vendredi 18 octobre 2013

Luc, un ami de mon beau-père


- 2000 -

C’est toujours dans les plus fortes chaleurs de l’été que la climatisation dans les transports en commun ne fonctionne pas ! Ma petite heure de trajet entre mon lieu de travail et la villa de mes parents me semble interminable à cause de cette chaleur. En arrivant dans la cour des parents, je décide, trempé de sueur dans ma chemise blanche et mon pantalon gris, d’aller toucher l’eau de la piscine du bout des doigts. Elle est à température idéale. Du coup, j’ai très envie de me baigner pour me rafraichir.
En entrant dans le local technique de la piscine, je m’aperçois que mon maillot de bain n’est pas sur l’étendage et qu’il se trouve donc dans la maison ; j’imagine que ma mère a dû le ranger dans la chambre que j’occupe habituellement quand je viens ici. Je décide de me baigner en sous-vêtement pour m’éviter un aller-retour. Mais au moment de me mettre à l’eau, j’enlève mon boxer pour me baigner dans le plus simple appareil, profitant de l’absence de mes parents pour la semaine entière et celle de tout voisinage. Une fois nu, je plonge la tête la première. L’eau est bonne. J’aime quand elle glisse sur ma peau, surtout au-dessous des bourses.
Je fais quelques longueurs, et finis comme à l’habitude par faire la planche. Depuis que je suis enfant, j’aime cette position où le corps semble flotter de lui-même sur l’eau. Je ferme les yeux et je profite de ce moment de détente. Le chant des cigales se fait entendre. J’aime ce calme campagnard de temps en temps, loin du vacarme citadin.
- Salut !
Je bascule en arrière de surprise et me redresse illico quand j’entends cette voix masculine. Je m’aperçois que Luc, un ami de mon beau-père, est juste derrière le portillon donnant sur l’escalier qui mène à la piscine. Il me regarde tout sourire. J’étais tellement perdu dans mes pensées que je n’ai pas entendu sa voiture arriver. J’ai toujours trouvé ce quadragénaire charmant. Il est assez grand, un corps sportif, légèrement poilu sur le torse, les cheveux bruns très courts, les tempes grisonnantes, et toujours une barbe de trois jours entourant un sourire ravageur.
- Le portail était resté ouvert alors je suis entré. Y’a personne chez toi ? me demande-t-il de sa voix caverneuse.
Je lui réponds, tout en avançant vers le bord de la piscine pour masquer ma nudité, que mes parents sont en vacances encore pour quelques jours et que je suis seul dans la maison. Il m’explique alors qu’il est venu emprunter la pelle de mon beau-père pour ses travaux de maçonnerie dans sa future maison. Les bras posés contre les margelles de la piscine, je lui conseille d’aller voir dans le local où mon beau-père stocke ses outils, mais il me répond qu’il y est déjà allé et que la porte est fermée à clé. Un trousseau de clés se trouve dans la maison. Je vais devoir sortir de l’eau totalement nu devant cet homme que je connais à peine et qui ne me laisse pas indifférent.
- Tu veux que je te donne ta serviette ? me demande-t-il d’un air moqueur, m’observant du haut de l’escalier.
Mon regard cherche une éventuelle serviette posée sur les bains de soleil, mais n’en trouve pas. On dirait qu’il comprend mon malaise.
- Bon, je t’attends devant le local si tu préfères…
Ouf ! Je vais pouvoir sortir sans être obligé de m’exhiber. Luc s’étant éloigné, je sors vite de l’eau et j’enfile mon boxer sec sur mon corps mouillé. Je me rhabille à la hâte et vais ouvrir la maison. Je donne le trousseau de clés à mon visiteur. Pendant qu’il part chercher la pelle, je prends rapidement une serviette de bain dans mon armoire et je ressors. Luc charge l’outil dans sa voiture et revient me rendre les clés. Je lui propose de boire une bière avant de repartir.
On s’installe sur la terrasse du jardin près de la piscine. Nos deux bouteilles de bière fraiche à la main, on discute de choses et d’autres. Luc me raconte ses dernières vacances passées en Espagne avec son ex-copine. Il n’a de cesse de venter ce pays où « les filles sont chaudes ».
- Si j’avais su, j’en aurais plus profité, poursuit-il en rigolant.
En plus d’être un beau mec, il a beaucoup de charisme. Son coté viril et macho m’a toujours séduit chez lui. Au bout de quelques minutes à discuter en plein soleil, il me demande s’il peut piquer une tête. Je me propose pour aller lui chercher un maillot de bain dans la maison, mais sa réponse me surprend.
- T’embête pas ! Je vais me baigner en slip, ça sera plus simple.
Je commence à être excité par la situation. Mon beau-père et lui sont amis depuis plusieurs années et j’ai toujours aimé ses visites chez nous. J’ai toujours aimé le regarder et fantasmer en secret sur lui. Et aujourd’hui, je vais prendre un bain dans la piscine avec lui. Je me dis qu’il va falloir faire preuve de contrôle pour masquer cette excitation. Il enlève ses baskets et son tee-shirt. Ses abdos sont divins. Tout son torse est recouvert d’une toison de poils très courts qui soulignent ses muscles à la perfection. Il enlève alors son short. Le voici seulement vêtu d’un slip blanc devant moi. Il me regarde avec un sourire satisfait et plonge tête première dans la piscine. Je le regarde nager quelques secondes avant de me déshabiller à mon tour. Je saute dans la piscine mais reste près du bord. L’eau fraiche de la piscine est très appréciable. Luc continue de nager tout en continuant à discuter.
Un peu plus tard, on s’installe sur les escaliers de la piscine, nos bières à la main, on trinque à nouveau.
- C’est le top d’avoir une piscine ! Il ne manque plus que les nanas presque à poil et c’est bon ! dit-il en riant.
Je ris aussi, même si, pour moi, la situation actuelle est déjà parfaite.
- Tu vas en profiter un peu cette semaine pour inviter une fille à venir se baigner, non ? Ou un mec d’ailleurs, peu importe…
Je ne relève pas sa dernière remarque et lui réponds que j’ai invité des amis à faire un barbecue un soir dans la semaine mais pas de tête-à-tête prévu pour l’instant. La suite de la conversation me surprend davantage.
- Tu dois en faire des conquêtes avec un corps pareil…
Je suis gêné et j’hésite à répondre.
- Je n’ai pas à me plaindre, dis-je timidement.
Il esquisse un sourire. Là, je suis sûr qu’il m’a vu nu quand je faisais la planche dans l’eau.
- T’as déjà baisé dans une piscine ?
Je me sens étrangement de moins en moins à l’aise.
