- 1987 -
Mes parents et ma sœur étant
partis précipitamment pour plusieurs jours en Bretagne à l’occasion d’un
regroupement familial, j’apprends que je dois rester, le temps de leur absence,
avec mon grand frère de six ans mon aîné. Pour nos âges, ces six années
représentent encore un gouffre et nous nous connaissons finalement très peu. De
toute façon, je suis toujours resté en retrait, même chez nous, toujours très
solitaire, seul dans ma chambre. Je n’ai jamais vraiment réussi à me
sociabiliser pour créer des liens de camaraderie et même d’amitié avec mon
entourage au collège. Je me sens mieux seul et isolé du reste du monde.
Mon frère profite de cette
situation pour inviter un ou plusieurs de ses amis chaque soir. Et ce soir-là,
il rentre de la fac de médecine avec Stéphane, qui est lui aussi seul chez ses
parents. Mon frère ayant tout juste 18 ans, les amis qu’il amène chez nous et
qu’il présente à la famille ont environ entre 18 et 21 ans. Ils sont gentils,
me parlent volontiers, me taquinent aussi parfois, mais surtout, certains sont
vraiment très beaux et sexy. Surtout pour mon regard d’adolescent.
Stéphane est un beau mec, il faut
l'avouer. Grand, plutôt bien musclé en apparence, brun avec des yeux marrons et
un très beau sourire. Sa façon de parler, d’articuler les mots, tout en vous
regardant droit dans les yeux est littéralement envoutante. Et je ne suis même
pas sûr qu’il ait conscience de ce pouvoir…
La soirée se déroule
tranquillement pour moi. Je les ai laissés entre eux pour lire dans ma chambre
quand mon frère est appelé pour bosser toute la nuit au bar. C’est un job qui
lui permet d’avoir un minimum d’argent de poche tout en payant un peu le
nécessaire pour ses études de médecine. Soulageant quelque peu mes parents
d’une charge financière qu’ils ont du mal à assurer. D’ordinaire, mon frère ne
travaille dans ce bar que les week-ends, mais visiblement, ils sont en manque
d’effectif et appelle mon frère à la rescousse. Il propose à Stéphane de rester
tout de même chez nous pour la nuit. Pour une raison qui m’échappe, il ne veut
pas me laisser seul dans l’appartement. Stéphane accepte de rester ; il
était déjà prévu qu’il dorme ici et il est déjà trop tard pour qu'il rentre
chez lui.
Mon frère vient juste de partir
quand Stéphane vient toquer à la porte de ma chambre.
- Ça te dit de jouer à la console
avec moi ?
J’accepte volontiers tout en lui
précisant que je suis nul à ces jeux. Intérieurement, je suis content qu’il me
propose de passer du temps avec lui.
On est tous les deux installés sur
le canapé et on rit bêtement de ma nullité confirmée pour ces jeux. J’apprécie
vraiment ce moment, mais après une longue heure de jeu, je retourne dans ma
chambre. Stéphane souhaite lui aussi se reposer après avoir passé une dure
journée.
Ma chambre se trouve juste à côté
de celle de mon frère et qu’il occupe pour la nuit. Après avoir refermé la
porte de ma chambre derrière moi, je me suis couché pour me branler en
imaginant que Stéphane me faisait l’amour. Je n'avais encore jamais eu de
vraies relations sexuelles en dehors de mon père. Je rêvais secrètement de passer
le cap, en m’imaginant avec un homme plus âgé et assez musclé. Remplacer le
père par un autre… Je me rendrai compte bien plus tard de l’impact que mon père
a laissé sur moi.
J’entends soudain frapper à ma
porte. Je me rhabille le plus vite possible avant d'aller ouvrir. Je le trouve
face à moi seulement vêtu de son caleçon. Je ne peux retenir un regard furtif
dans cette direction et j’imagine le trésor qu’il doit y avoir dessous.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Eh bien... Je ne trouvais pas le
sommeil et je me suis demandé si je pouvais venir voir le film que t’étais en
train de regarder ?
- Je ne suis pas en train de
regarder de film. Y’a même pas de télé dans ma chambre.
- Pourtant j'entendais du son
venir de ta chambre à travers le mur…
- Ben non, ça ne venait pas d’ici.
- On aurait dit des soupirs…
- ...
- Bon, allez, dit-il avec un
sourire. J’ai entr’ouvert ta porte et je t'ai observé une longue minute avant
de frapper. Tu t’es rendu compte de rien. Et c’est bizarre mais j’ai cru
entendre mon prénom pendant que tu te faisais jouir.
Je ne sais pas quoi lui répondre,
je reste immobile sans dire un mot à le regarder d'un air très gêné.
- Je me doutais bien que t’étais
gay, mais je savais pas que tu bandais sur moi.
- T’as imaginé tout ça, Stéphane.
Je comprends rien à ce que tu racontes.
