dimanche 23 mars 2014

Les potes de Philippe : Luc #2


- 2004 -

Ce n’est que deux semaines plus tard que je reçois un appel de Luc. Deux semaines pendant lesquelles j’ai vu Philippe trois fois. A aucun moment il ne m’a questionné sur mon passage dans le sex-shop et sur ce qui s’y est passé. Je ne m’inquiétais pas de devoir lui mentir car il ne me pose jamais de questions sur les plans qu’il organise en m’envoyant satisfaire ses potes. Il ne m’en parle jamais, ni avant ni après. Quelquefois, les mecs en question m’avouent que Philippe avait organisé la rencontre à l’avance, ou un mot, une phrase, leur échappe et je comprends ce qu’il en est.
Un vendredi soir, vers 21H00, Luc appelle alors que je passe une soirée chez des amis. Ne pouvant répondre, ce n’est qu’en rentrant chez moi, en tramway, que j’écoute le message vocal qu’il m’a laissé.
- Salut, ma chatte ! Je viens de rentrer, et j'ai grave envie de te défoncer le cul et de me vider les couilles dans tes trous ! Ramène-toi chez moi pour 22H00 ! Et me fais pas attendre !
Je me demande s’il ne se fout pas de moi, même si je connais un peu la réponse... Il est 22H45. Il me faut bien une demi-heure à trois quarts d’heures le temps d’arriver chez lui. Je décide donc de l’appeler pour lui proposer de se voir un autre soir. Ça sonne plusieurs fois avant qu’il ne réponde.
- Ouais ?
- Euh… Luc ? C’est Nico… Je suis désolé mais je viens seulement d’avoir ton message. J’étais chez des amis et…
- C’est pas la peine de me raconter ta vie, j’en ai rien à foutre ! Je t’ai dit de venir chez moi à 22H00 et t’es pas venu ! Maintenant, c’est trop tard, j’ai prévu autre chose !
- OK… Si tu veux qu’on se voie un autre soir, tu peux…
- Bon, je t’ai dit que j’étais occupé, là ! Si t’as rien à me dire, je raccroche !
- Non… Bonne soirée… Bye.
Et il raccroche sans rien ajouter. Je reste coi. Je me dis que je ne le reverrai pas. J’en ressens un grand soulagement. Mais étrangement, ce soulagement s’accompagne d’une peur que je ne saurai expliquer…
Le tramway arrive à la station. Il est quasiment vide. Seuls deux passagers discutent au fond du wagon. Je m’installe sur un siège côté fenêtre et repense à cette conversation téléphonique. Je suis vexé de m’être fait jeter de la sorte, mais je ne devais pas m’attendre à autre chose et, au fond de moi, je le savais bien.
Arrivé chez moi, j’essaie de me détendre un peu, assis dans mon canapé. J’allume la TV et zappe un peu sur toutes les chaines. C’est alors que je reçois un texto sur mon mobile. C’est Luc ! « Devant le sex-shop dans une demi-heure. » Maintenant que je suis chez moi, je n’ai aucune envie de ressortir. Il est bientôt minuit et j’ai envie de me coucher. Mais la soumission, partie intégrante de personnalité, me fait plier à cette requête et je me prépare donc à rejoindre Luc au point de rendez-vous.
Sur le chemin, je commence à avoir une érection en me remémorant la façon dont me parlait Luc la première fois chez lui. Je repense aux fessées, aux coups de langues, et surtout à son sexe en moi.
J'arrive enfin devant le sex-shop avec cinq minutes d’avance. Personne. Je suis surpris de voir que le sex-shop est encore ouvert à cette heure. Je m’aperçois qu’en fait, c’est aussi un sex-club. Je scrute la rue dans les deux sens en essayant de voir la silhouette de Luc mais personne. Quelques voix venant des rues avoisinantes se font entendre. Un homme, la soixantaine bien entamée, sort du sex-shop et me dévisage. Après m’avoir léché du regard des pieds à la tête, il s’approche de moi.
- On se connaît, non ?
- Je ne crois pas, non.
- Ben ça pourrait être l’occasion.
- Je ne crois pas non plus.
- Pétasse !