- Euh… Non, jamais…
- C’est sûr que baiser avec une capote dans l’eau, c’est pas pratique ! Mais sur le plan sécurité, c’est bien d’en avoir une. Après, pour les préliminaires, le plaisir est beaucoup plus grand sans, ça c’est sûr ! Même pour la personne qui te suce, c’est mieux, non ?
Je le regarde avec étonnement. Sous-entend-il que je suis gay ? Sa remarque plus tôt sur le fait d’inviter une fille ou un garçon et celle-ci sur le plaisir de faire une fellation me laisse croire ça. Voyant mon regard paniqué, il ajoute :
- Ne crains rien, ça restera entre nous. Du moment que t’es heureux comme ça, moi, je m’en fous !
- Qu’est-ce que tu veux dire ? lui demandai-je, faisant mine de ne pas comprendre.
- Je te parle de gonzesses depuis tout à l’heure mais je sais que c’est les mecs qui te font bander. Ton père m’en a un peu parlé et je t’ai vu une fois dans la piscine avec un mec. C’était plutôt chaud.
Luc est très énigmatique mais je commence à comprendre pourquoi il est resté ici, seul avec moi, alors que mon beau-père n’est pas là.
- Moi, ça me pose vraiment aucun souci, dit-il avant de me faire un clin d’œil.
J’avoue que je ne comprends pas grand-chose à ce qui est en train de se passer. Pourquoi me dit-il ça maintenant ? Ii y a encore quelques minutes, il me parlait de ces conquêtes féminines, et maintenant, il me drague ouvertement. Il pose sa bouteille de bière vide sur la margelle et commence à se caresser le paquet à travers son slip blanc mouillé plutôt rempli.
- Faut que je te dise… Je suis en manque depuis quelques jours, alors j’aimerais bien que tu t’occupes de moi.
Je n’en crois pas mes oreilles ! Qu’est-ce qu’il me fait là ? Il croit peut-être que je suis mort de faim et que je vais me jeter sur sa queue pour lui faire une gâterie ? Voyant ma stupéfaction, il éclate de rire et me dit qu’il plaisante. Il se lève et sort de la piscine sans rien dire. Dos à moi, il baisse son slip, l’essore et le pose sur le bain de soleil. Ses fesses sont magnifiques ! Bombées, musclées, légèrement velues et blanches. Tout le reste de sa peau est bronzée.
- Je le fais sécher, me dit-il en parlant de son bout de tissus blanc avant de se retourner.
Son sexe m’est visible pour la première fois et il est presque dressé. De bonne taille, il est assez gros. Quelques millimètres de poils sur son pubis et de belles bourses qui ne pendent pas. J’ai très envie de lui à cet instant précis. Il revient s’assoir sur la marche de la piscine à côté de moi.
- Tu aimes voir ça ?
- Quoi ?
- Un homme nu.
Je continue de le regarder sans répondre.
- Tu ferais mieux d’en profiter, elle est toute à toi, me dit-il avec un signe de tête désignant sa queue.
Je reconnais que je suis faible et que j’ai très envie de sentir son corps viril et musclé sur le mien, mais je résiste à ses avances. Je le regarde sans bouger. Mais tout en me regardant dans les yeux, sa main vient chercher la mienne pour la poser son sexe bandé. Timidement, je fais quelques mouvements de va-et-vient, puis je m’amuse à le serrer fermement pour bien le sentir. Il gémit doucement. Il se soulève et s’assoit sur la margelle. J’approche ma bouche de son sexe tendu pour y gouter. Je commence une douce fellation. D’abord quelques mouvements de haut en bas, puis j’accélère jusqu’à ce que ses râles deviennent plus marqués. Je le suce depuis un petit moment déjà quand il m’arrête.
- Tu suces vraiment bien, mais j’ai deux choses à te dire. La première, ce qui se passe reste entre nous, personne ne doit être au courant, c’est clair ? Et la deuxième, je suis hétéro et actif à cent pour cent. Ce que je veux, c’est que tu me suces quand je le veux, alors n’espère pas que je te rende la pareille. Et pas de bisous non plus, j’embrasse pas !
Luc est ferme mais clair. Je lui confirme que j’ai bien compris et je reprends mon activité buccale. Je ne m’arrête pas, j’essaie d’être le plus endurant possible pour lui donner du plaisir. J’accélère tout de même de temps en temps pour l’entendre gémir. Je fantasme sur cet homme depuis tant d’années que j’ai du mal à croire à ce que je suis en train de vivre. Je suis là à sucer une queue que j’ai désiré tant de fois. Il gémit, me caresse la nuque et me demande d’enlever mon boxer pour lui montrer mes fesses imberbes. Je l’ôte d’une main et le pose en boule sur le rebord de la piscine. Luc le prend et l’essore sur sa tête.
- T’as chaud ?
- Ouais, je commence à griller là, mais continue de me sucer, j’adore !
- Tu veux monter ? On sera mieux dans ma chambre, non ?
- Je te suis alors, me dit-il avant de me faire un autre clin d’œil.
Je me lève, mon sexe est tendu. Luc me sourit et se lève aussi. Nous nous essuyons rapidement pour ne pas mettre d’eau partout dans la maison et nous nous dirigeons vers la porte d’entrée. Dans les escaliers, je suis devant Luc qui me complimente sur mes fesses sur lesquelles il pose une ou deux caresses avant de me donner une douce fessée.
Les volets de la chambre sont entrebâillés, ce qui rafraîchit la pièce et la plonge dans une certaine obscurité. Il s’allonge sur le lit. Je me mets à genoux devant son sexe encore dressé pour continuer ce que j’avais commencé. Je le suce quelques minutes avant qu’il ne me demande de me mettre à quatre pattes. Je prends position, les jambes écartées. Il introduit un doigt. Je gémis comme une pucelle. Il présente son gland à l’entrée de mon trou et y introduit entièrement sa queue. Les quelques premières minutes sont très douloureuses malgré le faible rythme de ses coups de reins. Il se rend compte de ma douleur et cesse de bouger.
- Chhh… Décontracte-toi. Laisse-toi faire, ça va passer…
Il reprend ses mouvements très lentement. Puis, au fur et à mesure, il accélère de plus en plus fort. Je gémis de plaisir, lui reste silencieux. Il me tient par l’épaule et resserre sa main quand il prend du plaisir. Il pousse quelques râles virils de temps en temps.
- Ça vient, mon chéri ! Papa arrive !
Il gémit de satisfaction quand il libère sa semence en moi. Il se retire et se redresse pour m’observer de haut. Je me retourne et m’allonge sur le dos. Je le regarde dans les yeux. Il a une attitude de vainqueur. Je me souviendrai toujours de ce moment de jouissance. Ses râles, ses mains sur moi. Cet homme est un vrai mâle.
