jeudi 23 octobre 2014

Jo, l'ami de mon père #2


- 1988 -

Quand Jo est parti pour sa journée de travail, je suis resté un long moment prostré dans ma chambre. Cette chambre qui n’était pas la mienne mais qui sera telle pendant deux semaines. Assis sur ce lit, mon lit, j’avais encore le goût de son sperme dans ma bouche. L’amer de ce liquide me brûlait encore la gorge.
Je n’avais alors qu’une envie : quitter cette maison et rentrer chez moi. Mais que dirait mon père en me voyant rentrer ? Comment lui expliquer que je m’étais enfui de chez Jo ? Comment réagirait-il ? J’avais si peur de lui… Si je lui disais simplement que j’étais parti de mon propre chef, je suis certain qu’il s’arrangerait pour que j’y retourne. Et si j’inventais une excuse comme l’idée que ce soit Jo lui-même qui m’ait demandé de partir, mon père aurait tôt fait de connaître la vérité auprès de son ami. Et je n’aurai jamais le courage de tout révéler à ma mère ; la colère de mon père serait telle qu’il en viendrait à coup sûr aux mains et cette idée suffisait à ignorer totalement cette tentative. Le souvenir de mon père frappant mon frère si violemment, encore et encore, quand celui-ci s’était fait surprendre avec une cigarette à la bouche me revenait. Après l’avoir battu de la sorte, mon père lui avait fait manger un paquet entier de cigarettes. Si je devais l’humilier et lui faire perdre la face en racontant la vérité, Dieu sait ce qu’il serait capable de me faire.
Malgré tout, seul sur ce lit, je me devais pourtant d’accepter une chose qui, à coup sûr, change toute la donne dans cette situation. Je ne suis pas de caractère à nier les évidences ni à me mentir à moi-même. Je ne pouvais étouffer le fait que j’éprouvais un certain plaisir à me soumettre à Jo. Mes instincts sexuels récents et naissant lentement en moi étaient bien réels ; un sexe d’homme que l’on m’impose, même par la force, ne me laissait pas indifférent. Et quel homme en l’occurrence… Etait-ce de l’excitation en réponse à un désir ? Je ne saurais le dire. Mon expérience sexuelle ne me le permettait pas encore…
Tout à coup, le téléphone sonne. Je sursaute comme un animal sauvage effrayé par un bruit inconnu. Je constate en regardant l’heure que je suis resté un peu plus de deux heures assis sur ce lit à penser à tout ça.
Je traverse l’appartement en suivant le bruit de la sonnerie pour trouver le téléphone. Je marche ainsi jusqu’au salon, mais n’osant répondre, je laisse sonner jusqu’à l’enclenchement du répondeur.
« Salut, vous êtes bien chez Joseph mais je ne suis pas là. Laissez un message. A plus. »
Une voix fermer directe. Même pour un répondeur. Jo est vraiment fidèle à l’image qu’on se fait de lui.
- Salut Nico, c’est Jo. Tu peux répondre, j’ai un truc à te dire vite fait.
Je reste immobile en entendant sa voix s’adresser à moi.
- Nico, t’es là ? Décroche, bonhomme… Dépêche-toi, j’ai du boulot !
Je décroche le combiné et le porte lentement à mon oreille.
- A… Allo ?
- Et ben, t’en a mis du temps, tu faisais quoi ?
- Oui… Euh, non, non… Enfin, je veux dire… J’étais dans ma chambre…
- Ouais, bon, décroche plus vite la prochaine fois.
Je ne réponds rien. Je suis incapable de parler. Pétrifié par sa voix virile et autoritaire.
- Bon, j’ai oublié de te dire de faire ma chambre. Tu m’as tellement bien fait juter ce matin que j’ai oublié de faire mon lit. Change les draps pour ce soir. T’en trouveras dans l’armoire. Et fais un peu le ménage aussi. Chambre et salle de bain. Ça t’occupera pour la journée.
J’écoutais toujours sans répondre.
- Oh ! Tu m’entends, garçon ?!?
- Oui… Oui, oui… J’ai entendu…
- Parfait. A ce soir alors. J’ai déjà la gaule.
- A ce soir…
Il raccroche sans écouter ma réponse. Je tremble comme si un danger insurmontable m’avait menacé. Je repose le combiné machinalement. C’est comme si ma respiration s’était arrêtée le temps de cette conversation. Je reprends mes esprits lentement. J’inspire une grande bouffée d’oxygène que j’expire d’un seul coup. Je regarde en direction des chambres, au bout de ce petit couloir, comme pour juger la tache qui m’attend à présent. Après réflexion, je me sens un peu rassuré d’avoir quelque chose à faire ici. J’aurai sinon très vite fait de tourner en rond.
