- 2004 -
La journée du lendemain se
passe plutôt calmement. J’essaie de ne pas trop penser à la situation dans
laquelle je suis tombé avec Luc. Ni à la peur et à l’accoutumance auxquelles il
a su me soumettre. Il est 17H00 quand je reçois un sms de sa part :
« J’ai envie de te défoncer comme hier soir. Viens chez moi à 19H. »
Les deux prochaines heures
allaient être longues. Les images de nos rencontres n'arrêtaient pas
d'apparaitre dans ma tête. J'ai dû avoir la gaule une bonne douzaine de fois à
force de m'imaginer dans les plus obscènes positions.
Je suis devant chez lui avec
cinq minutes d’avance. Comme je sais que je ne dois pas être en avance,
j’allume une cigarette avant de sonner à l’interphone à l’heure pile du
rendez-vous.
Cinq minutes plus tard, je
tape timidement à la porte de son appartement entr’ouverte à mon attention.
- Vas-y, rentre, me dit-il de
loin.
J’entre dans l’appartement et
me dirige vers le salon où le son du téléviseur se fait entendre. Je le trouve
assis dans son canapé, simplement vêtu d’un bas de survêtement gris et d’un
marcel blanc.
- Assied-toi, faut qu’on
parle !
Je m’avance timidement et
m’assois à côté de lui sur le canapé. Il pose aussitôt sa main droite sur ma
cuisse.
- Tu veux boire quelque chose
? Un whiskey ?
- Je veux bien…
Il se lève pour nous servir un
verre de whiskey à tout deux. Je le trouve étrange, comme s’il était gêné ou
mal à l’aise. Il ne me semble pas du tout excité. Beaucoup moins pressé de
sortir sa queue. Je m’inquiète ; c'est la première fois qu'il se montre
aussi gentil. Il revient avec les verres et me tend le mien.
- J'ai un pote qui a envie de
te rencontrer, ça ne te dérange pas ?
Je le regarde d’un air
surpris. Je sens un peu le piège ; je suis allé à bonne école avec
Philippe.
- Pourquoi veut-il me
rencontrer ?
- Je l'ai vu hier après que tu
sois parti et je lui ai raconté comment je te baise.
- Et ?
- Et je lui ai dit que tu
serais là ce soir.
- Et j’imagine que tu lui as
dit de venir pour me baiser aussi, c’est ça ?
Le ton légèrement énervé sur
lequel j’ai dit cette phrase change son humeur en une fraction de seconde.
- Bon, écoute bien,
salope ! Tu vas pas me faire honte et commencer à faire ta mijaurée devant
mes potes ! Si tu veux rentrer chez toi, la porte est par là ! A
condition que tu puisses juste arriver à la porte parce que je vais pas te
laisser partir comme ça ! Je te conseille de faire ce que je te demande
sans broncher ! Tu vas fermer ta gueule et te laisser faire, OK ?
J'avais bien compris depuis le
début que pour lui plaire et le satisfaire pleinement, il fallait lui obéir
sans condition. Je devais encore une fois repousser mes limites et cela allait
trop vite pour moi. Je suis à deux doigts de me lever pour partir quand la
sonnerie de l’interphone retentit et me fixe sur place.
- Ah ! La soirée va
commencer, dit-il de bon entrain en allant ouvrir à son pote.
Je l’entends entrouvrir la
porte et le regarde revenir calmement dans le salon. Il s’assoit à côté de moi
et avale une gorgée de whiskey. Quelqu’un frappe en même temps que la porte
s’ouvre.
- Vas-y, Paul ! Entre, on
t’attend !
L’homme apparaît dans
l’encadrement de la porte du salon. Il se tient droit. Il n’est pas très grand,
avec un physique plutôt trapu mais bien développé, très viril. Le regard
ténébreux ; il me dévore déjà des yeux. Je suis totalement tétanisé.
- Alors, t’en penses quoi,
demande Luc.
