lundi 20 janvier 2014

Les potes de Philippe : Luc #1


- 2004 -

J'entre donc dans le sex-shop comme Philippe me l’a demandé, totalement flippé mais excité en même temps. Bon, ça ressemble à ce qu'on voit à la TV ; une salle remplie de DVD’s avec des rangées de godemichés et d’autres accessoires plus ou moins improbables, et de la lingerie en vitrine. Pas grand monde dans la salle. Le mec à la caisse discute au téléphone. Je remarque le rideau qui cache la salle en arrière-boutique où je dois me rendre. En soulevant légèrement le rideau, j’aperçois des cabines de visionnage. A peine suis-je entré dans cette salle qu’une belle grosse queue sort d'un trou dans le mur. Cette vision me fige sur place. Je reste caché dans la pénombre sans bouger, de peur que le mec m'entende et sorte de sa cabine. Je reste quelques minutes à regarder cette belle queue fièrement dressée sortir de son trou. Je ne peux m'empêcher de m’imaginer en train de la sucer. J'en ai très d'envie. C’est alors qu’un jeune black passe devant moi sans même me regarder. Il s'agenouille devant la queue et commence à la sucer bien vigoureusement en jetant enfin un coup d’œil dans ma direction. Il n’a pas fermé la porte de la cabine derrière lui et je reste là, pétrifié, à le regarder sucer cette queue. Le mec derrière le mur commence à gémir. Il faut dire que ce jeune homme black a l'air de savoir s’y prendre. Il s'arrête alors de le sucer, se tourne vers moi et me fait signe d'approcher. Je suis tétanisé mais je parviens quand même à approcher jusqu’à lui. De près, cette bite est vraiment parfaite. Longue, bien plus large que la moyenne, et de belles veines marquées.
- Ce mec, c'est Luc, chuchote le black. Un habitué. Fais gaffe, c'est un bourrin des fois…
Le mec s’écarte pour me laisser la place. Je m’accroupis devant la queue et je commence par un petit coup de langue sur son gland, puis deux, puis trois. Je lèche sa tige de haut en bas.
- Magne ton cul, salope ! J’ai pas que ça à foutre !
Le mec de l'autre côté du mur commence à s’impatienter. Effectivement, il n’a pas l’air très amical mais plutôt autoritaire. Je prends donc sa queue à pleine bouche. Je le suce doucement, puis j’accélère le rythme. L’inconnu derrière le mur gémit de plaisir. Que c'est bon de sucer une belle queue bien raide, vraiment...
Le black est toujours là. Il me regarde en se touchant l’entre-jambe. J'essaie d'aller le plus profond possible mais cette queue est si épaisse que je ne peux tout prendre. Le mec crache tout son jus dans ma bouche sans prévenir. Je me retire aussitôt et prends les autres giclées sur le visage. Le jeune black rit de la situation. Le mec avait bien pris son pied.
Tout à coup, la porte de la cabine où était le mec s’ouvre. Il jette un rapide coup d’œil sur le black, puis me regarde avec insistance. Je suis encore à genoux devant le trou. Il comprend donc que c’est moi qui l’ai fait jouir. Devant lui, je ressens alors une honte de l'avoir sucé à travers un trou. Un parfait inconnu dont je n'avais même pas vu le visage. Je me lève et m’apprête à partir.
- Où tu vas ? Reste là, j’ai deux mots à te dire !
Il fait signe à l’autre mec de sortir. Il est beau, viril et terriblement sexy. La quarantaine bien passée et un regard de mâle dominant à faire baisser la tête à beaucoup de mec. Le jeune black sort de la pièce, me laissant ainsi comme une proie sans défense. Je dois assumer ce que je viens de faire et, apparemment, ça doit passer par une discussion avec ce mec.
- C'est la première fois que tu viens ici, c'est ça ?
- Ça se voit tant que ça ?
- Un peu, ouais ! Mais t'es sacrément gourmande, ma salope !
Je suis incapable de dire pas si c’est un compliment ou une insulte.
- Viens, je te paie un verre !
