'est posté à genoux derrière moi. Il m'a encore léché l'anus, le
lubrifiant abondamment. J'avais hâte de me faire sauter, de me faire élargir
encore plus par sa belle bite, mais je manifestais pourtant un autre refus.
- S’il te plait, non.
- Je crois que t’as vraiment pas
compris ce qui va se passer, mon gars. Je vais te baiser que tu le veuilles ou
non. Y’a personne à des kilomètres alors laisse-toi faire. Tu vas être une
bonne femelle. Tu vas prendre ma queue dans ton trou et tu vas la fermer,
OK ?
Je n’ai plus protesté. Il s'est amusé à
glisser son gland dans ma raie avant de l'immobiliser sur ma pastille. Je n'ai
pas pu m'empêcher de crier quand il a commencé à me forcer. Ça brûlait. Mathieu
a attendu quelques secondes avant de s'introduire plus en avant. J'avais très
mal, je pensais que je ne serais pas capable d'en supporter plus. Je lui ai
demandé de se retirer mais Mathieu m'a répondu :
- Aide-moi ! Ouvre-moi ton cul de
salope si tu veux pas avoir mal !
J'ai fait ce qu'il m'a demandé et il
s'est enfoncé plus en avant. La sensation cuisante était toujours là mais Mathieu
a réussi à m'emmancher complètement. Il ne s'est pas mis à bouger tout de
suite. Il s'est penché sur moi, a glissé sa main entre mes cuisses et s'est mis
à me branler. Le plaisir que me procuraient ses doigts m'a permis d'oublier
aussitôt les premiers inconforts que je ressentais par derrière. Peu à peu, il
a commencé à aller et venir avec douceur. Il a attendu que je gémisse pour
m'enculer plus sèchement. Au bout d'un moment, il s'est complètement déchaîné
entre mes fesses et j'ai vraiment eu l'impression de jouir avec ma bite et mon
trou du cul quand j'ai déchargé sur la paille. Mathieu, lui, a crié en jutant,
puis il est retombé sur moi.
Il s’est allumé une cigarette et m’a
regardé.
- J’en ai pas fini avec toi. Tu vas
encore recevoir.
J'avais un peu mal entre les fesses
mais je ne regrettais pas du tout de m’être fait baiser comme ça par lui.
- Pas la peine que je te dise de
raconter ça à personne, compris ? De toute façon, qui te croirait ?
Pendant qu’il fumait sa cigarette, il
m’a demandé de venir entre ses cuisses pour le sucer. Je me suis exécuté. Et sa
cigarette finie, il m’a encore baisé. Plus longtemps cette fois…
Voilà ce que j'avais fait cette nuit !
Les images se bousculaient comme de petits flashes. Mathieu s'est réveillé au
moment où je cherchais mes vêtements pour me rhabiller. Je me suis senti très
mal à l'aise, mais lui me souriait.
- Tu ne veux pas remettre ça avant de
passer ton slip ? J'ai toujours une super trique quand je me réveille.
Il s'est tourné et m'a montré sa queue
raide, plaquée sur son ventre. Je l'avais branlée cette nuit, sucée, prise dans
le fion mais je ne l'avais encore jamais vue. Je lui réponds que non et qu'il
fallait oublier tout ce qui s'était passé entre nous.
- Ne m’oblige pas à te violer encore
une fois, je sais que t’as aimé ça.
Il écartait les cuisses en me tendant
sa queue redressée avec sa main. De voir cette queue aussi raide avec le gland
bien décalotté, j'ai eu encore envie de la sucer. Je me suis mis à bander, moi
aussi, et bien que dans un état très vaseux, je me suis approché de lui pour
prendre en bouche ce membre tendu. Ensuite, il m’a encore baisé. Et cette
fois-ci, sans que je ne refuse de quelque façon que ce soit. Nous n’avons
quitté la grange qu’en fin de matinée...