samedi 28 juin 2014

Les potes de Philippe : Emile


- 2004 -

Après une longue journée de boulot assez fatigante, je m’installe sur mon canapé dans l’idée de regarder de nouveaux épisodes d’une série que je découvre en DVD. A peine le premier épisode commencé, je reçois un message sur mon mobile de provenance inconnue. L’homme se présente de façon assez laconique. Il me dit avoir 47 ans, être actif, et habitant à presque 70km de Lyon. Il est de passage pour deux jours et doit passer la nuit ici dans un hôtel près de la gare de la Part-Dieu. Après avoir échangé quelques sms, je découvre qu’il a obtenu mon numéro de mobile par Philippe.
On se donne rendez-vous dans une heure chez moi. Il est déjà 21H30 et je me prépare à le recevoir.
Cinq minutes avant l’heure du rendez-vous, je reçois un nouveau sms m’avertissant qu’il arrivera en retard. Effectivement, je lui ouvre la porte à 23H00.
Je découvre alors un homme grand, très séduisant, cheveux blonds très court, des yeux d’un bleu profond et un large sourire sur les lèvres. Il est vêtu d’un jean serré moulant des cuisses musclées et d’un t-shirt blanc épousant à la perfection les formes d’un torse bien dessiné. Je jette un regard furtif au-dessous de la ceinture ou se dessine une belle bosse. Sa poignée de main est franche et virile. Je trouve cela très révélateur du tempérament d’un homme. Il s’appelle Emile. Et il a un accent indéterminable à couper au couteau.
Je lui propose un café qu’il s’empresse d’accepter. La conversation s’installe facilement et j’apprends de fait qu’il est ancien légionnaire. Il faut dire que pour son âge, le corps que je devine sous ses vêtements a l’air musclé et très ferme. Je ne peux m’empêcher de poser régulièrement mon regard sur la bosse de son jean. Il me semble que son paquet ne cesse de grossir au long de la conversation.
Mon intérêt pour son entre-jambe ne passe pas inaperçu.
- C’est ça qui t’intéresse ? me demande-t-il en posant sa main sur son sexe.
- Euh, oui… Enfin, non… Je veux dire…
Il m’adresse alors le sourire le plus craquant que j’aie jamais vu. Cet homme est vraiment très séduisant. Un charme sans pareil.
Il quitte le fauteuil dans lequel il était installé pour venir s’asseoir à côté de moi sur le canapé. Pour être honnête, contre moi serait plus juste. Il m’attire vers lui pour m’embrasser. La douceur de ses baisers me surprend et me fait plaisir. Il colle délicatement ses lèvres charnues contre les miennes ; sa bouche s’ouvre et sa langue cherche la mienne. Elles entament toutes deux une danse langoureuse, s’entourant l’une autour de l’autre.
Je n’ai pas l’habitude de ce genre de baiser. En général, je n’aime pas embrasser les hommes que je rencontre ; je ne peux m’empêcher d’y laisser quelques sentiments…
Nos mains s’activent. Chacun découvre du toucher le corps de l’autre, d’abord sur les vêtements puis en passant dessous pour le contact direct sur la peau. Il a une peau très douce ; je suis très agréablement surpris parce que, pour un ex-légionnaire, je m’attendais à sentir une peau épaisse et sèche. Même ses mains sont douces et elles glissent sur mon torse et sur mon dos avec délicatesse.
Il retire son t-shirt et je peux voir enfin son torse imposant recouvert d’une légère toison blonde. Mes mains parcourent ses pectoraux massifs sous cette peau tendre. Je pince légèrement ses tétons déjà érigés. Il soupir en murmurant qu’il aime ça. Je caresse son ventre légèrement bombé mais toujours très ferme. Il me plaque contre lui et mes mains découvrent son dos large et carré. C’est divin.
Il m’enlève mon t-shirt et ses mains descendent plus bas pour défaire mon pantalon. Et c’est uniquement en me dévorant du regard, nu devant lui, qu’il se lève pour se déshabiller entièrement. Il se retrouve nu devant moi, la queue en érection. Ma main droite remonte le long de sa large cuisse jusqu’à son entre jambe. Je caresse ce sexe tendu avec la paume de ma main. Mes doigts caressent le gland. Et je referme ma main sur son membre épais et dur comme de la pierre.
Il vient alors s’allonger sur moi, m’embrassant la bouche, les joues, le cou... Il descend sur mon torse et titille de sa langue mes tétons. Il descend encore et embrasse tendrement mon ventre. Enfin, il arrive au niveau de mon sexe qu’il commence par mordiller doucement avant de le prendre entièrement dans sa bouche. Je sursaute sans le vouloir. Je gémis de bien-être ; il y met toute son habileté. Je ferme les yeux pour apprécier encore plus sa fellation. Il lèche et gobe mes testicules. L’un après l’autre, puis les deux à la fois. Il laisse à plusieurs reprises parcourir sa langue au niveau de l’aine. Toutes ces actions me font gémir de plaisir. Cet homme promet une longue expérience sexuelle.
Il se redresse alors pour s’allonger à l’autre bout du canapé. Allongé sur le dos, les jambes largement écartées, il m’invite à venir le sucer. Je m’empresse d’empoigner sa queue pour la branler lentement. Je viens me glisser entre ses cuisses et j’approche mon visage de son membre. J’ouvre doucement la bouche et, de ma langue, je titille le bout du gland humide. Il frémit en lâchant quelques mots que je ne comprends pas. Puis, ma langue parcourt toute la longueur de sa queue et je fini par la prendre presque entièrement dans ma bouche. Je fais coulisser lentement mes lèvres resserrées sur toute la longueur.