Ça ressemble davantage à un ordre qu’à une invitation. J'hésite un peu mais sa prestance est tellement imposante que j’ai peur de sa réaction si je refuse. J'accepte donc. On sort de la boutique et commençons à marcher côte à côte dans la rue. Me montrer accompagné d’un tel homme me procure une étrange sensation. J'étais à la fois fier de marcher avec ce mec et à la fois apeuré de croiser une connaissance. Nous nous installons dans un bar sur les quais de Saône.
- Ecoute, je vais pas y aller par quatre chemins. Tu me plais, et en plus tu sens la femelle soumise à plein nez. J'ai envie que tu viennes chez moi ce soir. Pas la peine de te faire un dessin sur la soirée que tu vas passer.
- J'en sais rien… C’est un peu cash comme proposition…
- De quoi t’as peur ? Je suis un peu directif mais pas méchant. J'ai de l'expérience et je sais reconnaître du potentiel quand j'en vois, et toi, je te sens bien.
- C'est à dire ?
- Tu me fais bander sec. T’as le physique d'une lope, une bouche de suceuse, et j'imagine un cul bien serré et moulé pour recevoir des bites comme la mienne.
- Je sais pas…
- Bon, j'ai pas de temps à perdre avec un p’tit con qui fait l'allumeuse. Je te paie ton café mais je me casse !
- Tu pars comme ça ?
- Rien à foutre ! Tu viens ce soir à 22H30 devant le sex-shop. J'habite pas loin. J’attendrai pas, alors si t'es en retard, je me casse, je te préviens !
Il sort du bar. Au moins, le ton est donné. Il me reste quelques heures pour me décider. Je reste attablé un long moment à me remémorer la scène du sex-shop et ses mots à cette table. Mais pour être honnête, ce mec m’a fait tellement d'effet que j'ai su dès qu'il était parti que j'irai au rendez-vous même si j’essaie de me persuader du contraire.
Mille et une questions me traversent l'esprit. J’ai bien compris que j'allais devoir lui offrir mon cul ce soir et qu’il n’allait pas me baiser avec ménagement. Je pense alors à Philippe qui a insisté pour que j’aille dans ce sex-shop cet après-midi. Etait-ce encore un de ses plans arrangés pour m’offrir à un de ses potes ? Je m’interroge sans avoir de réponse précise. Je rentre donc chez moi et fonce directement sous la douche. J'enfile un boxer et cherche quelque chose à me mettre. Il est 19h30 et encore trois heures avant le rendez-vous. Je me dis que ces trois heures à anticiper ce qui va m'arriver ne sont pas les bienvenues. Tout à coup, j’hésite. Je ne vais pas y aller. Je retourne dans ma chambre pour me déshabiller. Mais je ne fais rien. Je m’assois sur mon lit et réfléchis à tout ça. Finalement, je décide de sortir et verrai bien si j’y vais ou pas. Je m'installe à une table chez McDonald’s histoire de prendre des forces. Je n'arrête pas de bander dans mon boxer à force de me faire des films. Je stresse. Je sors dans la rue vers 21H30. Je me prends un paquet de cigarettes dans un tabac encore ouvert. Puis, je prends la direction du sex-shop, très en avance. Je trouve un coin discret pour fumer ma cigarette en attendant l’heure du rendez-vous. La cigarette réussit à me détendre un peu.
Au bout d'un quart d'heure, j'en ai déjà marre d'attendre. J'ai autant envie qu’il arrive et qu’il ne vienne pas. La pression se faisait de plus en plus forte. Je me dis qu'il est encore temps de fuir. Mais rien à faire, l'envie est plus forte. Je sais depuis le début que je suis piégé. Je dois admettre que j'aime ce genre de situation. Philippe n’y est pas étranger. Je bande toujours et j’essaie de cacher mon érection aux éventuels passants.
A 22H25, j’allume une autre cigarette. Quand je relève la tête, je le vois juste en face de moi.
- Je savais que tu viendrais, me dit-il. J’étais sûr de te trouver ici.
- Moi, je ne l’étais pas, avouais-je.
- Allez, viens, suis-moi ! Restons pas là !
La marche ne dure pas longtemps. Aucun autre mot n’est prononcé sur le trajet. Nous arrivons devant son immeuble.
- T’es prête à recevoir ? Parce que moi, je suis super chaud, je te préviens !