Il s’écroule sur le lit pour reprendre son souffle. Il jette quelques regards sur mon sexe de temps en temps.
- T’as pas joui ?
- Si, mais pas comme tu le penses. Mon plaisir était… ailleurs…
Il se lève pour aller faire un brin de toilette dans la salle de bain. Il revient, toujours nu, toujours aussi sexy et séduisant.
- Je descends prendre mes vêtements à la piscine, m’annonce-t-il.
Pendant son absence, j’en profite pour filer sous la douche. Je suis sur un petit nuage, je ne pense à rien d’autre qu’à ce que je viens de vivre. Jamais je n’aurais cru qu’il me procurerait ce plaisir-là. Une fois propre et rafraîchi, je retrouve mon lit vide. Je descends à la piscine mais ne trouve personne. Je vais sur le pas de la porte d’entrée et je me rends compte que sa voiture n’est plus là. Ce salaud est parti sans prévenir…
La nuit commence à tomber. Deux heures se sont écoulées depuis le départ précipité de Luc et mes draps sentent encore son odeur. Même si je n’ai été que son « vide-couille », j’ai pris énormément de plaisir avec lui. Un plaisir indescriptible ! Jamais je n’aurais cru qu’il allait faire une chose pareille, être autant en manque pour coucher avec un mec. Lui, l’homme viril et macho qui se résout à se taper un mec. Quelle surprise !
Après un petit plateau-télé, je monte me coucher. Le sommeil ne vient pas immédiatement. Je me repasse dans ma tête cette scène de sexe unique. Je suis fier d’être son premier.

Le lendemain soir, j’invite des amis à venir dîner autour de quelques grillades, saucisses et merguez. Chacun rapporte quelque chose : des chips, des fruits ou de l’alcool. Clara, ma plus fidèle amie, arrive la première sous un soleil encore très chaud. Elle vient pour m’aider à préparer la soirée. Ses journées en tant qu’animatrice dans un centre de vacances l’épuisent, mais elle fait toujours l’effort de venir pour m’aider. Elle me fait rire en me racontant ses péripéties avec les enfants. Moi, je lui explique comment une collègue me fait des avances…
Aurélie, Florent, Juliette, Anthony et Mathieu arrivent quasiment en même temps. La soirée peut enfin commencer. Une fois la viande cuite, nous nous attablons. Très vite, les fous-rires éclatent, les verres s’enchainent et les assiettes se vident. Nous nous connaissons tous depuis le lycée et l’ambiance entre nous a toujours été très bonne. Ça fume, ça boit dans tous les sens, mais qu’importe, nous sommes jeunes ! J’ai envie de tous les prendre dans mes bras et leur dire à quel point je les aime ! Florent et Juliette ne se cachent pas pour se faire des bisous. Mathieu me surprend à les regarder et me fait un clin d’œil.
Tout à coup, Anthony se lève et enlève son tee-shirt.
- On va se baigner ?
Tout le monde s’enthousiasme et part chercher les maillots de bain dans les voitures. Mathieu est le seul qui ne bouge pas. Il a oublié le sien. Nous montons tous les deux à l’étage pour que je lui en prête un. Je lui propose de mettre mon boxer « moule bite » ou un vieux caleçon de bain. Il prend ce dernier et j’en profite également pour me changer. Je me retrouve alors nu, tournant le dos à Mathieu.
- T’as vraiment un beau cul ! Des fesses à croquer !
Il n’y a aucune pudeur entre nous. Je souris tout en remontant mon short de bain.
- C’est un compliment, rien de méchant, ajoute-t-il. T’es pas obligé de faire cette tête…
Je me retourne vers lui et, tout en souriant, lui demande de se taire et de se dépêcher de se changer. Il n’a encore enlevé que son tee-shirt pour l’instant. Il s’approche de moi et me tient par la taille.
- Je préfère quand t’es à poil…
Il baisse mon maillot de bain sans rien me demander.
- On avait dit qu’on se calmait là-dessus ! Qu’on arrêtait ça, dis-je non convaincu.
Il jette un coup d’œil sur mon sexe qui gonfle doucement. Il me sourit.
- Embrasse-moi, me dit-il comme si je n’avais rien dit.
Ses lèvres viennent se poser sur les miennes et nous nous embrassons. J’ai toujours aimé la façon dont il embrasse, si unique, si indescriptible.
Mathieu est mon premier amour. Nous nous sommes rencontrés lors d’une soirée et avons passé la nuit dans une grange. C’était à l’époque du lycée et nous sommes sortis plusieurs années ensemble. Nous avons tout découvert à deux, que ce soit l’amour, notre sexualité ou le coming-out. Notre relation a toujours été et sera toujours forte. Depuis notre rupture, notre relation est assez ambiguë. Quand nous sommes célibataires en même temps, ce qui est le cas actuellement, il nous arrive de nous voir pour coucher ensemble. Nous nous aimons toujours un peu. Nous nous aimerons toujours, je pense. Comme on aime un premier amour…
Pendant qu’il m’embrasse, sa main caresse mes fesses. Moi, je glisse ma main dans son bermuda et commence à caresser sa queue raidie. Il me donne ensuite trois petits baisers dans le cou avant de m’obliger à m’agenouiller devant lui en posant ses mains sur mes épaules. Son sexe tendu déforme le tissu. Il me regarde dans les yeux avant de sortir sa queue et de me la présenter. Il la tient en main et caresse mes lèvres avec son gland. Il a toujours su comment donner du plaisir. J’adore quand il me fait son numéro de mec autoritaire et dominant.
- Suce-moi, Bébé.
Je prends toute sa queue en bouche. Il donne de légers coups de reins pour me faire gémir.
- Ta bouche est si chaude, elle m’a manqué !
Je gémis et, au moment où il me chuchote de venir l’embrasser, nous entendons une voix dans l’escalier.
- Les garçons, vous venez ?!
Je crie à Clara qu’on arrive avant de tenter de me séparer de Mathieu. Je me rhabille, lui se met en maillot et avant de sortir de la chambre pour rejoindre les autres, il m’embrasse encore. Nous descendons rapidement les escaliers et retournons dans le jardin.
- Vous faisiez quoi là-haut ? Nico, il t’en reste un petit peu au coin de la bouche !
Tout le monde éclate de rire. Nous savons tous les deux que nos amis ne sont pas dupes et qu’ils savent que nous sortons régulièrement ensemble. Ils sont déjà tous dans la piscine et s’amusent. La pleine lune nous éclaire. Nous nous amusons à nous pousser sous l’eau, à nous éclabousser, à faire chuter les autres, comme des gamins de dix ans. Mathieu s’approche de moi avec un petit sourire coquin. Nous nous embrassons devant nos amis, qui sont désormais habitués à cette situation.