- Oui, c’est bon ! Continue, tu fais ça trop bien !
Ses mots m’encouragent à continuer de plus belle. Malgré la grosseur et la longueur de sa queue, je m’applique à la prendre en gorge profonde. Il lâche des râles très bruyants. Il pose ses deux mains sur ma tête et commence un lent va-et-vient pour me baiser la bouche. Il profite de cette position de longues minutes, puis il devient plus ardent et se lève presque d’un bond. Il me repousse sur le canapé pour m’obliger à m’allonger.  Il se place sur moi et place l’une après l’autre mes jambes sur ses épaules. Il positionne sa queue entre mes fesses, juste à l’entrée de mon trou, et la fait glisser le long de ma raie, sans me pénétrer. C’est délicieux, je sens la grosseur de sa queue écarter progressivement mon trou à chaque passage. Je prends son sexe dans ma main et le dirige vers l’entrée de mon cul. Emile me regarde fiévreusement. Sa bite bien placée sur mon anus, il tente de me pénétrer mais n’y parvient pas ; son gland est trop large. Il vient alors me manger l’anus, dardant sa langue au plus profond qu’il le peut. Je sens mon trou bien ouvert à présent et je veux qu’il vienne en moi.
Il revient placer sa queue sur mon trou et là, enfin, son gland s’introduit en moi. L’entrée forcée, il enfonce sa queue le plus loin possible. Il recule et revient jusqu’à me pénétrer entièrement. Il soupire de satisfaction. Je sens les poils de son pubis chatouiller mes couilles tandis que les siennes viennent frapper mes fesses.
Allongé sur le dos, les jambes sur ses épaules, et coincé sous le poids de son corps, je ne peux pas bouger. Je m’habitue peu à peu à cette invasion. Je savoure cette sensation ; sentir cette queue chaude emplir mon cul.
Je prends une cadence plutôt brutale ; la tendresse dont il faisait preuve pendant les préliminaires semble oubliée. Je le regarde fixement dans les yeux. A chaque va-et-vient, je sens sa queue sortir presque totalement pour rentrer à nouveau très profondément en moi. Je gémis et lui respire très fort. Pendant de longues minutes, Emile s’active sur mon cul. Il bouge parfois son bassin de telle sorte à me donner de grands coups ; je suis fermement secoué à chaque fois.
Il prend mon sexe dans une main et le branle. Mon plaisir est tel que je ne tarde pas à jouir. Il entame alors des va-et-vient de plus en plus puissants. Il me regarde intensément. Je le sens se déchaîner progressivement sur moi à chaque coup de reins. Il se démène dans mon cul ; je prends un tel plaisir que j’en perds la tête. Il m’attrape les cuisses pour les plaquer sur son torse musclé et enfonce fortement sa queue en moi. Et dans des derniers coups de bite dévastateurs accompagnés de râle de plaisir, je sens son liquide chaud m’envahir.
- Ouais ! Je jouis, Nico !
Cette sensation exquise me provoque des soubresauts incontrôlables. Son sexe, toujours en moi, ne semble pas perdre de sa rigidité car il reprend quelques va-et-vient de la même ardeur.
J’endure sa virilité quelques minutes encore avant de le voir s’écrouler à ses côtés, épuisé. Nous restons comme ça un long moment, allongé l’un contre l’autre, à discuter. Il se colle derrière moi, tous deux allongés sur le côté, et me donne de tendres baisers dans la nuque. Sa main caressant du bout des doigts mon corps.
Puis il m’attrape par la mâchoire pour tourner ma tête vers lui et m’embrasse à pleine bouche. Je sens sa queue reprendre de la vigueur entre mes cuisses. Il ne tarde alors pas à me pénétrer encore une fois.
Je vis un moment de baise intense. Il me pénètre et me prend dans plusieurs positions. Moi allongé sur le ventre, les cuisses écartées par les siennes ; à quatre pattes, ses mains accrochant mes hanches fermement pour aller au plus profond ; sur le côté, une jambe relevée par sa main ferme ; couché sur le dos, les jambes relevées sur ses épaules comme on l’a fait plus tôt, ou tenues écartées par ses mains.
Emile est très endurant et il me baise ainsi pendant presque une heure encore. J’ai le cul maintenant tellement dilaté que sa queue glisse en moi comme si elle avait été faite pour me pénétrer. A chaque fois qu’il sent sa jouissance venir, il ralenti ou s’arrête quelques secondes pour reprendre de plus belle. C’est alors que, allongé à nouveau sur le dos, lui entre mes jambes écartées au maximum, dans des coups de rein d’une intensité inouïe, nous avons tous deux joui en poussant des râles et des gémissements de libération.
Il reste très longtemps allongé ainsi et pesant de tout son poids sur mon corps, toujours en moi, donnant de lents mouvements de va-et-vient.
- Il faut que j’y aille… Je dois me lever très tôt demain matin…
Il se retire en m’embrassant de plusieurs baisers.
Après une petite toilette rapidement improvisée, il se rhabille en me remerciant pour la soirée en ma compagnie. Il me demande s’il peut conserver mon numéro pour se revoir à l’occasion d’un autre passage sur Lyon. Evidemment, je lui dis qu’il est le bienvenu et qu’il peut passer quand il le veut. J’enfile vite fait mon pantalon pour le raccompagner à la porte. Il est presque 2H00 du matin, le sommeil sera court. Il me donne un long baiser sur le pas de la porte. Il me promet de se revoir pour passer encore un très bon moment.
Je ne sais pas grand-chose de lui mais je sais son nom, et il m’a aimé presque toute la nuit, mon légionnaire...

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