Il me regarde étrangement. De la
colère ? De la déception ? Je ne saurais dire…
- Bon, comme t’es pas honnête avec
moi, je parlerai de tout ça à ton frère demain. Je lui dirai ce que tu fais
pendant que certains essaient de dormir.
Il recule d’un pas sans me lâcher
du regard comme pour guetter une réaction.
- Amuse-toi bien, ajoute-t-il avec
un geste de la main mimant la masturbation.
- Fais ce que tu veux, je lui
dirai que c’est faux !
Je claque la porte, très énervé. Je
rumine ma colère et essayant de trouver une parade pour me sortir de cette
histoire. J’appréciais pourtant bien Stéphane ; je ne pensais pas qu’il
pouvait être méchant comme ça.
Après un petit quart d'heure de
réflexion, je vais le voir dans la chambre de mon frère.
- Tiens ! Je savais que tu
reviendrais me voir…
- Oui. Hum... T'étais pas sérieux
tout à l’heure ? Tu diras rien, hein ?
- Pourquoi je me tairais ? Tu m'as
menti.
- Oui, je sais, mais tu aurais
préféré que je te raconte ce que j'étais en train de faire ?
- Je t’ai vu, donc je sais ce que
t’étais en train de faire.
Il est à moitié allongé sur le lit
à même les draps, légèrement adossé contre le mur sur un oreiller qu’il a
remonté pour un meilleur confort. Une de ses jambes est repliée et laisse
apparaître une cuisse poilue et très musclée. Je suis troublé de le voir ainsi.
- Tu sais, moi aussi je me suis
déjà branlé dans mon lit, et je pense pas qu'on soit les seuls.
- J'étais gêné de t’avouer ça, on
se connait à peine...
- Dommage… On aurait pu en
profiter pour apprendre à mieux se connaître…
Il écarte alors les jambes et
commence à se caresser le sexe à travers le tissu du caleçon. Je ne crois pas
ce que je suis en train de voir. C’est de la provocation ou réellement une
invitation à le rejoindre ? Il rit doucement en me voyant aussi perplexe.
Et son attitude sûr de lui me fait perdre confiance. Je reste sur place sans
bouger...
- Bon, viens par là et fais-moi
bander.
Il s’assoie au fond du lit, bien
adossé au mur, les jambes écartées. Je m’approche timidement. Je monte à quatre
pattes sur le lit pour me retrouver face à lui, entre ses cuisses. Pendant un
très court instant je me demande ce qu’il attend de moi et par où commencer. Je
ne connais que les rapports sexuels que m’impose mon père qui est très directif
dans sa façon de faire. Et là, j’ai l’impression que Stéphane attend de moi que
je prenne des initiatives.
Je commence donc à caresser son
sexe à peine tendu tout en le regardant dans les yeux. Il a encore son sourire
au coin des lèvres. Je me penche pour lécher sa queue à travers le caleçon. Elle
me parait déjà bien grosse alors qu’elle n’est même pas encore raide dans ma
main. Je baisse son caleçon pour libérer cette queue et la découvrir. Encore
une fois, je n’avais jamais vu que la queue de mon père et c’est la première
fois que j’en découvre une autre, dans d’autres proportions. Sa queue est
circoncise, je trouve ça étrange. Et elle s’érige sous une légère toison, mais
il n’a aucun poil sur les couilles ni sa bite. Je me demande s’il est possible
de se raser à cet endroit…
- Vas-y. Suce-la.
Comme il ne bande pas encore
complètement, je n'ai aucun problème pour la prendre entière en bouche. Très vite,
elle a commencé à prendre de l’ampleur et à grossir jusque dans ma gorge. Pour
le coup, j'ai eu un peu plus de mal à la sucer. Il me redresse la tête et me
regarde droit dans les yeux.
- Alors ? T'en penses quoi de
ta première queue ? Dix-neuf centimètres, c'est pas mal pour une première
fois, pas vrai ?
Je ne dis rien à propos de mon
père, je sais que je dois garder le secret sur son comportement avec moi. Et je
laisse Stéphane imaginer qu’il est le premier à me baiser.
Il rentre aussitôt sa queue entre
mes lèvres et, ma tête entre ses mains, il impose son rythme pour me baiser en
gorge profonde. Je l'entends gémir pendant que je m'applique à le sucer du
mieux que je peux.
- Retourne-toi, je vais te
donner ce que tu mérites.
Je lui présente mon cul et je
découvre alors une sensation nouvelle et incroyable. Il me lèche l’anus et, au
fur et à mesure que sa langue s’enfonce dans mon trou, je perds presque
conscience en m’abandonnant au plaisir. J'aime cette sensation. Il me caresse
alors l'anus et ses doigts s’enfoncent un à un. Je suis incapable de retenir
des gémissements de plaisir. Toutes ces sensations autour de mon anus
m’impatiente quant au moment où il va m’enculer de sa queue raide.