- J’ai envie de ton cul, me murmure-t-il à l’oreille entre deux baisers. Je bande encore !
Ses mots crus, à quelques mètres de mes amis m’excitent, mais je veux rester discret.
- Arrête de me chauffer, lui dis-je sans sourire.
Mais lui me sourit et m’embrasse encore.
Vers minuit, tout le monde s’est rhabillé et commence à partir. Mathieu et Clara sont restés pour m’aider à ranger. Quand ma meilleure amie s’absente aux toilettes, Mathieu me demande s’il peut rester dormir chez moi.
- Tu crois que c’est raisonnable ?
- Non, poursuit-il, mais j’ai pas envie d’être raisonnable !
Et il m’embrasse à nouveau. Quand Clara revient, nous la dispensons de vaisselle, nous sacrifiant à cette tâche.
- Amusez-vous bien, les mecs !
Elle a bien compris ce que nous allions faire. La vaisselle attendra le lendemain. Je demande à Mathieu de monter à l’étage pendant que je ferme la maison. Quand j’arrive dans la chambre, je le vois entièrement nu, assis sur le lit, le sexe en érection. Je souris et me déshabille à mon tour, tout en m’approchant du lit. Je monte sur Mathieu et je le chevauche pour l’embrasser. Nos deux sexes bandés se frottent. Je me baisse vers sa tige pour la sucer. J’adore l’avoir en bouche. Je crois que j’aime son goût.
- Tu suces comme un dieu, me dit-il comme pour m’encourager à continuer.
Puis nous changeons de position pour poursuivre en soixante-neuf. C’est sa position préférée. Celle qui donne autant de plaisir qu’elle en procure. D’abord sur le côté, puis lui sur moi. Je gémis tout en le faisant gémir ! Quelle excitation ! Après avoir lubrifié mon petit trou, il débute une douce sodomie. Mes cris et mon cul qui ondule sur sa queue le rendent fou. Allongé sur le dos, il me chevauche tout en me tenant les mains au niveau des poignets. J’étouffe des gémissements en le contraignant régulièrement à m’embrasser.
Soudain, j’entends un bruit de voiture à l’extérieur. Mathieu me dit que j’ai rêvé, mais les bruits persistent. Je le contrains de se retirer et je me lève pour ouvrir le volet de la fenêtre. Je vois des phares allumés devant le portail. La lumière de l’allée s’allume automatiquement. Il me semble reconnaître Luc. Je suis étonné qu’il vienne, et surtout aussi tard. Il parle fort pour que je l’entende.
- Je suis désolé de débarquer comme ça mais faut que je te parle !
Je reconnais bien sa voix, je suis ainsi rassuré. J’enfile un short et subi l’agacement de Mathieu. Je lui dis de ne pas bouger et je descends. J’ouvre le portail avec la télécommande accrochée au mur de la porte d’entrée. Je le laisse venir jusqu’à moi.
- Qu’est-ce que tu fais là ? lui demandai-je d’un ton froid.
- Faut que je te parle, c’est important ! Je te réveille ? me demande-t-il d’une voix calme.
- Non, je ne dormais pas. Luc, je ne suis pas seul, ça ne peut pas attendre demain ?
Je m’étonne moi-même de mon assurance. J’ai beau dire que j’ai pris énormément de plaisir avec lui, je me rends compte que je n’ai pas digéré la manière dont il est parti la veille.
- Je serai pas long ! T’es avec un mec ? me demande-t-il.
- Qu’est-ce que ça peut faire ?
- Je comprends que tu sois énervé contre moi. Ce que j’ai fait n’est pas bien. Mais comprends-moi, faire ça avec un mec, le fils d’un de mon meilleur pote en plus, ça me dépasse ! Je suis trop macho pour assumer ce que j’ai fait, encore plus pour avouer que j’y ai pris du plaisir.
Je reste stupéfait par cette révélation. Se rend-il compte de ce qu’il me dit ?
Pourquoi tu parles toujours de Christian comme de mon père ? Je ne suis pas son fils, tu le sais très bien !
- Pardonne-moi, continue-t-il en baissant les yeux au sol.
- C’est pas important, je m’en fous… Par contre, je t’imaginais trop fier pour venir me présenter des excuses. Je me suis trompé... Mais ça ne pouvait pas attendre demain ?
- Non, me répond-il avant de s’approcher de moi pour poser ses lèvres sur les miennes.
Ce n’est qu’un baiser, mais venant de lui, il veut tout dire.
- J’ai envie de ta langue et de ton p’tit cul… Maintenant !
J’aime son côté franc-jeu. Ça m’excite tellement ! Mais je décline ses avances et me résous à finir la nuit avec Mathieu.
- Attends, c’est pas une demande ! Je me suis excusé, qu’est-ce que tu veux de plus ? Alors maintenant j’exige que tu sois à ma disposition quand je le veux ! Tu te débarrasses du mec qui est dans ta chambre ou c’est moi qui le fais !
J’avoue que je ne sais pas quoi répondre. Je ne m’attendais pas à un tel rebondissement. Je ne peux décemment pas demander à Mathieu de partir alors qu’on était en train de baiser. Mais je sens la peur et l’excitation m’envahir et je capitule devant le regard autoritaire de Luc.
- Attends-moi ici, je reviens…

J’ouvre les volets de la cuisine et je suis ébloui par la lumière du soleil déjà vive à cette heure de la journée. Je range les quelques chaises sorties la veille pour le barbecue et je passe un coup d’éponge sur la table. Puis, je m’installe à l’ombre des cannisses pour boire un café avant d’aller au boulot. Je profite de l’absence de mes parents pour manger en boxer. Si ma mère me voyait, elle me ferait une réflexion du genre « On met un t-shirt pendant les repas, c’est mal poli d’être à moitié nu à table ! ». J’entends des pas dans l’escalier. Luc a fini sa toilette et me rejoint dehors. Je s’approche de moi et pose ses mains sur mes épaules. Je lui propose un café qu’il va lui-même se servir, puis il revient s’assoir en face de moi à table.
Habillé de son petit boxer blanc et de sa chemise bleue ouverte, Luc me sourit et me demande si j’ai passé une bonne nuit. Je lui réponds que je suis fatigué à cause de lui.
- J’ai ronflé, demande-t-il en souriant.