L’homme tourne les talons et le voici marchant dans la rue en marmonnant et jurant à mon attention. Je scrute une nouvelle fois la rue, toujours personne. Je regarde les vitrines des magasins et mon regard s’arrête sur une redingote de la nouvelle collection d’hiver. Tout à coup, je sens brusquement quelqu’un se coller complètement à moi par derrière, deux mains fermes m'attrapant puissamment les hanches. Le mouvement me fait un peu perdre l’équilibre vers l’avant. Je me rattrape en posant les deux mains sur la vitrine du magasin de vêtements.
- Alors ma p’tite chatte, on drague les vieux pervers, maintenant ?
C’est lui ! Il appuie tout son corps contre le mien. Frottant son entre-jambe sur mes fesses.
- J’ai besoin d’un truc au sex-shop. Attends-moi ici. On file chez moi après.
Il bande déjà à fond. Il me l'a bien fait sentir. Je le regarde entrer dans la boutique en me demandant ce qu'il allait acheter. Je m'inquiète un peu, je n’aime pas les accessoires dans les rapports sexuels, et je crains qu’il ait envie de quelque chose d’un peu trop hard pour moi. Il ressort très vite et me fait signe de le suivre.
- T'aimes le Poppers ?
- Pas trop, non. C’est pas très sain pour le corps…
- C’est pas grave, je t’en ai pris. Il est bon, ça va te plaire.
Il m'attrape brusquement le cul en pleine rue.
- Et à moi aussi, ça va me plaire !
Il pose sa main sur ma nuque et marque sa possession par la pression qu’il exerce. Il dirige ainsi la marche et me soumet à son rythme. Je suppose que c’est aussi une façon de marquer son territoire car je le surprends plus d’une fois jeter des regards provocateurs aux gens que l’on croise dans la rue.
On arrive devant son immeuble. A aucun moment, il ne lâche prise. Ni pour composer le code d’entrée, ni pour appeler l’ascenseur ou choisir l’étage à atteindre, ni pour ouvrir la porte de son appartement avec sa clé. Il ouvrit la porte et me fait entrer à l’intérieur. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il me lâche. Il referme la porte et le verrou à double-tour.
- Installe-toi sur le canapé ! Y’a une bouteille de Whiskey à coté, prends un verre si tu veux.
Je constate en arrivant dans son salon qu'il a déjà bu un coup avec quelqu’un avant de partir. Deux verres utilisés sont restés sur la table. Un fond d’eau révélant le reste de glaçons fondus.
Le whiskey est le seul alcool fort que j’aime mais je n’en bois que très rarement. Et en l’occurrence, je n’en ai pas envie. Mais ne voulant pas déjà le contredire, je sers deux verres et m'installe dans son canapé. J’attends qu’il arrive avant de boire. J’entends vaguement un peu de bruit dans une des pièces de l’appartement. Je suis un peu mal à l’aise. Je commence à me dire que tout ça était une mauvaise idée et que je dois partir. C’est à ce moment-là qu’il entre dans le salon.
- T'attends quoi pour te foutre à poil ?
Je me lève sans rien dire et me déshabille. Il s’assois dans le canapé et me regarde me dévêtir. Je me rassois à côté de lui. J'ai un peu peur mais c’est toujours cette peur excitante qui me plait tant.
- Alors ? Je t'ai manqué, ma chatte ?
- Oui, dis-je timidement.
Il prend son verre de whiskey posé devant lui.
- Allez ! Cul-sec !
Et il boit son verre en entier. Je le regarde sans réaction.
- Allez, cul-sec, grogne-t-il
Je prends mon verre et boit d’une seule gorgée. J’aime le whiskey mais sans en abuser alors en boire cul-sec, c’est un peu trop pour moi. Je tousse un peu et ça le fait rire.
- C’est bien, on voit que t’as la descente facile, mais tu manques d’habitude, on dirait.
Il ressert deux verres et porte le sien à ses lèvres.
- Cul-sec !
Je l’imite. Ça passe mieux. J’aime la chaleur que procure cet alcool.
- J'ai besoin de m'éclater ce soir ! J'ai eu une semaine de merde !