- Je crois. Enfin... Je suis pas très à l’aise, mais ça va…
La façon qu'il a eu de parler de moi au féminin me plait beaucoup. Nous entrons dans l’immeuble et prenons l'ascenseur pour le dernier étage. Il me plaque contre la paroi de l’ascenseur et m’embrasse sans douceur. Sa langue fouillant chaque recoin de ma bouche. Ma main cherche son paquet. Il attrape alors ma main qu’il écarte le plus possible. Son autre main m’attrape le cou. Il me regarde d'un air sévère.
- Oh ! Tu fais quoi, là ? C'est moi qui commande et qui dirige les choses, t'as pas compris ? Tu prends pas d’initiative, tu ne fais que ce que te dis de faire, OK ?
L’ascenseur s’arrête enfin et s’ouvre. Il me tient toujours par le cou et me conduit devant sa porte. Il sort ses clés de sa poche, ouvre la porte, et la referme derrière nous. Me tenant toujours par le cou, il m'emmène dans son salon. Il me prend par les cheveux et m'agenouille devant lui avec autorité.
- Allez ! Suce-moi, salope !
Je défais son pantalon le plus rapidement possible, impatient de l'avoir de nouveau dans la bouche. Il bande déjà très fort. Je sors sa queue de son boxer et commence à sucer doucement le gland. Tout à coup, il m’attrape les cheveux et me rentre sa queue entièrement dans la bouche.
- Voilà ! Comme ça ! C’est comme ça que tu dois me sucer, t'as compris ?
Sa queue est vraiment raide et dure. Elle me tape le fond de la gorge. Ce n’est pas très agréable et j’essaie de le repousser. Mais sentant mon refus, il accentue sa prise en maintenant fermement ma tête contre lui. Je me retrouve donc plusieurs secondes avec sa queue immobile dans la gorge. A ma grande surprise, je n’étouffe pas et m’y habitue. Il commence un lent va-et-vient sans trop se dégager de ma bouche. Ce sont en fait de légers mouvements. Ma gorge se détend au fur et à mesure, ce qui lui donne tout loisir de me baiser la bouche sans retenue.
- Voila ! C’est bien ! T'aime ça, pomper, salope ! T’aimes ça, hein ? Ouais, vas-y ! Suce bien ! Vas-y ! Suce, ma belle ! Suce ! Ouais…
Il se retire et me donne des coups de queue sur le visage.
- T'aime ça aussi, hein, les coups de bite ?
Je suis essoufflé.
- Je te demande si t’aime ça, hurle-t-il.
- Oui… Oui… J'aime ça, dis-je je un peu forcé.
- Allez ! Bouffe, salope !
Et il me la remet bien au fond de la gorge, manquant de me faire vomir.
- Ouais ! Vas-y ! Vas-y ! Vas-y !
Au moins, il a l'air de s'éclater. Je ne sais pas depuis combien de temps je le suce comme ça mais c’est de plus en plus bon. Sa bite coulisse le long de ma bouche et ses encouragements m'excitent énormément. Je sais qu’en acceptant de venir chez lui, mon corps lui appartiendrait et qu'il en abuserait sans limite.
- Ça suffit ! Mets-toi à quatre pattes que je vois ton cul !
Je m'exécute sans le faire attendre.
- Wow ! Quel cul !
Je reçois une grosse claque sur la fesse.
- Aïe ! Non mais t'es pas bien, dis-je dans la surprise.
- Ta gueule, salope !
Et il m’en donne une autre sur l’autre fesse. Je ne bouge plus. Mes fesses me chauffent déjà suffisamment avec ces deux claques. Je ne fais donc rien qui puisse le contrarier. Je sens alors sa bouche sur mon anus et sa langue essayant d’y entrer. J'ai envie de gémir mais je ne veux rien faire pour l’encourager. Je le sais assez excité pour trouver lui-même sa motivation. Il commence alors à alterner les coups de langue sur mon cul et grosses claques sur chaque fesse. Puis il se redresse et enlève ses chaussures et son pantalon resté au niveau de ses chevilles.
- J'en peux plus, là ! Je vais te péter le cul ! Ça va te calmer, crois-moi !
Il présente sa queue devant mon trou et joue un moment en frottant son gland sur ma raie.