Il fait déjà très chaud. Le radio-réveil dans la chambre de Jo indique 11H45. Je viens de terminer de faire le ménage dans sa chambre. J’ai bien pris soin d’enlever les draps froissés de son lit pour les remplacer par des draps propres et que j’ai trouvé étonnement bien repassés dans l’armoire. Je doute fortement que Jo repasse lui-même ses vêtements et encore moins ses draps de lit ; je le soupçonne donc de faire appel à une femme de ménage pour ça. Et si c’est le cas, viendra-t-elle pendant ces deux semaines où je serai là ?
Reste à faire le ménage dans la salle de bain commune aux deux chambres. Je continuerai après avoir déjeuner. Je ne sais pas ce que Jo garde dans son frigo mais je trouverai bien quelque chose à manger. Comme les restes du repas de la veille. Je fais réchauffer le tout et vais m’installer à la table de jardin près de la véranda. Il fait un peu plus frais dehors et le soleil chauffe suffisamment pour apprécier pleinement cet instant.
Au moment de me servir un café après mon déjeuner, j’aperçois un homme de l’autre côté de la barrière de jardin. Je suppose qu’il s’agit d’un voisin. Il me fait un signe de la main en me voyant ; je lui réponds de la même façon avec un sourire gêné. Il s’affaire dans son jardin en regardant régulièrement dans ma direction ; je m’empresse de finir mon café pour débarrasser la table et rentrer me cacher.
Je décide alors de prendre une douche avant de faire le ménage dans la salle de bain comme Jo me l’a demandé. Sous la sensation très agréable de l’eau chaude, je me surprends à me détendre un peu. L’angoisse de la situation se fait plus légère. Pour être exact, je devrais dire moins lourde. Cette sensation me fait du bien et je fais durer ce moment le plus longtemps possible. Mais je ne peux pas passer la journée sous la douche ; je me résous donc à en sortir pour me sécher.
Au moment où j’enfile mon caleçon, je vois le panier à linge sale qui, ouvert, laissait voir le tee-shirt que Jo portait la veille. Je le prends et le porte à mon visage, humant les effluves de transpiration qu’il dégageait encore. Une odeur très virile qui ne me laisse pas indifférent. J’aperçois alors un de ces boxers. Je le prends pour le sentir également et respirer son odeur de mâle.
- Alors ? C’est bon ?
Je sursaute en attendant la voix. Pris de panique, je jette le caleçon et le tee-shirt dans le bac à linge avant de me retourner pour découvrir Jo se tenant dans l’encadrement de la porte qui donne sur sa chambre. Je ne l’avais pas entendu rentrer. Je suis face à lui mais ne peux le regarder en face ; je baisse les yeux comme si j’allais me faire engueuler après avoir fait une grosse bêtise.
Il porte une combinaison de travail d’un bleu délavé sur lequel on pouvait lire sur la poche poitrine le logo d’une marque de voiture et ouverte jusqu’au-dessus du nombril laissant apparaître son torse velu. Apparemment, il ne porte rien dessous. Je me retourne et file dans ma chambre. Je referme la porte derrière moi avec un simple mouvement de bras mais Jo était déjà derrière, la coinçant de son pied. Je me retourne face à la porte entrouverte et recule jusqu’au milieu de la pièce, tournant le dos à l’armoire. La porte s’ouvre ; il se tient là, son sexe en érection complète dans une de ses mains et avance vers moi avec un sourire carnassier. J’étais partagé entre le désir et la peur, mais celle-ci dominait l’autre. A force de reculer, je me retrouve adossé à l’armoire ; je me glisse de côté jusqu’au mur, coincé. Il avance toujours, lentement, et lorsque qu’il n’est qu’à quelques centimètres de moi, il se jette en avant pour m’écraser contre le mur.
- Allez, fais pas ta mijaurée, t’étais bien en train de te branler dans mon calbute, non ?
- Non, pas du tout. Je vous jure !
Son bassin appuie contre le mien, son visage s’approche, sa respiration devient plus saccadée et sa langue force mes lèvres, me fouillant la bouche avec fougue. Ma langue s’anime, répondant à son baiser.
- Petit salopard, va ! Je me doutais bien que t’étais pédé. Allez, viens maintenant, je vais te montrer ce que c’est qu’une baise avec un vrai mâle.
Il m’empoigne et me pousse sur le lit. Il enlève sa combinaison ; sa queue sort de son caleçon, toujours aussi raide. Il s’allonge sur moi et m’embrasse de nouveau sauvagement. Mes mains contre son torse musclé essaient de le repousser mais sans succès. Je sens l’odeur de sa peau, chaude, sentant la sueur. Cette même odeur de mâle que j’avais sentie plus tôt sur son tee-shirt sale.