Je le rassure par la négative et je lui avoue que je ne pensais pas qu’il avait une telle libido. Cette nuit, il m’a baisé trois fois dont une pour laquelle il m’a réveillé. Nous avons dormi dans le même lit, mais notre relation est dépourvue de sentiments. Et je doute que cela change. Quand je repense à la nuit passée, je me dis que j’ai bien fait d’en profiter. Cet homme est si puissant que je ne peux que me soumettre à ses désirs. Et j’aime ça…
Perdu dans ses yeux noisette, j’ai du mal à me dire que je vais devoir me dépêcher pour ne pas arriver en retard au boulot. Luc me demande si j’ai des nouvelles du jeune homme qui était dans mon lit quand il est arrivé la veille, je lui ai répondu que non.
Je n’ai pas été très honnête avec Mathieu. Je lui ai dit que l’un des amis de mon beau-père s’est fait jeter par sa femme et qu’il aimerait dormir ici. Ne voyant pas où le problème se posait, je lui ai dit que le pote en question avait besoin de parler et que je passerai une bonne partie de la nuit pour discuter avec lui. Mathieu s’est rhabillé, déçu. En partant, je l’ai embrassé et je lui ai présenté mes excuses. Luc était resté dans l’entrée, toujours dans la posture du vainqueur. Ils se sont salués poliment. Je suis sorti avec Mathieu pour le raccompagner jusqu’à sa voiture. Il n’a pas dit un mot. Pas un regard. Il est monté dans sa voiture, a mis le contact et démarré. Quand je suis revenu devant la porte d’entrée, Luc me regardait étrangement.
- Et t’as fait tout ça pour ma queue ? T’es vraiment une vraie salope !
- Ça doit être ça, ouais… Je file sous la douche…
Je suis passé devant lui sans le regarder. Il a refermé la porte derrière moi. Sous l’eau tiède, je n’ai pensé à rien. En tout cas, j’essayais de me vider l’esprit pour reprendre contenance face à la peur que m’inspire Luc. C’est une peur excitante, soit, mais une peur quand même. Perdu dans mes pensées, j’ai alors senti des mains sur mes hanches. J’ai sursauté de surprise. Il m’a murmuré à l’oreille que ce n’était que lui. Je me suis retourné, de l’eau plein le visage
- Qu’est-ce que tu fais ?!
- A ton avis ?
- Tu ne peux pas attendre que je sorte de la douche ?
- J’ai assez attendu, et maintenant, j’ai envie de te baiser !
- Pourquoi tu te trouves pas une fille un peu chaude pour baiser ?
- Parce que les nanas ne veulent jamais sucer comme toi tu le fais ! Et elles ne se soumettent pas aussi facilement que toi !
Lui qui ne voulait pas me toucher était nu sous la douche avec moi en train de parcourir mon corps des ses mains. Il me caressait et ses mains ont fini son parcours sur mes épaules. Il m’a forcé à m’agenouiller. J’ai compris ce qu’il attendait de moi, surtout qu’il bandait comme un taureau.
- Fais plaisir à Papa, mon garçon !
J’ai pris son gland en bouche et j’ai senti son érection se renforcer. Il a commencé des va-et-vient en me tenant par les cheveux. Il accélérait et semblait prendre de plus en plus de plaisir. Il a fini par se soulager en se vidant les couilles au fond de ma gorge, ne me laissant d’autre choix que de tout avaler. Je l’ai laissé sous la douche et je suis allé me coucher. Sachant qu’il saurait retrouver le chemin de ma chambre...
Quand il m’a rejoint, il était toujours nu et s’est glissé directement sous le drap. Comme je lui tournais le dos, il a commencé à me caresser les fesses et à doigter mon trou.
- J’adore ton cul ! C’est comme un vagin quand on est dedans !
- Tu serais pas en train de devenir bi, toi ? Le mec super hétéro ?
Il m’a attrapé l’épaule pour me mettre sur le dos et est carrément monté sur moi pour me bloquer et surtout pour me soumettre à la puissance de son corps. J’avais conscience de l’avoir provoqué mais, malgré la peur qu’il m’inspire, j’étais en colère après lui.
- Je suis hétéro à cent pour cent, me dit-il d’une voix caverneuse, le regard mauvais. C’est pas parce que je te baise que je vais devenir pédé ! Et puis maintenant, t’es ma femelle, alors par définition, je reste hétéro.
Il s’est alors redressé, m’a attrapé les jambes pour les écarter et a guidé sa queue vers mon trou. A commencé alors une nuit de baise qui ne m’a pas donné beaucoup de temps pour dormir…
Je reviens à la réalité et je me rends compte que je vais être en retard. Il est un peu tard pour regretter ce qui s’est passé la veille. J’appellerai Mathieu dans la journée pour m’excuser une nouvelle fois. Luc est dans ma chambre en train de s’habiller. Je lui dis que je dois partir au plus vite. Ma montre me confirme que je suis en retard. J’aurais dû partir depuis dix minutes. Mais je ne peux pas partir en laissant Luc seul chez mes parents. J’attends donc qu’il soit prêt.
Au moment de rentrer dans sa voiture, il me propose d’aller taper une ou deux balles avec lui le soir-même. Le mercredi, il a l’habitude de jouer avec mon beau-père et deux autres amis au tennis. Il me demande donc de le remplacer.
- Pourquoi pas…
Il me regarde alors d’un air vicieux.
- On prendra une douche après, continue-t-il. T’auras trois hommes nus pour toi sous les douches ! Alors, tu viens ?
J’accepte en précisant que mater les mecs, c’est pas mon truc. Je prends rapidement mes affaires de sport et je me dépêche de fermer la maison.
- A ce soir dix-huit heures sur le court ! me lance Luc de sa voiture avant de démarrer.
En attendant mon bus, je comprends vite que la journée va être longue et qu’il me reste une heure pour trouver un motif valable pour expliquer mon retard à mon patron !
La journée se passe plutôt calmement. J’ai du mal à me concentrer sur mon travail, ce qui a pour conséquence de me faire charrier à trois reprises par mes collègues sur ma soudaine légèreté d’esprit.
J’arrive vers dix-huit heures trente aux terrains de tennis. Je retrouve Luc, déjà en tenue, en train de s’échauffer avec Hervé et Didier, les deux autres amis de mon beau-père. Je les salue rapidement et passe par les vestiaires pour m’habiller plus confortablement. A peine les avoir rejoints sur le court, ils me chambrent pour être arrivé en retard, mais je ne dis rien et les menace de leur mettre la raclée en les battant. J’ai toujours aimé jouer au tennis. A six ans, j’ai commencé à prendre des cours, et j’en ai fait pendant douze ans. Mon père souhaitait que je me lance dans une carrière à haut niveau, mais je voulais que ce sport reste une passion et un plaisir ; je n’ai pas l’esprit de compétition.
Le match commence. Nous jouons un double. Je suis avec Luc. Son niveau de jeu est élevé et il s’avère être un bon co-équipier. De surcroit, j’en profite pour mater ses fesses à travers son short blanc. Je suis sûr qu’il n’hésite pas à faire de même quand il se retrouve derrière moi.
