- 1999 -
Il pleut averse dans cette rue étroite du centre-ville
de Marseille et je me suis réfugié sous une devanture de magasin pour m'abriter
des bourrasques de vent qui m'arrosent copieusement. C’est dimanche après-midi,
toutes les boutiques sont fermées et les rues complètement désertes, surtout
avec ce temps. J’essaie de me protéger de la pluie autant que je le peux, mais
mes vêtements sont déjà bien mouillés et l’humidité ambiante n’arrange rien. Je
commence même à avoir un peu froid. J’allume une cigarette en espérant ne pas
avoir à attendre longtemps.
J'aperçois, sur le trottoir d’en face, quelqu’un venir
dans ma direction. Au fur et à mesure qu’il se rapproche je finis par
distinguer la silhouette. C’est un homme d'une cinquantaine d'années, certainement
Maghrébin, pas très grand mais très massif. Je le regarde depuis l’autre côté
de la rue, et lui me dévisage aussi. Il s’arrête soudain de marcher quelques
secondes et continue de me regarder. Il me salue d’un signe de la main ;
je réponds à son bonjour de la même façon. Puis il reprend sa marche sur
quelques mètres et s’arrête devant une entrée d’immeuble. Les clés en main, il
ouvre la porte avant de se retourner vers moi. Il remarque que je l’observe
toujours et me fait signe d’approcher. Je continue dans le langage des signes
pour lui demander ce qu’il veut. Il me fait de nouveau signe de venir vers lui.
Je jette ma cigarette dans une flaque d’eau et je traverse la rue dans sa
direction, la tête engoncée dans les épaules comme si ça pouvait me protéger de
pluie. Arrivé devant lui, il me tend la main que j’hésite à serrer.
- Tu devrais pas rester sous la pluie comme ça, tu vas
attraper la mort, me dit-il avec un fort accent nord-africain.
Je lui souris, rentrant mes mains dans les poches de
ma veste.
- J’ai pas vraiment le choix. Je suis à pieds et il
pleut trop pour marcher, j’attends que ça se calme.
Il s’approche alors de moi et, posant une main sur mon
épaule, m’invite à entrer dans l’immeuble pour m’abriter. Je suis son mouvement
et entre dans le couloir où une dizaine de boites aux lettres sont disposées
assez maladroitement sur le mur.
- Viens chez moi, je vais te donner un café.
- C’est gentil à vous, merci…
Il me fait signe d’avancer et de prendre les escaliers
qui mènent aux étages. Je sens bien qu’il a une idée derrière la tête et je
n’ai aucune envie de passer à côté d’une telle aubaine.
- C’est au deuxième, précise-t-il.
Je commence à monter les escaliers, il me suit de
près. Je m’arrête sur le palier du deuxième étage. Il y a deux portes
d’appartement sur ma gauche et un long couloir mal éclairé sur ma droite, aussi
je le laisse passer pour prendre le chemin de son appartement. Il s’engage dans
le couloir et je le suis à mon tour. Il s’arrête devant la dernière porte au
fond du couloir. Après avoir ouvert deux verrous, il ouvre la porte et m’invite
à entrer. L'endroit est plutôt sordide mais j’entre sans me poser de
question. Il pose une nouvelle fois sa main sur mon épaule en m’indiquant le
canapé de sa main libre.
- Assieds-toi, je vais te donner un café, me dit-il.
Son geste me surprend et éveille en moi une sorte
d'émotion qui accélère mon rythme cardiaque. Je m'assois dans le large canapé pendant
qu’il disparaît dans la cuisine en enlevant sa veste. Il revient avec deux tasses
de café et m’en tend une en s’asseyant à côté de moi. Malgré sa petite taille,
l'homme est d'une carrure imposante, son tee-shirt laisse apparaître de larges
épaules, et des bras musclés. Il me raconte qu'il est seul depuis quelques
semaines car son épouse est rentrée au pays dans sa famille.
- Vous venez de quel pays, lui demandai-je.
- Algérie, me dit-il. Et ma femme aussi.
Il allume la télévision qui se connecte
automatiquement sur la première chaîne. Je reconnais les personnages de Walker Texas Ranger dès les premières
images. J’espère sincèrement qu’il ne va pas me proposer de regarder ce
programme.
- Tu aimes, me demande-t-il en montrant du doigt le
téléviseur.
- Pas vraiment, non. Je connais mais je regarde jamais
cette série. Mes parents regardent chaque dimanche.
Mon hôte ne tarde alors pas à se manifester. Il pose
sa main sur son entre-jambe et se caresse en me regardant. Il pose son autre
main sur ma cuisse et commence à me caresser.
- Et ça, tu aimes ?
Je ne m’étais pas trompé, j’avais bien deviné ses
intentions, mais ne voulant pas passer pour un mec facile, je fais semblant
d’être mal à l’aise et simule vaguement ma gêne en faisant mine de vouloir me
lever. Il marque sa réprobation en me maintenant par le bras.
- Non, bouge pas, on va s’amuser un petit peu, n’ai
pas peur.
