dimanche 30 juin 2013

Les potes de Philippe : Xavier

- 2002 -

Ce soir, je dois voir Philippe chez lui. Cela fait un peu moins de deux semaines que je ne l’ai pas vu.
- Tu vas recevoir, ma salope ! Ça se passe mal au boulot en ce moment avec les émeutes dans les quartiers et je suis bien remonté alors tu vas déguster ! Attends-toi à bouffer de la queue ! Mais avant de venir chez moi, tu vas me rendre un service…
Je dois passer récupérer une plante qu’il a fait mettre de côté par téléphone chez un pépiniériste pas très loin de chez lui. J’ai toujours été surpris à l’idée qu’un homme aussi macho et rustre que Philippe puisse avoir une dizaine de plantes chez lui.
Je me présente chez le pépiniériste et lui expose la situation. Il voit très bien de quoi il s’agit et me demande de le suivre dans l’arrière-boutique pour me donner la plante en question.
J’ai alors un moment d’hésitation. Suivre cet homme dans une pièce reculée, un homme que Philippe de toute évidence connait bien, me semble être encore une fois un piège dont il aime à m’envoyer. Le pépiniériste semble s’apercevoir de mon hésitation.
- C’est juste là, ça sera pas long, dit-il en ouvrant la porte de l’arrière-boutique.
Il s’écarte légèrement pour me laisser entrer. Je m’engage alors dans cette pièce. L’atmosphère y est humide. D’un rapide coup d’œil, je peux voir différentes variétés de plantes et de fleurs à même le sol ou alignées sur plusieurs étagères. Je me retourne vers le pépiniériste et je le vois fermer la porte derrière lui.
Une fois seuls dans la pièce, son approche est timide, mais ses gestes décidés. Il attrape une couverture pliée sur des étagères. Je le regarde la déplier sur le sol en me demandant ce qu’il est en train de faire jusqu’au moment où il me demande de m’y allonger.
- J’ai pas beaucoup de temps mais ça prendra le temps qu’il faudra. Philippe voulait un Médinilla, c’est une plante très chère, alors j’espère bien en avoir pour mon fric. Tu vas faire plaisir à Tonton Xavier et t’as intérêt d’être à la hauteur de l’échange, mon gars.
Je l’avais bien senti ! Et comment refuser et me dérober ? Si j’arrive chez Philippe sans cette plante, il saura pourquoi, et je n’ose imaginer à quoi va ressembler ma soirée dans ce cas. Aussi je m’allonge sans rien dire sur la couverture. Xavier s'installe avec précaution sur moi, observe et sourit.
A califourchon sur ma tête, il ne cache pas son désir de me sentir consentant entre ses cuisses. Je distingue un long sexe durci qui déforme son pantalon. Avec l'excitation, un désir de domination s'affirme de plus en plus chez lui. Il reste sympathique et précautionneux mais plus insistant. Par test successif, il m'écrase la tête sur son entrejambe puis relâche en cherchant du regard un acquiescement. Je le regarde sans dire un mot. Les muscles se libèrent et la pression est plus forte. Il est bien plus couvrant. Il roule ma tête sous sa braguette qui enfle.
Il souffle de désir et entreprend d’enlever sa chemise. Il a un torse de boxeur superbement sculpté par la manutention régulière des plantes, j’imagine. Un large sourire se dessine sur son visage viril. En bombant le torse, il me plaque fermement la tête sous lui et en me fixant de ses yeux brillants, il ôte lentement sa ceinture et dégrafe le haut de son jean.
Je découvre la couleur rouge de son slip. Il se met à se frotter sur ma figure par petit va et vient. Le jean descend et le slip rouge en sort poussé par un pénis turgescent bien dessiné. Il s'agenouille et glisse son jean à mi-cuisse avant de se rassoir sur mon torse. Je me retrouve en face d'un slip rouge tendu par un sexe chaud, très chaud.
En levant les yeux, je vois les muscles de ses pectoraux et de ses épaules rouler pendant que, arcbouté au-dessus de ma tête, il se débat avec les lacets de ses chaussures et, lorsqu'il les dégage alternativement d'un coup de pied, il me regarde avec un sourire gourmand. Il s’allonge alors de tout son poids sur moi et se met à travailler à enlever les chaussettes. Je dis travailler car je sens tous les mouvements de son corps d'athlète sur mon torse. Chaque à coup est une pression équivalente à un massage cardiaque mais j'adore me sentir écrasé par ce gars viril, excitant et doux à la fois.
Il se redresse et se remet dans sa position initiale, son érection à quelques centimètres de mon visage. Il me faire sentir ses chaussettes avant de les envoyer balader pour s'attaquer au jean. J'assiste au ballet de ses jambes puissantes et attirantes, couvertes d'un léger duvet de poils châtains bouclés. Il les lève alternativement au-dessus de ma tête pour faire glisser son jean. Les cuisses et les mollets sont bien galbés, le sexe pressé par le slip suit le mouvement en me frottant le menton. Le pantalon vole à travers la pièce. Il est presque nu et il se réinstalle proprement sur le haut de mon torse, en slip, les bras sur les genoux.
La tête au raz de son entrejambe, je profite des odeurs de mâle en rut qu'il dégage. Il aime cette position dominante et prend son temps pour me parler de la suite du programme qui semble lourde. Il me dit qu'en enlevant son slip, il va s'assoir sur ma tête pour que je lui lèche profondément le cul.