Il s’adosse contre le dossier du canapé pour prendre une position plus confortable. Il écarte les cuisses et me regarde. L'alcool ne tarde pas à me tourner la tête. Je ressens les effets peu à peu. Il m'attrape alors par les cheveux et m’entraine sur son entre-jambes. Il frotte mon visage sur son jeans. Je peux sentir sa queue raide à travers le tissu épais.
- T’as pas compris ce que j’ai dit ?
Il me tient fortement entre ses cuisses. Je cherche à l’aveuglette la boucle de sa ceinture. Je desserre les crans, puis déboutonne son jeans jusqu’à tomber nez à nez avec un boxer noir déformé par sa queue en érection.
- J’espère que t’as faim !
J’essaie tant bien que mal de libérer cette queue, mais ma position est loin d’être pratique.
- Viens là, me dit-il en montrant d’un signe de tête l’espace vide entre ses jambes.
Je me place donc à quatre pattes face à lui. Il se redresse un peu, fait descendre son jeans à mi-cuisses, et je finis de le descendre jusqu’aux chevilles. Il me plaque aussitôt la tête sur son sexe encore caché mais tendu au maximum.
- Vas-y ! Lèche, salope !
Je lèche son boxer au niveau de sa bosse, et prends en bouche ce que je peux, suçant à travers le tissu. Il me redresse alors la tête en me tirant les cheveux et sort sa bite du boxer avec son autre main. Il me donne des coups de queue sur la joue. Tape sur mon menton. Sur mes lèvres.
- Vas-y ! Ouvre grand, connasse ! Bouffe-moi ça !
Ni une ni deux, il insère son gland dans ma bouche et m'incite à aller plus loin en me ramenant jusqu'à son entre-jambes. Je bloque à la moitié, son sexe est trop gros pour tout prendre d’un coup. Mais il s'en fout et continue à s'enfoncer. Quand il atteint le fond de ma gorge, il pousse un grognement viril de plaisir.
- Ouais ! Comme ça, c’est bien !
Il passe ses jambes sur mes épaules, je me retrouve coincé entre ses cuisses. Il laisse sa queue au fond de ma gorge sans bouger. Je tente de déglutir et de respirer. Il me tire alors les cheveux en arrière pour que je le regarde. J'ai les larmes aux yeux mais je ne me plains pas.
- C'est bon, une bonne queue, hein, ma salope ? T’aimes ça, hein ?
Il fourre à nouveau sa queue dans ma bouche. Entièrement. Il commence à imposer son rythme. J’ai du mal à suivre, il me faut du temps pour m’habituer à une telle queue. Je suis là, à quatre pattes, à poil, coincé entre les cuisses de cet homme, en train de pomper sous la contrainte sa bite épaisse. Ses grognements sont de véritables encouragements. Ses insultes m’excitent. Je m’efforce de le sucer tant qu'il veut, au rythme qu'il veut, mais je ne m’habitue pas sa queue. Il s’en rend compte et ça a l’air de l’agacer. Je ne suis qu'une bouche pour lui. Je sais qu’il en prend le plus grand plaisir. Je sais qu'il va jouir au fond de ma gorge comme la dernière fois dans un râle de plaisir.
- Arrête-toi deux minutes !
Sans enlever ses jambes de sur mes épaules, il va fouiller dans la poche de son jeans resté autour de ses chevilles. Il en ressort le flacon de Poppers.
- Tiens, prends ça !
Je m'exécute et respire le produit. Une narine, puis l’autre. Je prends un gros coup sur la cafetière. Ça chauffe la tête pendant de longues secondes, je crois que je vais partir mais, en fait, non. Luc en prend également. Il rebouche sa fiole, me reprends par les cheveux et me fourre sa queue dans la bouche. A ma grande surprise, je parviens sans aucune difficulté à prendre toute sa queue en bouche. Je la sens au fond de ma gorge et j’y prends le plus grand plaisir. Je suce cette queue comme si ma vie en dépendait. Je ne contrôle plus rien.
- Ouais ! Putain ! T’es bonne, salope ! Tu suce bien, continue !
Au fur et à mesure que dure la pipe, il commente de plus en plus mon cul.
- Je vais bien te baiser, ma salope ! Je vais te défoncer ton p’tit cul, tu vas voir !
