- 2004 -
Après une longue journée de boulot
assez fatigante, je m’installe sur mon canapé dans l’idée de regarder de
nouveaux épisodes d’une série que je découvre en DVD. A peine le premier
épisode commencé, je reçois un message sur mon mobile de provenance inconnue.
L’homme se présente de façon assez laconique. Il me dit avoir 47 ans, être
actif, et habitant à presque 70km de Lyon. Il est de passage pour deux jours et
doit passer la nuit ici dans un hôtel près de la gare de la Part-Dieu. Après
avoir échangé quelques sms, je découvre qu’il a obtenu mon numéro de mobile par
Philippe.
On se donne rendez-vous dans une heure
chez moi. Il est déjà 21H30 et je me prépare à le recevoir.
Cinq minutes avant l’heure du
rendez-vous, je reçois un nouveau sms m’avertissant qu’il arrivera en retard.
Effectivement, je lui ouvre la porte à 23H00.
Je découvre alors un homme grand, très
séduisant, cheveux blonds très court, des yeux d’un bleu profond et un large
sourire sur les lèvres. Il est vêtu d’un jean serré moulant des cuisses
musclées et d’un t-shirt blanc épousant à la perfection les formes d’un torse
bien dessiné. Je jette un regard furtif au-dessous de la ceinture ou se dessine
une belle bosse. Sa poignée de main est franche et virile. Je trouve cela très
révélateur du tempérament d’un homme. Il s’appelle Emile. Et il a un accent
indéterminable à couper au couteau.
Je lui propose un café qu’il s’empresse
d’accepter. La conversation s’installe facilement et j’apprends de fait qu’il
est ancien légionnaire. Il faut dire que pour son âge, le corps que je devine
sous ses vêtements a l’air musclé et très ferme. Je ne peux m’empêcher de poser
régulièrement mon regard sur la bosse de son jean. Il me semble que son paquet
ne cesse de grossir au long de la conversation.
Mon intérêt pour son entre-jambe ne
passe pas inaperçu.
- C’est ça qui t’intéresse ? me
demande-t-il en posant sa main sur son sexe.
- Euh, oui… Enfin, non… Je veux dire…
Il m’adresse alors le sourire le plus
craquant que j’aie jamais vu. Cet homme est vraiment très séduisant. Un charme
sans pareil.
Il quitte le fauteuil dans lequel il
était installé pour venir s’asseoir à côté de moi sur le canapé. Pour être
honnête, contre moi serait plus juste. Il m’attire vers lui pour m’embrasser. La
douceur de ses baisers me surprend et me fait plaisir. Il colle délicatement
ses lèvres charnues contre les miennes ; sa bouche s’ouvre et sa langue
cherche la mienne. Elles entament toutes deux une danse langoureuse, s’entourant
l’une autour de l’autre.
Je n’ai pas l’habitude de ce genre de
baiser. En général, je n’aime pas embrasser les hommes que je rencontre ;
je ne peux m’empêcher d’y laisser quelques sentiments…
Nos mains s’activent. Chacun découvre
du toucher le corps de l’autre, d’abord sur les vêtements puis en passant
dessous pour le contact direct sur la peau. Il a une peau très douce ; je
suis très agréablement surpris parce que, pour un ex-légionnaire, je m’attendais
à sentir une peau épaisse et sèche. Même ses mains sont douces et elles
glissent sur mon torse et sur mon dos avec délicatesse.
Il retire son t-shirt et je peux voir
enfin son torse imposant recouvert d’une légère toison blonde. Mes mains
parcourent ses pectoraux massifs sous cette peau tendre. Je pince légèrement
ses tétons déjà érigés. Il soupir en murmurant qu’il aime ça. Je caresse son
ventre légèrement bombé mais toujours très ferme. Il me plaque contre lui et
mes mains découvrent son dos large et carré. C’est divin.
Il m’enlève mon t-shirt et ses mains
descendent plus bas pour défaire mon pantalon. Et c’est uniquement en me
dévorant du regard, nu devant lui, qu’il se lève pour se déshabiller
entièrement. Il se retrouve nu devant moi, la queue en érection. Ma main droite
remonte le long de sa large cuisse jusqu’à son entre jambe. Je caresse ce sexe
tendu avec la paume de ma main. Mes doigts caressent le gland. Et je referme ma
main sur son membre épais et dur comme de la pierre.
Il vient alors s’allonger sur moi,
m’embrassant la bouche, les joues, le cou... Il descend sur mon torse et titille
de sa langue mes tétons. Il descend encore et embrasse tendrement mon ventre.
Enfin, il arrive au niveau de mon sexe qu’il commence par mordiller doucement avant
de le prendre entièrement dans sa bouche. Je sursaute sans le vouloir. Je gémis
de bien-être ; il y met toute son habileté. Je ferme les yeux pour apprécier
encore plus sa fellation. Il lèche et gobe mes testicules. L’un après l’autre,
puis les deux à la fois. Il laisse à plusieurs reprises parcourir sa langue au
niveau de l’aine. Toutes ces actions me font gémir de plaisir. Cet homme promet
une longue expérience sexuelle.
Il se redresse alors pour s’allonger à
l’autre bout du canapé. Allongé sur le dos, les jambes largement écartées, il
m’invite à venir le sucer. Je m’empresse d’empoigner sa queue pour la branler
lentement. Je viens me glisser entre ses cuisses et j’approche mon visage de
son membre. J’ouvre doucement la bouche et, de ma langue, je titille le bout du
gland humide. Il frémit en lâchant quelques mots que je ne comprends pas. Puis,
ma langue parcourt toute la longueur de sa queue et je fini par la prendre
presque entièrement dans ma bouche. Je fais coulisser lentement mes lèvres resserrées
sur toute la longueur.