- Putain de salope ! Je vais m'éclater dans ton cul ! Tu vas miauler, ma chatte !
Je me souviens tout à coup ce que le jeune black du sex-shop m'avait dit dans l’après-midi. Il m’avait prévenu que c'était un bourrin.
- Ecarte bien les fesses, ça passera mieux !
Je m'exécute sans rien dire. Attendant l’assaut imminent.
- Voilà ! Comme ça ! Ouais, quel cul !
Il tente de rentrer son gland avec force mais sans succès.
- Ecarte mieux que ça, putain ! Je vais pas y passer la nuit !
J'ai le cul offert au maximum. Je sers les dents. Et je sens sa queue entrer d’un seul coup. Ça me fait mal. J’essaie de me dégager mais il me tient fermement.
- C'est normal ! Bouge pas ! Ça va passer ! Bouge pas, j’te dis ! Laisse-toi faire !
Il continue à entrer par à-coup.
- Ça fait mal ! Arrête !
- Ta gueule ! Ça va passer ! Tu vas kiffer ma queue ! Laisse-toi faire ! Tu seras fière de toi, salope !
J’ai l’impression que mon cul est complètement déchiré. J’ai du mal à tenir sur mes bras tant la douleur me fait vaciller.
- Voilà ! Je suis au fond de ton cul, ma salope ! Laisse-toi faire, tu vas aimer !
Je me sens épuisé. Je me retourne pour le regarder.
- T'as le cul serré, salope ! Mais je vais le détendre, tu vas voir !
Il m'attrape les cheveux vraiment fort et commence à me baiser lentement. Mon cul me brule. J'ai mal. Je crois un instant qu'il va se retirer. Il a presque fini de reculer et sa queue est presque sortie entièrement quand il force à nouveau le passage plus rapidement. Il recule encore lentement et me remet un coup plus rapide. Il recule et rentre encore de la même façon pendant un long moment. A chaque butée, un gémissement m’échappe bien malgré moi.
- Ouais, vas-y ! J'adore ça, un cul qui miaule !
Mais la douleur commence à s’atténuer. Au bout d’une dizaine d’aller-retour, le plaisir s’installe peu à peu.
- Putain ! Y’a pas mieux qu'un cul comme le tien ! Une vraie chatte de mec ! Putain, j’ai pas fini de te baiser, toi !
Il me baisait maintenant plus rapidement. Un rythme frénétique qui semblait tout à fait le satisfaire.
- Tiens ! Prends ça ! Tu la sens, ma queue ? Tu la sens dans ta chatte, ma queue de mâle ? Tiens ! Tiens ! Tiens, répète-t-il sans fin à chaque coup de rein. Tiens !
Je me rends compte à quel point abuser de l'autre, le dominer pleinement, le satisfait. La situation l’excite au plus haut point et ça le rend de plus en plus vicieux. Ce que je n'avais pas anticipé, c'est que ça m'exciterait autant. Je sens que nous sommes accordés. Paul me baise en levrette violemment, allant de plus en plus fort au fond de mon corps. Je me sens céder à tous ses désirs. Je gémis de plaisir. Et plus je gémis, plus l'excitation de Paul s’extériorise. Il me baise en me tenant les cheveux. J'en ai mal au dos tellement il tire fort. Ses couilles claquent contre mes fesses à chaque coup de rein. Il ne cherche qu'une seule chose, c’est me faire gueuler. Je me rends compte que j'éprouve un plaisir immense à satisfaire ce mec. Je n'ai pas besoin de faire semblant et de me comporter comme une salope. Je subis naturellement ses assauts, et lui, comme un bourrin, prends un pied d’enfer. Je ne ressens plus aucune douleur, je n'éprouve maintenant que du plaisir. Ses allers-retours me rendent totalement soumis et mes gémissements encouragent sa domination.
- Oh ! Quel cul ! Quel cul tu as, salope ! Putain de merde, quel cul ! Prends ça, salope ! Prends ça !
Il se retire brusquement de mon cul, passe devant moi, il s'assoit face à moi. Il m'attrapa les cheveux des deux mains et m’oblige à engloutir entièrement sa bite. Je suis toujours à genoux mais la tête écrasée vers le sol, empalée sur sa queue.