- Comme je les aime, t’as pas
menti. T’étais même en-dessous de la vérité. Putain, il doit passer de sacrées
soirées, Philippe, avec un morceau pareil !
Luc rit de la remarque de son
ami qui s’approche de moi en se touchant vulgairement l’entre-jambe. Etant
assis, je me retrouve face à une érection déformant un jean bien serré. Il me
caresse presque tendrement les cheveux et le visage. Je suis pétrifié de peur.
J’ai déjà été baisé par plusieurs hommes en même temps mais, pour l’heure, la
situation ne m’inspire pas confiance. Tout en continuant à me caresser, Paul
défait sa ceinture et les boutons de son pantalon.
- Tête un peu le biberon pour
voir de quoi t’es capable !
Je ne sais pas où je trouve la
force de mes mouvements. Je libère lentement sa queue du sous-vêtement dans
lequel elle semblait ne plus avoir assez de place. En effet, ce mec est monté
comme un taureau. J’ai rarement vu un sexe aussi beau et majestueux. Je le
prends d’une main et commence à lécher le gland qui s’impose à moi. Quelques
secondes suffisent pour que sa queue me baise la bouche en profondeur. Il
maintient ma tête contre lui avec sa main et bouge suffisamment du bassin pour
donner le rythme qui lui convient. Puis il s’immobilise en enfonçant sa queue
le plus loin possible dans ma gorge. Très vite, je manque d’air et j’arrive à
me dégager de son étreinte, recrachant sa queue dans une toux d’étouffement.
Luc m'attrape alors les cheveux et fait basculer ma tête en arrière. Il pose
fermement son autre main devant ma bouche.
- Tu vas te laisser faire, ma
belle. Tu vas m'obéir et te laisser baiser comme une bonne femelle, OK ?
Terrifié, j'approuve d'un
hochement de tête.
- Très bien. Vaut mieux que tu
sois d’accord, ce serait dommage de te violer pour qu’on puisse te baiser
tranquille. Moi et mon ami Paul, on va te bousiller la bouche et le cul, et
toi, tu vas te laisser faire, OK ?
Autre hochement de tête. Il a
prononcé ces phrases avec un calme sidérant.
Il pousse la table basse devant
nous pour la reculer un maximum du canapé.
- Mets-toi à quatre pattes, le
cul vers nous.
Je me mets en position, le cul
face à eux installés sur le canapé. Je ne peux donc plus les voir, ce qui
ajoute à mon inquiétude.
- T'as vu ce cul, Paul ? Regarde
ça !
Luc s’installe à côté de moi,
me caresse la fesse avant de me mettre une grosse fessée bien forte.
- Tu vois, dit-il à son ami.
Et une seconde fessée aussi
forte.
- Et elle adore ça, la salope !
Paul se lève d’un seul coup et
vient se placer à ma droite. Il me met directement des doigts dans la bouche
que je dois sucer de toute leur longueur. Ils ont un goût de cigarette plutôt
écœurant. De son autre main, il m’enfonce des doigts dans mon cul.
- Putain, je vais pas
regretter mon passage sur Lyon, dit-il.
Ils se mettent à rire ensemble
en échangeant plusieurs commentaires me concernant. Soudain, Luc me donne une
autre fessée.
- Lève-toi et allonge-toi sur
la table.
Je luis obéis. Il m’attache
alors chaque poignet à un pied de la table basse avec deux paires de menottes.
Je suis mal installé, complètement de travers sur la table. J'ai la tête collée
à la surface de la table dans un de ces coins. Pour que mon ventre soit bien
callé, je suis obligé d’écarter les jambes un maximum. Ce qui donne un bruyant
contentement aux deux hommes au-dessus de moi. Luc se positionne devant
moi ; j’ai la tête au niveau de ses genoux. Je suis persuadé qu’il se
prépare à me donner sa queue à sucer mais c'est Paul qui me la colle au fond de
la gorge en prenant sa place. Il commence à ma baiser la bouche lentement et
semble savourer la situation. Il n’est pas du tout hésitant dans son
comportement ; Luc lui a certainement tout raconté. Il se tient légèrement
accroupi, les deux mains posées sur la table sous mes bras tendus de chaque
côté et impose un va-et-vient régulier. Ma salive coule le long de mon menton
et j’essaie de lubrifier autant que je peux cette queue qui ne laisse aucun air
passer.