A la fin du match, Didier et Hervé s’inclinent face à notre victoire : 6-3. 6-4. 7-5. Appuyé contre le banc, Luc propose une revanche mais les deux pères de famille déclinent à cause de l’heure avancée.
- Il avait raison le petit, il joue mieux que son père ! déclare Didier.
Les deux hommes s’éloignent après avoir récupéré leurs affaires dans les vestiaires. Luc me demande si je veux d’être son adversaire pour un simple. J’accepte sa proposition et on commence une nouvelle partie.
Une bonne heure plus tard, il vient vers moi, fier d’avoir gagné cette partie. Une autre façon pour lui de marquer sa supériorité face à moi. Je lui dis alors que l’on pourrait profiter du temps qu’il nous reste pour se poser un peu. Il me donne une petite tape sur les fesses et nous nous dirigeons discrètement vers les vestiaires. La porte refermée derrière nous, nous nous déshabillons et passons sous les douches, nos deux corps totalement nus.
- Ça fait du bien, lui dis-je.
- Tu sais ce qui me ferait encore plus de bien là, tout de suite ?
- Non, quoi ?
- T’es sûr de pas savoir ?
Sa main faisant sauter son sexe en début d’érection. Il se place face à moi et pause son autre main sur mon épaule. Encore une fois, il m’oblige à me mettre à genoux devant lui. Je caresse son sexe pour le rendre plus dur encore. Je m’arrête quelques secondes, inquiet.
- On devrait aller ailleurs, on peut nous surprendre ici !
- Ta gueule et suce-moi, salope ! Tu vas pas commencer à faire des manières ! J’ai fermé la porte à clé de toute façon ! Alors occupe-toi de ma queue et fais-moi cracher !
Chose qui ne tarde pas à arriver vu la frénésie avec laquelle il me baise la bouche.
- Avale tout, ma salope !
Je me relève, m’essuyant la bouche du revers de la main. Nous terminons de nous laver rapidement. Luc n’a de cesse de me mater et fait quelques mouvements masturbatoires pour prouver son excitation.
- Toi, tu vas te faire baiser comme une bonne femelle ce soir, me lance-t-il le regard brillant.
Pendant la phase de rinçage, il bande à nouveau.
- Viens voir Papa, mon chéri ! Regarde ce que j’ai pour toi !
Il bouge du bassin pour faire tanguer sa queue raidie de gauche à droite. Je m’approche donc et je m’accroupis devant lui.
- Oh mon chéri ! Oui, fais plaisir à Papa !
Je lui lèche le gland et je commence mes va-et-vient. Je fais ça lentement dans un premier temps, puis, j’accélère au fur et à mesure qu’il resserre ses doigts dans mes cheveux mouillés. Il se laisse faire.
- Suce bien ma queue, mon chéri ! Papa adore ça !
Je suis aussi en érection. Sa façon de ma parler comme s’il était mon père m’excite au plus haut point. Hier, j’étais sa femelle, et aujourd’hui, je suis son fils… Je lui lèche également les bourses, je sais que beaucoup d’hommes aiment ça. Au bout de quelques minutes de fellation acharnée, il me relève et me plaque face au mur, les bras relevés.
- Cambre-toi bien et donne-moi ton cul !
Il me caresse légèrement les fesses avant d’appuyer son gland sur mon trou. Je gémis doucement et, à cet instant précis, je ne veux qu’une chose : qu’il me baise ! Il me donne une petite fessée et s’enfonce entièrement en moi. Ayant déjà joui dans ma bouche, il met longtemps avant de jouir à nouveau. Je suis épuisé de tant d’efforts. Il se retire et sort de la douche.
- Dépêche-toi de te sécher, on y va !
Son ton autoritaire me ferait tout accepter venant de lui. Je m’essuie rapidement avec ma serviette, enfile mes vêtements de rechange devant ses yeux voyeurs et l’attend devant la porte.
- On va chez moi cette fois-ci !
Nous sortons des vestiaires et allons directement sur le parking où est garée sa voiture. A peine a-t-il démarré que je m’amuse à le chauffer en caressant sa cuisse et son paquet. Au bout de quelques minutes, il s’engage brutalement sur un chemin de terre perpendiculaire à la route. Le chemin en question ne semble pas très praticable en voiture.
- Qu’est-ce que tu fais ? T’habites par là ?
- Tu veux me chauffer, ma salope ? Tu veux jouer à ça, hein ? Tu vas voir ! Je vais pas attendre d’arriver chez moi, je vais te baiser maintenant !
Il arrête la voiture, tire le frein à main sèchement et défait sa ceinture de sécurité.
- Tu bouges pas !
Il sort de la voiture, en fait le tour et, de l’extérieur, ouvre la portière de mon côté. Il défait les boutons de son bermuda et le laisse tomber à ses pieds. Il fait descendre son boxer jusqu’aux genoux. Son sexe dressé m’apparait. Il m’attrape par la nuque et me force à le prendre en bouche.
- Ah ! Voilà ! J’adore ça, ma salope ! C’est ce que tu voulais ? Tu l’aimes ma queue, hein ?
Nous nous arrêtons pourtant un instant lorsqu’une voiture utilise le bout du chemin pour faire demi-tour. Luc remonte boxer et bermuda à bonne hauteur. La voiture repart comme elle est venue.
- Sors de la voiture et enlève tes vêtements, m’ordonne-t-il en rebaissant les siens.
Je descends à mon tour et me tourne dos à lui. Je fais descendre jeans et boxer sur mes chevilles. D’une main dans le dos, il me plaque contre la vitre de la portière arrière de la voiture, m’obligeant ainsi à cambrer les reins. Il présente son sexe à mon orifice et entre en moi sans forcer.
- T’as tellement envie de ma queue que ça rentre tout seul !
Il commence des mouvements de reins, réalisant des va-et-vient virils. Nous gémissons tous les deux. J’attrape mon sexe et je me caresse au rythme de ses coups de queue. Ses bourses tapent contre moi, cette sensation et ce bruit me rendent fou. Ses mouvements s’accélèrent et, dans une succession de râles, il me remplit de son sperme épais. Il se retire et s’essuie la queue avec un mouchoir en papier.
- Ça t’apprendra à me chauffer comme une salope !
Il se rhabille en faisant le tour de la voiture en sens inverse. Il s’assoit au volant et allume une cigarette. Je me rhabille aussi et m’assois à ses côtés. De nouveau sur nos sièges, nous remettons de façon presque synchronisée nos ceintures de sécurité.
Luc me regarde. Je le sens perplexe.