Il me tient la tête des deux mains pour mieux me baiser la bouche. Sous l’effet du Poppers, j’avale sa queue sans plus aucune résistance. Il recule tout à coup ma tête pour libérer sa queue, me prends par les cheveux et m'installe sur le canapé, en levrette, la tête appuyée sur le dossier.
- Putain ! Je vais te défoncer le cul, je te jure !
L'ambiance est électrique. On dirait qu’il est en transe, en plein rut. Il me donne une grosse fessée pour commencer. Je ne peux m'empêcher de crier un peu.
- Ta gueule !
Et il me frappe la fesse à nouveau. Ça me chauffe terriblement. Je sens le Poppers faire son effet, je me sens totalement désinhibé. Je me sens une vraie femelle pour ce mâle. Il écarte mes fesses et me lèche le trou. C’est bien la première fois que je ressens du plaisir quand on me fait ça.
- Allez, donne ton cul, salope !
Il se redresse nerveusement et reprend la fiole de Poppers sur la table.
- Tiens ! Reprends ça, bien à fond !
Je m'exécute pendant qu'il force l’entrée de mon cul. Sa queue est si bonne. Je reprends une longue inspiration la narine collée au flacon. Ma tête s'écroule sur le dossier du canapé. Ça me chauffe terriblement et je ne pense qu'au sexe que je vais prendre. L'attente est de courte durée. D'une main, il me tire les cheveux en arrière et il me pénètre entièrement. Le Poppers m’ayant dilaté le cul, je prends un plaisir indescriptible de me faire baiser de la sorte. Il m'encule sans retenue et ne s'arrête qu'au fond de mon ventre. Je me donne à lui. Je lui suis totalement soumis et offert. Il me possède à tout point de vue. Il est debout face au canapé, une jambe au sol, l'autre à mes côtés, sur le canapé. Il me défonce comme un animal en rut. Les premiers coups sont presque violents. Plus il me baise et plus j'aime ça. Je sens que le Poppers permet d'aller plus loin. Je suis bien, je plane, je m'offre et je me fais baiser par un mâle puissant et dominant.
- Prends ça, ma salope ! Prends ça ! Ça rentre bien, hein ? T’aimes ça ?
Comme la dernière fois, il me donne des fessées pendant qu'il me baise sauvagement. Il m'insulte de tous les noms. Je sens mon corps totalement submergé par tant de plaisir, subjugué par le corps massif de cet homme. Il me donne alors un grand coup bien au fond qui me fait très mal. Je crie et tente instinctivement de me dégager.
- Où tu vas ?! Reste-là, salope ! Laisse-toi faire ! Je sais que t’aimes ça ! Recule en même temps que moi !
La douleur est toujours là et j’essaie à nouveau de me dégager le temps que la douleur s’estompe. Mais habile de son emprise, tout son corps m’empêche de bouger.
- Laisse-toi faire, je te dis ! Tu vas aimer ! Je vais te baiser comme un vrai mâle, moi, tu vas voir ! Bouge pas ! Laisse-toi faire !
Rien ne l’arrête. Il continue sa saillie sans ménagement pendant plusieurs minutes. Puis il s'allonge sur le sol en me serrant contre lui de façon à ce que sa queue reste en moi. Je comprends qu'il va falloir que je fasse ma part du job. Je suis empalé sur ce pieu qui me pénètre alors plus profondément. Il bouge son bassin pour créer de petits va-et-vient, me faisant sauter légèrement sur lui. L’effet du Poppers aidant, j’accélère le rythme. Je prends confiance et ses claques sur mes fesses m’y encouragent.
- Plus vite, salope ! Sens-la bien !
Notre position fait que je lui tourne le dos et je ne le vois donc pas pendant qu’il me baise. Je sens ses mains écarter mes fesses et je comprends qu'il aime mater mon cul et voir sa bite disparaître à l’intérieur.
Ça fait de longues minutes que je me fais véritablement défoncer. Mon corps et mon cul se sont habitués à cette saillie. Je suis devenu sa chose, sa femelle, son vide-couilles. Mais je fatigue dans cette position et il le sent. Il reprend alors les initiatives et m'ordonne de me relever et de m'allonger au sol.
- Allez ! Plus vite que ça ! Bouge ton cul un peu ! Dépêche-toi !