Au bout de plusieurs minutes
de ce traitement, je sens Luc m'écarter les fesses et commencer à me bouffe le
cul. C’est une chose que je n’aime pas habituellement mais, est-ce parce que je
suce une autre queue en même temps, je gémis et je tremble de partout. Paul me
tient maintenant par les cheveux et semble apprécier de me voir attaché à leur
merci.
- Vas-y, défonce-la pendant
qu'elle me pompe, ta pute !
Je tremblais de plus en plus.
Comme à son habitude, Luc m'encule sans aucune précaution, et sans patience. Aucune
retenue quand il s’agit de mon cul. Il colle juste son gland contre mon orifice
et ne s'arrête qu'une fois bien au fond. Je pousse un cri à peine retenu comme
la première fois mais, cette fois-ci, c’est un cri totalement estompé par la queue
qui me baise la bouche. La table fait des allers-retours sur le sol. Je suis
sauvagement abusé des deux côtés. Les coups de bites et les insultes s'abattent
sur moi avec violence. J'étais toujours bien attaché. Ils me baisent ainsi
pendant au moins dix bonnes minutes avant de s’arrêter sont tous les deux au
même moment, laissant un de mes hurlements s'échapper.
- Ouais ! T'es vraiment
une pute, tu sais ? dit Paul à mon attention.
Je suis toujours allongé sur
la table, attaché par les poignets et, dans cette position, il m’est impossible
de lever la tête assez haut pour voir son visage. Je commençais avoir mal aux
côtes tant la position est inconfortable.
- Putain ! A moi de la
bourrer, maintenant !
Luc me détache des pieds de la
table et m'installe sur le canapé, allongé sur le siège et la tête coincée
contre le dossier.
- Je veux t’entendre
gueuler ! me dit-il.
Il me redresse pendant que
Paul me doigte le cul avant d’y enfoncer sa queue d’un seul coup.
- Ouais, comme çà, dit-il en
me baisant.
A chacun leur tour, mon cul
leur est totalement offert. Ils me maintiennent de telle façon sur le canapé
qu'ils peuvent me défoncer sans retenue. Je me fais sodomiser avec force
pendant de longues minutes. Je ne peux m’empêcher cependant de gémir mon
plaisir. Je garde les yeux fermés la plupart du temps mais, quand je les ouvre,
je peux voir Luc me regarder avec satisfaction. Il semble fier de pouvoir
donner ce moment à son pote.
Paul, lui, ne cesse de me
baiser. Je le soupçonne d’avoir déjà joui en moi deux fois, mais ça ne semble
pas l’arrêter pour autant. De toute façon, il sait qu’il peut me baiser à
volonté et que Luc le laissera faire. Puis il se retire d'un coup de mon cul.
- Vas-y ! Ouvre ta gueule,
vite ! dit-il en chevauchant mon torse, à genoux sur le canapé.
J'ouvre grand la bouche mais il
n’a pas le temps d’y fourrer sa queue qu’il éjacule sur mon visage. Après
quelques giclées, il étale son sperme sur mon visage avec sa queue. Il finit
par me la mettre bien au fond de la bouche dans un long râle.
- Oh, putain, le pied !
Vas-y ! Nettoie bien !
Luc en profite pour venir me
baiser à son tour en remplaçant son pote. Il me pénètre d’un seul coup ;
sa queue entre sans aucune difficulté.
- Alors, t'en penses
quoi ? demande-t-il à Paul.
- Elle est bonne pour nous
suivre chez Max.
- J’y ai déjà pensé mais
Philippe le saura forcément, c’est risqué.
Paul se redresse et s’assoit à
côté de moi.