Il défait la braguette de son pantalon et en sort un
sexe de bonne taille pas totalement bandé. Il commence à se masturber en me
tirant fermement vers lui.
- Suce, dit-il.
J’accentue mon semblant d’embarras en essayant de me
dégager.
- Non, je ne veux pas, je dois partir, dis-je
doucement.
Il se rapproche un peu plus de moi tout en m’attirant
à lui.
- Non, laisse-toi faire, j’ai envie d’une femme comme
toi.
Son sexe est maintenant en parfaite érection. Je
découvre un membre gros et dur. Son gros gland violacé brille de ses sécrétions.
Il passe alors son bras autour de mon cou pour me forcer doucement à me baisser
vers sa queue.
- Suce-moi, chérie. J’ai trop envie, me dit-il sur un
ton assez autoritaire.
Son gland touche mes lèvres. Je peux sentir son odeur
de mâle. Il force son gland sur mes lèvres qui s'ouvrent et j’accueille le sexe
de cet homme bien raidi dans ma bouche. Je tète son beau gland lisse et doux
jusqu’ à prendre cette tige dure au fond de ma gorge. Je goûte à la sève salée
qui en suinte. Je caresse ses grosses couilles qui semblent bien pleines. Je
les aspire dans ma bouche pendant que je branle lentement sa bite. L'homme
gémit au-dessus de moi.
- Tu fais ça bien, me dit-il. C’est très bon. Tu es
une bonne femme.
Puis, son sexe toujours planté dans ma bouche, il défait
ma ceinture et baisse mon pantalon pour caresser mes fesses. Il glisse ses
doigts tout le long de ma raie et appuie fermement sur ma rondelle pour les
faire pénétrer en moi. Je gémis de plaisir.
- Tu aimes ça, ma chérie ? me demande-il. Couche-toi
sur le dos, je vais te prenne comme une femme.
Je ne me fais pas prier pour prendre la position qu’il
veut, le ventre tenaillé par l'envie de sentir ce mâle s'occuper de moi. Je me
retrouve donc sur le dos. Il tire sur les jambes de mon pantalon pour me
l’enlever. Il attrape mes jambes pour les relever jusqu’à les poser sur ses puissantes
épaules. Je sens enfin son sexe dur et puissant appuyer sur mon anus qu'il
ouvre progressivement, donnant de petits coups secs pour me pénétrer. Je gémis
de plaisir à sentir cette queue entrer en moi progressivement. J’aime cette
sensation. Son gland passe l'entrée de mon trou et je sens la profonde
pénétration de sa queue raide dans son entier. Il se met à me pistonner
sauvagement. Plus je gémis, plus l'homme me baise profondément. Je sens ses
grosses couilles frapper contre mes fesses. Sa queue glisse maintenant
facilement à chaque va-et-vient.
- Tu aimes ça, ma chérie ? C’est bon, hein ?
Il me laisse une sensation de femelle prise par un
animal. Je remarque qu’il jette régulièrement des regards vers le mur à côté de
nous. Je regarde alors dans la même direction et je vois un miroir placé sur le
mur près du canapé. Je peux voir entre mes cuisses ouvertes son bassin marteler
mon ventre sur un rythme effréné. Il regarde aussi le spectacle et accélère sa
cadence, forçant le plus possible pour être en moi entièrement. Je sens soudain
son membre dur se contracter et son corps se raidir sur moi. Il lâche de
nombreux jets de sperme bien chaud au fond de mon trou mais il reste planté
entre mes fesses, le sexe toujours aussi dur. Il continue de me baiser encore
une bonne dizaine de minutes. Je suis exténué par la force de cet homme. Il jouit
une nouvelle fois en moi dans un râle viril. Il se retire enfin et tout son
sperme s’échappe et dégouline entre mes fesses.
- Tu es belle, ma chérie. C’était bon.
Il se rhabille et s’assoit sur le canapé. Moi, je
me redresse pour en faire autant et me rassois à côté de lui. De sa main, il me
caresse la joue et les cheveux.
- Tu veux être ma femme ?
- Vous êtes déjà marié, dis-je avec un léger sourire
ironique.
- Ma femme Française, précise-t-il. Pendant que ma
femme est au pays.
Il continue de me caresser le visage en souriant.
- Tu es belle, tu me plais.
- Merci, dis-je timidement.
Je prends une gorgée du café refroidi qu’il m’avait
servi. Il me propose de le réchauffer. Nous passons un peu plus d’une heure
ensemble à discuter de choses et d’autres. Durant ce temps, il ne cesse de
répéter qu’il me trouve « belle » et que je lui plais. Puis, de
nouveau excité, il prend l’initiative de me déshabiller encore une fois pour
me baiser. Sa queue est toujours aussi raide. Les ébats durent plus longtemps
cette fois, et ce n’est qu’en fin d’après-midi, la nuit étant tombée, que je
quitte son appartement sous ses demandes répétées pour me revoir. Malgré cet
après-midi très agréable, je sais bien au fond de moi que je ne le
recontacterai pas.