Il se branle comme un possédé pendant que je prends position. Je suis sur le dos. Il s'approche de moi, il m'attrape sèchement sous les genoux et relève mes jambes pour avoir une vue sur mon cul.
- Putain, je t'ai bien défoncée ! Si tu voyais ta chatte, ma salope !
Il me reprend sans aucune tendresse. Ça surprend à chaque fois et il recommence à me baiser le cul. C’est la première fois que je vois son visage pendant qu'il me baise. Je soutiens son regard figé dans le mien. Je sens que ça l'excite encore plus. Me baiser et me posséder en me regardant bien dans les yeux accentue et marque définitivement sa possession et sa dominance sur moi.
- Tu vas me faire jouir, salope !
Il accélère ses mouvements avant de se figer en poussant au maximum sa queue dans mon cul. Il opère alors quelques coups de reins pour finir de cracher tout son jus en moi. Puis il s'allonge complètement sur moi et commence de légers va-et-vient. Il m'écrasait de tout son poids. Je pose mes mains sur ses fesses pour l’encourager à continuer. On reste comme ça quelques secondes. Je sens en moi sa queue se détendre et il se retire enfin avant de se relever et de me regarder de toute sa hauteur. Je lis la satisfaction sur son visage. Mon corps ne répond plus, il m'a brisé. Je ne sens plus que mon cul. Je me touche doucement à cet endroit, je suis totalement ouvert. Il se met à rire.
- Je t'avais prévenue, ma pute !
Il reprend un verre de whiskey en me regardant bloqué au sol. Il s’assoit sur le canapé, dans une position de pleine satisfaction. Un bras au-dessus du dossier et les jambes bien écartées.
- T'as assurée, ma chatte. T’as été parfaite.
Je me redresse avec difficulté.
- Je connais des mecs qui seraient intéressés pour te défoncer comme je l'ai fait.
Ça me vexe un peu. Que Philippe laisse ses potes me baiser ne me plait pas vraiment mais passe encore. Mais que ces mêmes potes fassent de mêmes avec les leurs, ça va un peu trop loin pour moi.
- Ça t'intéresse ?
- Pas du tout !
- Comme tu veux. Comme ça, je te garde pour moi. Ta chatte est à moi maintenant ! Tu m'appartiens ! Alors faudra voir à mettre un peu Philippe sur la touche, t’es OK avec ça ?
Je le regarde sans répondre.
- J’ai pas envie qu’il te baise à ma place. Si je t’appelle pour que tu ramènes ta chatte ici et que t’es avec lui, ça va pas me plaire ! Alors faudra que t’arranges ça, OK ?
Je continue de le regarder sans savoir quoi répondre. Je sens la peur m’envahir.
- Pourquoi tu me regardes comme ça ? T’as plus de langue ?
- Tu sais que ça sera pas possible… Philippe ne laissera jamais faire…
- Sauf si tu fermes ta gueule et qu’il n’en sait rien.
- Si tu me veux, c’est à toi de régler ça avec lui…
- Bon, on verra ça plus tard ! Habille-toi maintenant, on se casse. J'ai rendez-vous dehors.
- Je peux passer par la salle de bain avant de m’habiller ?
- Tu te laveras chez toi ! Allez, bouge ton cul !
Et encore une fois, je m'exécute difficilement, récupérant petit à petit mes muscles jusqu'alors endoloris.
- Je te rappelle demain. T'es dispo demain, j’espère ?
- Oui…
- C'est bien, bonne réponse. Demain, je vais avoir une journée difficile au boulot alors je vais avoir besoin de me défouler.
Je me rhabille tant bien que mal. Je manque de tomber dans l'ascenseur, mes jambes ne me tiennent presque plus. Je rentre encore une fois totalement brisé. J’ai véritablement le cul en feu. Le chemin du retour me laisse le temps de réfléchir à cette situation. Je me rends compte que je me complais dans la soumission à cet homme, mais je ne peux réellement pas me donner à lui ; Philippe ne laissera jamais une telle chose arriver. Dois-je lui en parler ? Ou laisser les choses se dérouler d’elles-mêmes ? Pour l’heure, je ne suis sûr que d’une seule chose : la nuit sera de bon repos...

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