Ses lèvres quittent ma bouche pour descendre sur mon torse. Puis il se redresse pour m’enlever sauvagement mon caleçon. Il se tient un instant debout, face à moi, dévorant mon corps des yeux avec ce sourire qui ne le quitte plus.
Il enlève son caleçon et fait valser ses baskets dans la pièce.
- Putain, t’a vraiment l’air d’une bonne femme comme ça. J’aime ça.
Il se jette sur moi, nous faisant rebondir sur le matelas.
- Avant de me faire gicler, tu vas me faire le plaisir de bien t’occuper de ma queue.
Il m’embrasse. Ses poils de barbe très courts me griffent le visage comme du papier de verre. Il se relève et se met à califourchon au-dessus de ma poitrine, me présentant son engin dont qui me semblait encore plus gros que la veille.
- Putain, ce que tu vas prendre dans la gueule, mon gars !
Il enfonce son énorme gland entre mes lèvres. J’ouvre la bouche au maximum pour la laisser entrer et fais tourner ma langue autour de son gland tandis qu’il commence à faire des va-et-vient très lentement. Il prend appui sur ses bras au-dessus de moi. Son corps massif sur moi et ses jambes coinçant mes bras, je ne peux absolument pas bouger.
- Sale petite pute ! T’aimes ça te faire piner la bouche, hein ? Elle te plaît, ma grosse queue ? T’aimes ça, hein ?
Ses coups de reins se font plus brutaux. Il devient bestial et ne pense qu’à atteindre son propre plaisir. Sa respiration se fait plus rapide et saccadée.
- Oh, putain, ça vient ! Ouais, je vais dégazer ! Oh, ouais !
De longs cris rauques s’échappent de sa gorge tandis qu’il décharge dans la bouche cinq ou six jets de foutre que je peux difficilement avaler. Il se dégage de ma bouche et s’allonge à côté de moi.
- Dis donc, faut pas gâcher de la si bonne marchandise, me dit-il en passant son doigt autour de ma bouche, récupérant son sperme avant de me le faire lécher. Puis il retire son doigt en me roule une pelle bien baveuse.
- Allez, un petit 69 maintenant. Je vais m’occuper de ta petite chatte pendant que tu me rallumes la chaudière.
Ce n’était donc pas terminé.
- Non Jo, arrête, s’il te plait…
- Je te dis que tu vas me la chauffer dans ta jolie p’tite bouche de salope et que, pendant ce temps, je vais te préparer la chatte. Tu t’es jamais fait bouffer la rondelle ?
- Non, jamais…
- Ni enfiler ?
- Si mais…
- Vaut mieux que je te prépare parce que sinon ça va faire mal.
- Mais Jo, je ne veux pas…
- Je te propose la méthode douce, sinon je te l’ai dit, tu vas gueuler !
J’essayais de me dégager pour fuir, mais il me plaqua sur le lit, m’écrasant de tout son poids.
- Tu vas faire ce que j’ai dit, mon gars ! Commence pas à m’énerver !
Il me fixe dans les yeux. Son regard noir me fait peur.
- Allez, au boulot !
On se retrouve tête-bêche, lui allongé sur le dos, moi à genoux au-dessus de lui. Ses grosses mains calleuses me pétrissent les fesses, les écartant au maximum. Sa langue chaude était déjà à l’œuvre et s’activait vigoureusement sur mon anus, cherchant à le pénétrer en me procurant du plaisir. Je regardais sa grosse pine tendue vers moi. Quelques gouttes de sperme jaillissantes m’invitent à la dégustation. D’un seul coup, je décide à répondre à ses attentes.
Il y a là un vrai mâle pour moi. Un mâle bien viril comme j’ai pu le rêver et le fantasmer. Un mâle velu comme un singe, avec une bonne grosse queue. Il faut que je me lance et que je réalise tous les fantasmes étouffés depuis si longtemps.
Je suce sa queue mais ne parvient pas à la prendre entière dans ma bouche mais. Je bave sur ce manche en l’engloutissant au possible.
- T’as l’air d’en vouloir, petit cochon ! Elle est bonne ma grosse queue, hein ? Tu dilates bien, c’est tout bon ça ! Allez, à quatre pattes, mon joli ! J’en peux plus là, faut j’te baise ! Allez !
Je fais ce qu’il me demande. La tête dans l’oreiller, je lui offris mon cul, mort de trouille. Il me prend par les hanches, me positionnant comme il le souhaite. Je sens alors son gland se frotter contre ma raie. Je l’entends souffler fort et gémissant. Puis il commence à forcer le passage. Je me contracte instinctivement.
- Relâche au max, ce sera plus facile pour toi, me dit-il.
Il poussa un peu, introduisant son gland, je gémis de douleur
- Tout doux mon mignon. Ça va aller, ça va aller. C’est toujours comme ça au début, ça fait toujours un peu mal.