- Vas-y ! Bouffe, salope !
Il lâche ses giclées au fond de ma gorge. Je ne respire plus depuis quelques secondes, le temps s’est arrêté.
- Putain, c’est bon ! Ah ! Ça fait du bien ! Avale tout !
Sa queue a explosé au fond de ma gorge. Son sperme m’a envahi le gosier. Il me tient fermement la tête. Je n'ai de toute façon aucune intention de me retirer. Pour moi, c’est un plaisir de recevoir la semence d’un mêle dominant. C’est le signe d’une soumission totale. Le seul but étant de le satisfaire. J'avale donc son sperme et nettoie son sexe le mieux possible jusqu'à ce qu'il débande.
- T'es une vraie salope comme je les aime. Tu le sais, ça ?
Il me caresse la tête en jouant avec mes cheveux comme pour me complimenter. Moi, je n'ai pas bougé, mon cul toujours en l'air, bien offert. Il se lève et part en direction de la cuisine.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Quelque chose de frais, si tu as, murmurai-je totalement cassé.
Je me relève. Mon corps est endolori. Je m’étire pour détendre mes muscles crispés. En passant près de moi, Paul en profite pour me donner une légère fessée.
Il s’assoit sur son canapé et pose un verre d’eau fraiche sur la table de salon à mon intention. Lui s’est servi une vodka glacée.
- Viens près de moi, me dit-il d’une voix calme. Viens t’asseoir.
Je peine à marcher. Je m’assois à côté de lui, le trou du cul et les fesses en feu.
- T’as vraiment bien géré. T’es une sacrée salope quand même !
- Je suppose que c’est un compliment…
- Ouais, ça l’est. Je t'ai baisée sans douceur et t’as kiffé. Je suis sûr que t’en redemande. Mais t’es pas la seule que je baise. T’es bonne mais j’aime pas baiser la même femelle plusieurs fois de suite. J’ai besoin de diversité. Ça évite de devenir accro à une chatte comme la tienne.
Il marque une pause avec une gorgée de vodka.
- Si tu fais ce que je veux quand je te le demande, on pourrait se voir régulièrement. J’ai pas envie de me prendre la tête pour une salope, alors si ça se passe pas comme je le veux, je zappe.
- Je pense avoir compris…
Il me regarde comme pour juger mon degré de compréhension.
- Et donc ?  T’es OK pour être ma femelle ou pas ? La place est libre mais faut assurer.
- J’ai déjà un homme dans ma vie, dis-je en pensant à Philippe.
- Tu parles de Philippe ? C’est pas un problème ! Comment tu crois que t’as fini chez moi ce soir ?
Je ne suis pas surpris. Ce n’est pas la première fois que je me retrouve à servir de vide-couilles à un ami ou une simple connaissance de Philippe.
- Bon, file-moi ton numéro de portable et tiens-toi prête quand je t'appelle ! Avec moi, y’a pas de seconde chance ! T’as bien pigée ?
- Oui, J'ai compris…
- Je t’appelle, je te siffle et tu me rejoins la chatte prête à recevoir.
- OK…
- Allez, maintenant, casse-toi ! Laisse-moi ton numéro et rentre chez toi. Tu vas bien dormir avec ce que je t’ai mis.
Je me trouve un peu con, tout à coup. Il me met carrément dehors après m’avoir utilisé comme vide-couilles. J’inscris mon numéro de mobile sur le revers d’une enveloppe qu’il me tend. Je me rhabille et m’apprête à partir.
- Et interdiction de raconter la soirée à Philippe, il a pas besoin de savoir ! Il propose ton cul autour de lui mais il veut te garder pour lui ! Donc tu dis rien et tu te pointes quand je te le demande !
- Comme tu veux…
- Allez, dépêche-toi !
Je me retrouve dans la rue. Il est minuit passé. Je me sens à la fois humilié et souillé de m’être fait baisé de la sorte, mais son comportement m’excite terriblement. Même Philippe ne me met pas dans cet état. J'espère déjà qu’il va bientôt m’appeler. Mais j’ai aussi très peur qu’il le fasse. Je rentre chez moi brisé, cassé de partout, et je me suis endormi, terrassé par la fatigue.

mardi 7 janvier 2014