- Et ben ! Si deux doigts, ça
te fait cet effet, tu vas déguster avec ma queue, me dit-il avec un rire un peu
pervers.
Il s’est placé à genoux derrière
moi et je le sens s’agiter. Je comprends alors qu’il est en train de se branler
au-dessus de mon cul. Il caresse ma raie de toute la longueur de sa queue.
- Je vais te défoncer ton p’tit
cul !
Je réalise alors qu’un autre homme
que mon père va me baiser. Je me cambre au maximum pour écarter mon trou et Stéphane
présente son gland à l’entrée de mon trou.
- Elle est belle, ta rondelle.
Sans poils. On dirait une chatte de vierge.
A ma grande surprise, sa bite entre
presque du premier coup dans sa totalité. Il faut dire que la queue de mon père
est beaucoup plus volumineuse que la sienne et mon cul y est habitué. Pour
autant, cette queue m'élargit vraiment le trou et, quand il commence ses
va-et-vient, je gémis encore plus fort.
- Ah ! Ça fait du bien !
Putain, qu’on est bien dans ce trou !
Il commence à me baiser en
levrette, puis me bascule sur le côté, avant de m’allonger sur le dos les
jambes écartées et relevées sur chacune de ses épaules. Au bout d’un long
moment, il se retire et s’allonge sur le dos.
- Viens sur moi !
Je m’empale sur sa queue, face à lui.
Depuis qu’il a commencé à me baiser, c’est la première fois que je peux voir
son visage. Il m’attire soudainement vers lui et m'embrasse à pleine bouche. Il
continue de me baiser en accélérant le rythme. Je sens que ses coups de rein se font plus marqués. Avant de jouir, il se retire et m'attrape par les
cheveux d’une main pour se branler et éjaculer dans ma bouche. Je reçois son
jus sur mon visage ; le sien reflète le plaisir de la jouissance. Il me
regarde en poussant un long râle de plaisir. Je nettoie sa queue avec ma langue
pendant qu’il étale son sperme sur toute la surface de mon visage.
Nous sommes allés dans la salle de
bain pour nous laver superficiellement. Il m’embrasse sur la bouche avant de
retourner dans la chambre de mon frère. Seul dans la salle de bain, je réalise
ce qui vient de se passer. Je vais avoir du mal à dormir après tout ça…
Je m’arrête devant la porte de sa
chambre avant de rejoindre la mienne. Il est déjà allongé sous les draps et me
regarde, la tête appuyée sur sa main, le coude replier sur l’oreiller.
- Bon… Je vais te laisser dormir...
Hum… Merci…
Je lui souris discrètement.
- Et pour notre accord, c’est
toujours OK ?
- A une seule condition, dit-il.
Il soulève alors le drap et je
découvre encore une fois sa nudité.
- Tu restes avec moi cette nuit.
La scène me fait sourire mais la
réalité me donne encore de la chance. Je me plie sans conteste à une condition
comme celle-ci et je le rejoins sous les draps où je m’installe dans ses bras,
en position cuillère, au creux de lui. On discute ainsi de longues minutes et
j’en apprends un peu plus sur lui. Ce gars est vraiment quelqu’un de bien.
Puis, je sens sa queue s’étirer entre
mes cuisses et caresser la raie. Il me baise dans cette position mais, cette
fois-ci, ne se retire pas pour jouir en moi.
Il me baise encore deux fois
pendant la nuit et, à chaque pénétration, à chaque coup de rein, à chaque fois
qu’il enfonce sa queue en moi, j'éprouve de plus en plus de plaisir.
Le jour se lève. Nous aussi. On
est supposé avoir dormi chacun dans une chambre différente et mon frère risque
de rentrer d'une minute à l'autre ; il ne faudrait pas qu’il nous trouve
tous les deux enlacés dans son lit. On efface du mieux que l’on peut les traces
de nos ébats pour ne rien laisser supposer à mon frère. Et avant de rejoindre
ma chambre, je jette un dernier coup d’œil pour m’assurer que tout est bien en
ordre. Stéphane m’attrape par le bras pour m’attirer contre lui. Il m’embrasse
longuement.
- C’était cool, cette nuit,
dit-il.
- T’aurais vraiment raconté ce que
t’as vu à mon frère ?
- Non. Je voulais simplement te
tester.
Chacun prend une douche et nous
nous installons dans la cuisine pour prendre un petit-déjeuner. Mon frère
débarque au même moment avec des croissants au beurre encore tout chauds. Il
demande à Stéphane ce qu’il a fait pour s’occuper en fin de soirée et s’il a
bien dormi. Il lui répond de façon très évasive, disant que la soirée a été
très calme et que sa nuit a été très bonne. Il ne m’a pas lâché du regard pendant
qu’il répondait à mon frère.
Nous n'évoquerons jamais par la
suite les événements de cette nuit-là, et cette expérience ne sera jamais
renouvelée.