Il s’enfonce encore un peu plus. Je retiens un cri. Je sens ses doigts s’enfoncer dans mes hanches et, avec un gémissement de bûcheron, il s’introduit en moi jusqu’à la garde. Je ne peux retenir mes larmes, la tête enfouie dans l’oreiller. Il reste figé en moi quelques instants.
- Faut que tu t’habitues à mon calibre, me dit-il en commençant à aller et venir doucement en moi.
- Doucement, s’il te plait, pas trop loin.
- T’inquiète, mon joli, je sais y faire. J’ai déjà dépucelé des petites salopes de ton espèce.
Je commence progressivement à moins ressentir la douleur, et le plaisir commence à venir. Jo a du s’en rendre compte parce qu’il accélère ses mouvements de bassin.
- Tu me fais mal !
Il ralenti la cadence mais il continue à aller et venir dans mon cul de toute sa longueur, ressortant et me reprenant doucement. Je me mets à gémir timidement. Je tourne la tête pour le voir mais la position m’en empêche.
- Tu veux me voir en train de te baiser ? Allez, on change, j’te prends par devant !
Il m’aide à me retourner en s’emparant à nouveau de ma bouche ; nos langues se mêlent farouchement un instant. Puis il me soulève les jambes à la verticale et m’empala d’un coup. Je n’ai pas le temps de réagir, il s’active tout de suite avec douceur. Le plaisir m’envahit et j’ai vraiment envie de me faire pilonner.
Il me baise maintenant comme un sauvage à grands coups de boutoir. Son membre dur et chaud me remplit l’intérieur, m’envoyant dans la queue des ondes de plaisir qui me rapprochent de l’orgasme.
- Ça te chauffe la chatte, hein, salope ! T’aime ça, te faire piner le cul, hein ? Tu sens bien ma queue dans ta chatte de petit salopard ?
Je le frappe sur les pectoraux, je repousse son visage ou ses imposantes épaules sans même le déplacer d’un centimètre. Il ricane, accélérant ses coups de pine.
- Ouais, c’est bon ça ! Je te viole comme je veux ! Et t’as pas fini de te faire violer, salope ! D’accord ou pas d’accord, je te prendrai quand et comme j’en ai envie !
Il accélère la cadence de plus en plus fort. Je me sens écartelé. Plus il me défonce le trou, plus il repousse mes jambes vers l'arrière. Il semble surexcité, une vraie bête.
- Putain, ma salope, si ton père te voyait en train de te faire limer la pastille ! Dis-le, bouffeuse de bite, que t'aimes ça, te faire ramoner le cul !
Je ne donne pour toute réponse qu’un gémissement qui en dit suffisamment long. Jo me pilonne sans se préoccuper de mes sentiments. Comme si je ne suis pour lui qu’un simple trou, comme il me l’avait fait savoir la veille.
- J'vais te larguer ma purée dans le ventre, putain !
Le plaisir est tel que je gémis vraiment de plus en plus fort. Je n’avais encore jamais ressenti une telle sensation.
- Quelle salope !
C'est à ce moment-là qu’il a vraiment pété les plombs.
- Ouais, ça vient ! ça vient ! J’vais faire dégazer ma pine dans ton cul de salope !
Il halète bruyamment, des sons rauques commencent à monter de sa gorge. Je sens sa queue se durcir. Il me soulève alors par les fesses avec une force inouïe et s’enfonce le plus loin possible en moi, deux, trois fois.
- Oh Putain ! Ouais ! Je jouis, salope ! Ma pute, je te lâche tout ! Ouais !
Son orgasme est violent. Il me harponne le cul sauvagement et mon plaisir ne redescend pas. Mes doigts se referment autour de ma queue pour cacher ma jouissance, mais mon sperme jaillit sur son ventre, se mêlant à ses poils noirs. Il s’affaisse sur moi, le corps trempé de sueur et la respiration encore haletante.
- Putain, ce que c’était bon ! Ça fait au moins six mois que je m’étais pas tapé une jeune salope comme toi.
Il se tourne vers moi.
- Et toi, t’as aimé ?
- J’avais pas trop le choix, je crois…
- C’est cool, on recommence ce soir. N’oublie pas, c’est quand je veux et comme j’en ai envie !
- Je sais… C’est toi le mâle et moi la femelle soumise, hein, c’est ça ?
- T’as tout compris, c’est pas trop tôt. Allez, dit-il en se levant, on est quitte pour se doucher, on pue la sueur et le foutre.
Je le laisse aller prendre sa douche. Je me dis que nous ne sommes que lundi et que deux semaines de ce traitement m’attendent. Mais je suis troublé ; il se pourrait bien que j’y prenne goût.