- Pourquoi tu cherches jamais à m’embrasser ?
- Parce que je n’aime pas ça et que toi non plus, il me semble. Tu me l’as dit la première fois chez mes parents.
- Tu sais, j’ai pas pour habitude d’embrasser les vides-couilles, c’est vrai. Comme quoi tu dois pas être que ça, parce que j’ai envie de t’embrasser…
Il s’approche de moi doucement et pose ses lèvres sur les miennes. Il me caresse la joue et mêle sa langue à la mienne. Ce n’est pas une pelle, mais juste un baiser très tendre. Après ce court baiser, il me sourit et nous repartons.

Je reprends doucement ma respiration. Il se retire après avoir joui pour la deuxième fois en moi ce soir. Allongé sur le ventre, je laisse Luc caresser mes fesses nues. Puis il se lève pour aller dans la salle de bain. C’est la première fois que je viens chez lui, et je n’avais pas encore visité son appartement. Je déambule nu dans cet appartement dont j’ouvre toutes les portes, découvrant les différentes pièces. Je n’ai pas eu le temps de le faire lors de notre arrivée car, rempli de désir, Luc m’a immédiatement sauté dessus pour que je le prenne en bouche. Nous avons commencé dans l’entrée, continué dans le salon et fini sur son lit. Il m’annonce à l’instant qu’il va me ramener chez mes parents, sans même me proposer une douche. Je me rhabille aussitôt et nous partons. Il ne prononce pas un seul mot durant tout le trajet. Et arrivés à destination, avant de me laisser descendre, il m’attrape le bras et me regarde droit dans les yeux.
- Je vais être très occupé ces prochains jours. On ne se verra pas, j’ai d’autres projets.
- Tu vois une fille ? demandai-je le sourire en coin.
- Peut-être, répond-il sans sourire. T’es jaloux ou quoi ?
Je ne dis rien et je sors de la voiture, un peu déçu par la tournure de cette fin de soirée. Il est si beau, si viril, mais si hétéro parfois ! Après avoir pris une douche et grignoté un peu, je me couche en essayant d’oublier la colère qui gronde en moi.
Le lendemain matin, je me rends au boulot pour la dernière fois. Mon contrat saisonnier se termine ce soir. Le midi, je mange un bout à la crêperie près de mon lieu de travail avec Clara qui m’y a rejoint. Le soir, je dis au revoir à tous mes collègues. Je me force à n’avoir qu’une idée en tête : mon départ pour la Californie. J’y serai pendant un mois. Mais Luc vient sans cesse polluer mes pensées. Je sais que je n’aurai pas trop l’occasion de le revoir ; surtout que mes parents rentrent demain. Quand ils sont là, il est impossible d’avoir des relations sexuelles sous leur toit.
Sur le chemin du retour, je m’arrête pour faire quelques courses afin de remplir le réfrigérateur avant l’arrivée de mes parents. En sortant, je tombe nez à nez avec Luc. Quelle coïncidence ! Il me demande comment je vais. Lui, ne semble pas dans son assiette. Après quelques minutes de conversation banale, je le salue et commence à me diriger vers l’arrêt de bus.
- Attends ! Je…
Je me retourne et le regarde en attendant la fin de sa phrase. Je le sens un peu perdu. J’ai l’impression de le revoir le soir où il s’est pointé chez mes parents pour me présenter des excuses.
- Ecoute, oui, j’étais avec une femme aujourd’hui, mais il s’est rien passé… Elle me plaisait pourtant, mais ça s’est mal passé…
- Heu… Pourquoi tu me dis tout ça ? Ça ne me regarde pas.
- Le soucis, c’est que je n’ai pas réussi à… Tu vois ? La pauvre, elle s’est donnée du mal, mais je n’y suis pas arrivé…
- En quoi ça me concerne ? Pourquoi tu me racontes tout ça ?
- En fait, je me suis rendu compte que c’est toi que j’avais envie de baiser. Et pas elle…
Je lui dis simplement que ce n’est qu’une panne passagère et qu’il ne doit pas s’inquiéter. Ça arrive à tout le monde au moins une fois dans sa vie. Mais n’étant pas convaincu moi-même par mes dires, je doute qu’il le soit...
- Je dois y aller, je ne peux pas rester plus longtemps, mais si t’as besoin de parler, tu peux passer ce soir chez mes parents, j’y serai. Ils ne rentrent que demain.
- Je pense pas que ce soit une bonne idée, dit-il en baissant les yeux.
Je n’y crois pas, il me refait vraiment son numéro de clown triste comme l’autre soir.
- Excuse-moi mais je dois vraiment y aller, là. Et si tu veux passer ce soir, n’hésite vraiment pas.
Arrivé au niveau de l’abris-bus le plus proche, je me retourne et le regarde s’éloigner. Il me fait pitié. Je déteste quand un homme est dans cet état. Pour moi, un tel mâle doit toujours se montrer vainqueur en toute épreuve.
Après le dîner, Mathieu arrive. Suite à ma conversation avec Luc, je n’ai pas résisté à lui envoyer un message pour le voir une toute dernière fois. Ce qui est bien avec lui, c’est qu’en plus de prendre du plaisir, on peut se parler de tout. Je lui confesse alors que j’ai une relation avec un quadragénaire ami de mon beau-père. Mathieu me sourit. Je lui donne quelques détails, puis très vite, je me rends compte qu’il est excité par mon récit.
- J’ai toujours su que tu fantasmais sur les hommes mûrs.
Se caressant le paquet, il me fait comprendre qu’il a une érection.
- Viens me sucer, Bébé.
Je me mets à genoux devant lui. Il défait lui-même les boutons de son short et sort sa queue toute droite. Entre ses cuisses écartées, je commence à le sucer.
- J’aime quand tu me suces dans cette position, me dit-il en me caressant les cheveux.
Je gémis au rythme de ses mouvements de bassin. En quelques secondes, il arrive à avoir une queue dure comme un roc. Son sexe étant à son apogée, je descends le long de sa verge pour lui lécher les couilles.
- Ouais, lèche-moi bien les couilles, Bébé !
Il se penche pour glisser une main dans mon short afin d’y trouver mon trou. De mon côté, je remonte vers son gland et recommence à le sucer, prenant toute sa queue en bouche. Il gémit, pousse même de petits cris.
- Je compte bien rattraper mon erreur et reprendre ma place ! Je vais m’occuper de ton cul, Bébé, tu vas voir !
A quatre pattes devant le canapé, je suis dans la position idéale pour lui.
- Bouge pas, me dit-il en se levant.
Il baisse entièrement mon short et présente sans attendre sa queue devant mon trou. Débute alors une sodomie au rythme lent dans un premier temps. Puis, au fur et à mesure de l’accélération de ses coups de reins, ses cris se font de plus en plus sourds. Il me baise comme si j’étais encore à lui.