- On est pas obligé de dire à
Max qu’il est à Philippe.
Luc donne alors de violents
coups secs espacés de quelques secondes. Une bonne dizaine de coups de la sorte
avant qu’il ne se retire.
- C’est risqué, je trouve.
Mais ça vaut la peine d’y réfléchir, dit-il en me dévisageant étrangement.
- C’est qui, Max ? demandai-je
à Luc.
- Ferme ta gueule, toi !
On t'a rien demandé !
Luc ne quitte pas mon regard et
me la remet bien à fond. Il attrape mes chevilles pour me basculer à nouveau
sur le canapé ; sans le vouloir vraiment, je m’étais légèrement redressé pendant
qu’ils parlaient. Je prends de grands coups de bite tout au fond de mon ventre.
- On discutera de ton sort
plus tard. En attendant, tu vas me finir
et vite !
Il se retire aussitôt et me
présente sa queue à sucer.
- Lèche bien, salope !
Pendant près de cinq minutes,
Luc se laisse sucer sans aucun mouvement de sa part. C’est à moi de lui donner
du plaisir et de le satisfaire comme il le demande. Paul, assis en bout de
canapé, nous regarde en se caressant la queue sans toutefois bander pour
autant.
J’ai du mal à déglutir comme
il faut et ma salive commence à couler le long de mon cou quand Luc laisse
échapper tout son jus au fond de ma gorge.
Tout devient plus calme. Je
rejoins les deux hommes maintenant assis sur le canapé. J’allume une cigarette
discrètement en les écoutant discuter. Je ne dis rien jusqu’à ce que Paul me
pose une question :
- Ça t’a plu ? Moi, j’ai
pris mon pied, mon salaud.
Je réponds timidement que oui,
ça m’a plu. Mais que pourrais-je dire d’autre ? Paul n'arrête pas de me complimenter
sur mon corps, la douceur de ma peau, et ma capacité d’encaisser « les
coups de bite » aussi longtemps.
Au bout d’une demi-heure
environ, Paul se lève et se rhabille pour partir. Il nous laisse seuls en
précisant qu’il veut me revoir. Luc promet d’organiser une autre soirée très
prochainement.
Je me rhabille à mon tour dans
l’idée de partir également. Luc me parle alors de ce dénommé Max, un pote à lui,
qui organise des week-ends de partouzes en campagne plusieurs fois par an. Il a
l'habitude d'y aller souvent. Il me dit que les participants devaient amener
leur passif et qu’on irait lors du prochain week-end organisé. Malgré
l’engouement général pour ce genre de réunion, il m’avoue que tous ont beaucoup
de mal à renouveler les passifs qu’ils amènent et que ses potes seraient
surement ravis de me rencontrer. Mais il faut pour ça que je sois bien préparé parce
que les autres passifs ne sont jamais tendres avec les nouveaux. Il attend une
réponse de ma part, sans doute un consentement, mais je lui dis que je ferai toujours
ce qu'il me demande mais que je ne veux pas aller dans ce genre d’endroit.
La conversation monte
évidemment d’un ton ; ma réponse l’agace et il le fait savoir. Je n’écoute
qu’à moitié ce qu’il me dit ; je prends conscience que je ne reviendrai
pas le voir. Et, fait très rare de ma part, je lui mens en lui disant tout
simplement que j’accepte d’y aller avec lui. Il m'attrape alors par le cou et
me roule une énorme pelle très virile. J’ai l’impression qu’il perçoit quelque
chose et qu’il devine qu’il est en train de me perdre.
- Allez, c’est bon, tu peux
partir, dit-il. Je réfléchis et je te rappelle.
Je lui dis au revoir et sors
de chez lui sans même le regarder. Dans la rue, je reconnais avoir pris
beaucoup de plaisir encore une fois, mais l’idée d’une partouze me déplait. Ce
genre de partouze générale m’a toujours donné une impression de dépravation. C’est
trop pour moi. Ma décision est prise, je ne reverrai jamais Luc.
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