- 85 kg pour 1m80, c’est la configuration idéale du beau mec fait pour ta p’tite gueule.
Je lui dis que je n’aime pas lécher les culs et que je n’ai pas envie d’avoir la tête écrasée sous son poids.
- T'inquiète pas, tu vas rien sentir. A part mon cul et mes couilles qui te préparent un max de foutre, rétorque-t-il calmement en me dévisageant. OK ?
Et d'un mouvement du bassin, il m'applique la masse molle de son slip rouge sur la bouche. L'odeur qui s’en dégage est forte.
Depuis qu'il est presque nu, il est devenu nettement moins timide et beaucoup plus salace dans ses propos. M'avoir à sa merci lui donne de l'assurance. Il attend quand même de moi un accord pour s'asseoir.
- Allez, fais-moi confiance, tu vas pas le regretter. J'ai très envie de te prendre et je te conseille de ne pas me pousser à bout sinon je vais te violer sans ménagement.
Je n'ai décidément pas le choix. Je donne mon accord mollement et il me gratifie d'un superbe sourire. Il avance décontracté, et son sexe chaud se colle à ma bouche. Il s'y frotte lentement. Au bout d'une bonne minute, il se redresse et écarte les cuisses à fond faisant disparaitre ma tête dans son entrejambe. C'est lourd mais supportable, et la soumission à un homme qui vous impose sa force est très excitante.
Il me saisit la tête à deux mains et me demande si ça va. J'oscille la tête de bas en haut sur son slip rouge en signe d'assentiment.
- Ça sera pas plus lourd, j'ai déjà tout mon poids sur ta gueule. Tu aimes ?
Il frotte à nouveau tout son poids dans la masse odorante de son slip. Les cuisses se tendent sous la caresse et il joue du bassin. Le sexe grossit, le pénis défonce le tissu dans le prolongement de mon nez. Son désir enfle. Ses mains quittent mon front et passe derrière lui pour baisser le slip. Il me fixe de ses yeux fiévreux de plaisir et, en avançant le bassin, me fait disparaître sous lui dans la masse chaude et humide de son sexe.
Je sens le tissu remonter sur mon visage laissant place à la sensation soyeuse des poils odorants. J'ai le nez sous ses couilles imposantes, la bouche sur son anus. Je ne vois rien. Il s'assoit. La pression est forte mais toujours supportable. Elle n'est pas régulière car il se contorsionne pour ôter définitivement son slip.
Je ressens tous les mouvements de son fessier. Il me cale bien la tête sous lui comme s'il couvait un œuf. Il m'ordonne de titiller son anus avec la pointe de ma langue. Je m'exécute et le sens vibrer de plaisir au-dessus de moi. Je suis aveuglé par ses couilles et je me demande ce que je vais découvrir quand Xavier va basculer pour me planter son sexe entier. Je ne l'ai pas encore vu mais je l'imagine conquérant, érigé bien raide au-dessus de mon front.
Comme dans une transmission de penser, il recule en me plaquant ses grosses couilles frémissantes sur les narines. En me serrant bien la tête, il me présente son énorme érection. Un phallus bien dressé. Un gland aussi rouge que son slip complètement dégagé me surplombe. La tête de Xavier, loin derrière. Il ne perd pas une miette de ma réaction. Tous les muscles tendus, il me prend la tête à deux mains et, souriant, il commence à peindre mon visage avec son gland rouge.
- T’aimes ça, hein ? Respire à fond !
Je prends une forte inspiration.
- Ouais ! Maintenant goûte-le !
Et il pose son gland sur mes lèvres en écartant les cuisses au maximum. Au-dessus de moi, Xavier est prêt à porter une formidable estocade. Il est majestueusement arqué sur ma tête. J'ouvre la bouche et il entre en souplesse, faisant coulisser lentement son pénis sur ma langue.
Imperceptiblement, il accélère la cadence de son bassin et s'enfonce plus profond. Mon nez rejoint la toison luisante et odorante de son pubis. Je ne le suce même pas, il me baise littéralement la bouche. Il se contracte puis se couche sur moi, me couvrant complètement, il se met à me ramoner à fond et me gicle plusieurs salves de sperme dans la gorge. Il éructe de plaisir en me vissant sur la couverture sans ménagement.
Il ne se retire pas après avoir jouit dans ma bouche, il reste allongé sur moi bite enfoncée un long moment. J'adore son contact et, le nez dans la sueur de ses poils, j'attends patiemment.
Une fois bien relâché, il se lève et je vois son physique de rêve se déplier au-dessus de moi. Les mains sur les hanches, la bite maintenant pendante mais toujours attirante, il me sourit.
- Tu m'as fait passer un super moment, si t’es OK, je te remets ça la semaine prochaine même jour et même heure.
Pendant qu'on se rhabille, je réfléchis à sa proposition.
- Alors ?
Je murmure une réponse approximative qu’il prend visiblement pour un oui. Il me donne une bonne bourre et s’éloigne en sifflotant.
- Tiens, c’est le Médinilla de Philippe, il a bien mérité le deal.
Je prends la plante, prononce un vague bonsoir à Xavier, et je sors de la boutique. Je reprends peu à peu mes esprits. Ce Xavier était vraiment bizarre, et je ne suis même pas sûr d’avoir aimé ce qu’il m’a fait. Mais je vais maintenant servir de trou à un Philippe qui a montré une certaine impatience à m'accueillir. Il doit m'attendre de bite ferme chez lui…