Tout à coup, la sonnette de la porte retentie. Nous sommes surpris et nous nous arrêtons net. Mathieu restant figé en moi, je ressens les petites contractions de sa verge. Vu l’insistance de notre visiteur, Mathieu me dit d’aller ouvrir. J’enfile mon short et demande à mon amant de se couvrir avec le plaid, même si on ne peut pas le voir depuis la porte. J’ouvre et tombe sur Luc.
- Tu m’avais proposé de passer…
- Tu veux parler ? Parce que là…
- Non, je suis pas là pour parler ! Je suis venu pour te baiser ! J’en ai tellement envie !
- Luc, je suis pas seul…
- Y’a un mec ?
- Oui.
- Vire-le comme la dernière fois !
- Il entend tout le mec en question, dit Mathieu depuis le salon.
Luc force alors le passage de la porte d’entrée.
- Et alors ? Il est où le mec en question ?
- Ici, répond Mathieu.
Luc entre dans le salon et fait face à Mathieu assis dans le canapé, le plaid recouvrant sa nudité.
- Toi, tu prends tes clics et tes clacs et tu dégages d’ici ! Nico est à moi ! Si je te vois encore ici dans deux minutes, je te défonce ta p’tite gueule ! Ce soir, c’est moi qui vais le baiser !
Mathieu me regarde et attend une réaction de ma part mais je reste pétrifié sous la voix de Luc.
- Bon… Je vois que je suis de trop alors…
Il se rhabille et part sans même m’adresser la parole ni me regarder. Je ne bouge pas. J’entends la porte d’entrée claquer fortement. Luc s’approche de moi et m’attrape par le cou.
- J’avais besoin de réfléchir mais maintenant je suis revenu ! T’es à moi ! T’es ma femelle ! Et seulement la mienne, je partage rien ! C’est clair ou pas ?!
J’essaie de me dégager sans y parvenir.
- C’est clair ou pas, répète-t-il en articulant bien chaque syllabe.
- Oui, dis-je.
- Bien !
Il me relâche et va s’asseoir sur le canapé.
- A quelle heure ils rentrent, tes parents, demain ?
- En fin de journée, normalement…
- C’est parfait, on a toute la nuit à nous ! Et comme ça, je serai pas obligé de partir tôt demain matin.
Il me regarde en se touchant l’entre-jambe, cuisses bien écartées.
- Je t’ai dérangé en pleine action avec ton ex, non ? T’en étais où ? Tu le suçais ou il était en train de te baiser ?
Je n’ai toujours pas bougé d’un centimètre. Je le regarde sans rien répondre.
- On peut reprendre là où je vous ai arrêtés, dit-il d’un ton vainqueur. Alors ? Tu me suces ou je te baise ?
Il sort sa queue tout en me regardant et, en quelques secondes à peine, je me retrouve à genoux entre ses cuisses à la déguster. Il marque son territoire, sa possession, en me tenant bien la tête sur sa queue. J’ai honte de l’avouer, mais j’aime beaucoup le goût de son pénis. Un goût spécial aux mâles dominants. Un goût suave et acidulé.
- T’es un bon garçon. T’aimes ça, faire plaisir à Papa, hein, mon chéri.
Il me dit ça en relâchant son emprise, me caressant les cheveux d’une main. Je sens l’autre main caresser mes fesses.
- C’est bon, laisse ma queue, je vais te baiser maintenant !
Luc se lève et se déshabille. Il vient se placer juste derrière moi.
- Putain, ce cul ! Tu me rends fou, Nico ! Je vais te baiser toute la nuit !
Il me pénètre sans ménagement. Sa queue rentre sans difficulté. Il commence des va-et-vient puissants. Une main sur mon épaule, l’autre me tirant les cheveux, faisant basculer ma tête en arrière pour mieux me cambrer et m’offrir à lui.
- Tu la sens bien, ma queue, ma salope ? Tu sens comme je te baise ? Tu sens comme tu m’appartiens ?
Il s’acharne dans mon trou. Il me baise comme un sauvage. Je sens l’odeur de sa transpiration. Une odeur de mâle qui me rend complètement soumis. C’est la première fois que je connais cette sensation et je dois avouer que c’est terriblement excitant.
Le lendemain matin, sur les coups de midi, la sonnerie de mon mobile retenti. Je jette un coup d’œil et découvre que c’est ma mère qui appelle. Je réponds, la tête encore dans le coltard. Elle me dit qu’ils pensent arriver d’ici une heure et qu’il faudrait que je prépare le déjeuner. Sans réfléchir, je lui réponds que je m’occupe de tout et je raccroche. Je tourne la tête et vois Luc en train de dormir à mes côtés. Je l’avais presque oublié ! Je le réveille doucement, en caressant son corps massif et musclé. Il émerge surtout quand il sent ma langue sur son gland. J’ai soudainement envie de ce sexe qui m’a baisé une bonne partie de la soirée et une fois dans la nuit. Mais nous n’en avons pas le temps… Je lui chuchote qu’il doit me laisser car mes parents ne doivent pas le voir avec moi. Je le laisse s’habiller pendant que je range un peu le salon. L’heure de se dire au revoir a sonné.
- On va se revoir, t’inquiète pas… Je trouverai bien un moyen pour te baiser encore !
- Oui. De toute façon, tu repasseras ici pour voir mon père !
- Ouais, mais j’ai pas l’intention de te baiser devant ton père, me dit-il en ajoutant un clin d’œil.
- Je pars pour les Etats-Unis la semaine prochaine. Pour un mois. Et à mon retour, je déménage sur Lyon. Je ne pense pas que tu pourras te satisfaire avec moi pendant un bon bout de temps.
- Ça, c’est ce que tu crois. C’est une chose que je suis seul à décider ! Toi, tu fermes ta gueule et tu ouvres ton cul, c’est tout ce que je te demande !
Plusieurs mois ont passé. Luc est venu régulièrement chez moi à Lyon, le week-end, pour me baiser. Je devais à chaque fois me tenir à sa disposition dès qu’il débarquait. Il m’obligeait aussi à rendre visite à mes parents le plus souvent possible pour m’y retrouver. Il se débrouillait toujours pour trouver l’occasion de me donner sa queue à sucer ou de me baiser sans ménagement. Puis, les visites se sont faites plus rares. A présent, je ne le vois que très rarement, mais il remet ça à chaque fois. Quant à Mathieu, après un énième essai, nous avons décidé de rompre définitivement.
La vie à Lyon allait m’apporter bien des surprises et c’est à peu près à ce moment-là que Philippe est entré dans ma vie...

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