- Oui, c’est bon ! Continue, tu fais ça
trop bien !
Ses mots m’encouragent à continuer de
plus belle. Malgré la grosseur et la longueur de sa queue, je m’applique à la
prendre en gorge profonde. Il lâche des râles très bruyants. Il pose ses deux
mains sur ma tête et commence un lent va-et-vient pour me baiser la bouche. Il
profite de cette position de longues minutes, puis il devient plus ardent et se
lève presque d’un bond. Il me repousse sur le canapé pour m’obliger à
m’allonger. Il se place sur moi et place
l’une après l’autre mes jambes sur ses épaules. Il positionne sa queue entre
mes fesses, juste à l’entrée de mon trou, et la fait glisser le long de ma raie,
sans me pénétrer. C’est délicieux, je sens la grosseur de sa queue écarter progressivement
mon trou à chaque passage. Je prends son sexe dans ma main et le dirige vers l’entrée
de mon cul. Emile me regarde fiévreusement. Sa bite bien placée sur mon anus, il
tente de me pénétrer mais n’y parvient pas ; son gland est trop large. Il vient
alors me manger l’anus, dardant sa langue au plus profond qu’il le peut. Je sens
mon trou bien ouvert à présent et je veux qu’il vienne en moi.
Il revient placer sa queue sur mon trou
et là, enfin, son gland s’introduit en moi. L’entrée forcée, il enfonce sa
queue le plus loin possible. Il recule et revient jusqu’à me pénétrer
entièrement. Il soupire de satisfaction. Je sens les poils de son pubis chatouiller
mes couilles tandis que les siennes viennent frapper mes fesses.
Allongé sur le dos, les jambes sur ses
épaules, et coincé sous le poids de son corps, je ne peux pas bouger. Je
m’habitue peu à peu à cette invasion. Je savoure cette sensation ; sentir cette
queue chaude emplir mon cul.
Je prends une cadence plutôt
brutale ; la tendresse dont il faisait preuve pendant les préliminaires
semble oubliée. Je le regarde fixement dans les yeux. A chaque va-et-vient, je
sens sa queue sortir presque totalement pour rentrer à nouveau très
profondément en moi. Je gémis et lui respire très fort. Pendant de longues
minutes, Emile s’active sur mon cul. Il bouge parfois son bassin de telle sorte
à me donner de grands coups ; je suis fermement secoué à chaque fois.
Il prend mon sexe dans une main et le
branle. Mon plaisir est tel que je ne tarde pas à jouir. Il entame alors des
va-et-vient de plus en plus puissants. Il me regarde intensément. Je le sens se
déchaîner progressivement sur moi à chaque coup de reins. Il se démène dans mon
cul ; je prends un tel plaisir que j’en perds la tête. Il m’attrape les
cuisses pour les plaquer sur son torse musclé et enfonce fortement sa queue en
moi. Et dans des derniers coups de bite dévastateurs accompagnés de râle de
plaisir, je sens son liquide chaud m’envahir.
- Ouais ! Je jouis, Nico !
Cette sensation exquise me provoque des
soubresauts incontrôlables. Son sexe, toujours en moi, ne semble pas perdre de
sa rigidité car il reprend quelques va-et-vient de la même ardeur.
J’endure sa virilité quelques minutes
encore avant de le voir s’écrouler à ses côtés, épuisé. Nous restons comme ça
un long moment, allongé l’un contre l’autre, à discuter. Il se colle derrière
moi, tous deux allongés sur le côté, et me donne de tendres baisers dans la
nuque. Sa main caressant du bout des doigts mon corps.
Puis il m’attrape par la mâchoire pour
tourner ma tête vers lui et m’embrasse à pleine bouche. Je sens sa queue reprendre
de la vigueur entre mes cuisses. Il ne tarde alors pas à me pénétrer encore une
fois.
Je vis un moment de baise intense.
Il me pénètre et me prend dans plusieurs positions. Moi allongé sur le ventre, les
cuisses écartées par les siennes ; à quatre pattes, ses mains accrochant
mes hanches fermement pour aller au plus profond ; sur le côté, une jambe
relevée par sa main ferme ; couché sur le dos, les jambes relevées sur ses
épaules comme on l’a fait plus tôt, ou tenues écartées par ses mains.
Emile est très endurant et il me baise
ainsi pendant presque une heure encore. J’ai le cul maintenant tellement dilaté
que sa queue glisse en moi comme si elle avait été faite pour me pénétrer. A chaque
fois qu’il sent sa jouissance venir, il ralenti ou s’arrête quelques secondes
pour reprendre de plus belle. C’est alors que, allongé à nouveau sur le dos,
lui entre mes jambes écartées au maximum, dans des coups de rein d’une
intensité inouïe, nous avons tous deux joui en poussant des râles et des
gémissements de libération.
Il reste très longtemps allongé ainsi
et pesant de tout son poids sur mon corps, toujours en moi, donnant de lents
mouvements de va-et-vient.
- Il faut que j’y aille… Je dois me
lever très tôt demain matin…
Il se retire en m’embrassant de
plusieurs baisers.
Après une petite toilette rapidement
improvisée, il se rhabille en me remerciant pour la soirée en ma compagnie. Il
me demande s’il peut conserver mon numéro pour se revoir à l’occasion d’un
autre passage sur Lyon. Evidemment, je lui dis qu’il est le bienvenu et qu’il
peut passer quand il le veut. J’enfile vite fait mon pantalon pour le
raccompagner à la porte. Il est presque 2H00 du matin, le sommeil sera court.
Il me donne un long baiser sur le pas de la porte. Il me promet de se revoir
pour passer encore un très bon moment.
Je ne sais pas grand-chose de lui mais
je sais son nom, et il m’a aimé presque toute la nuit, mon légionnaire...