lundi 28 juillet 2014

Les potes de Philippe : Serge


- 2003 -

Quand je me présente à Serge, il est en train de rentrer son mobilier d'extérieur. Il m'accueille avec un large sourire. Visiblement, il m'attendait. Il est bientôt trois heures du matin et j’accuse un grand coup de fatigue.
Il me propose de m'installer à l'intérieur à une table le long du mur. Je m'assois et l'observe empiler ses chaises, porter ses tables et ses parasols. Je détaille rapidement son physique, chemise blanche, les manches retroussées sur des avant-bras légèrement poilus. Ventre plat, un jeans bleu foncé taille basse avec une grosse ceinture. Les muscles du dos lui déforment la chemise à chaque fois qu'il lève un paquet de chaises. Il revient avec une série de six chaises empilées qui ne semblent pas lui peser. Il est sûrement plus fort que son physique fin ne le laisse supposer.
Il passe devant moi et va poser ses chaises dans un coin du bar. En revenant, il prend un verre et me propose de trinquer avec lui. J'accepte ; il me sert alors une triple dose de Whiskey. Il s'en prend un aussi qu'il descend cul sec en me faisant un clin d’œil.
- C'est pour nous échauffer un peu et te donner du courage, tu vas en avoir besoin. Question sexe, je suis très chaud comme mec. Bois-le d'un coup. Ça va te faire du bien !
Au moins, il est direct. Je savais pour quelle raison Philippe m’a demandé de venir voir cet homme aussi tard à son boulot, mais c’est la première fois qu’un pote à lui entre directement dans le vif du sujet dès la première rencontre. Je suis un peu nerveux et je bois mon triple whisky d’une seule gorgée. Il me reprend le verre et me sert la même dose en me disant de le déguster tranquillement le temps qu'il finisse son service.
Il ne traine pas à ranger le reste du mobilier. Je remarque que son jeans est déjà gonflé au niveau de la braguette et il se déplace dos à la rue pour éviter d'être remarqué. Il a une belle allure. Un petit côté macho dans la démarche qui ne me déplait pas. Il revient avec un lourd parasol et, en croisant mon regard, il s'arrête, enjambe le parasol et pousse le bassin en avant dans un mouvement très évocateur.
- Bientôt ton tour. Tu vas trinquer, mec !
Ses paroles l'excitent. Il montre qu'il est un dominateur et, comme toujours, cette attitude me fait un peu peur.
Il pose le parasol dans un coin, va chercher rapidement les dernières chaises, baisse les stores du café et en deux temps trois mouvements vient directement s'assoir sur la table en face de ma chaise cuisses bien écartées, ajustant l'énorme excroissance de son jeans. Je bois mon verre de whisky en ne perdant pas de vue cette bosse pointée vers moi. Il m’enlève le verre des mains et le pose sur la table à côté de sa cuisse musclée. Il m’attrape alors la tête et m’invite à venir frotter mon nez et mes joues sur sa bosse. Je le regarde par dessous avec un regard de soumission complète. Il répond par un sourire éclatant, quelque peu carnassier. Il m’appuie la tête dans le creux de sa cuisse droite et resserre les jambes pour m’emprisonner.
- Tu le sens bien mon zob ? Tu sens ce que tu vas prendre ? On a tout le temps qu’il faut. Plus personne ne va venir et personne m’attend chez moi.
Il écarte les cuisses et me plaque sa braguette sur la bouche. Il ôte lentement sa chemise.
- Tout ce que Philippe m’a dit sur toi m'a excité. J'y ai pensé toute la journée. Et je suis pas du genre à faire durer les préliminaires alors enlève-moi le jeans !
L'effet du whisky aidant, je frotte mon visage sur son entrejambe en admirant le torse qui se contorsionne au-dessus de moi. La chemise vole sur la table voisine. Prenant appui sur les bras, il s'installe confortablement sur la table, m'aidant par la seule action de ses cuisses à mieux coller son jeans. L'odeur est bonne et chaude. Son visage est radieux ; il me fixe en souriant, la bouche légèrement entrouverte, la langue gourmande dépassant du bord de sa lèvre inférieure.
Je défais chaque bouton de son jeans et laisse apparaître un slip blanc dans lequel est moulée sa queue en pleine érection. Il me regarde faire. J’enfonce voluptueusement la tête dans la masse moelleuse du sexe pour en évaluer la rigidité. C'est mieux qu'en rêve et je commence à bander. En réaction, il serre les cuisses sur ma tête et se tend de plaisir accentuant la compression de son engin entre la boucle de son ceinturon et mon visage. Je sens son corps vibrer et son pénis prêt à faire éclater l’élastique du slip.
- Allez ! Tombe-moi le jeans ! Vite ! Je tiens plus !
J’ai le visage écrasé sur le tissu au niveau de ses couilles. Avec une marque d’impatience, ses mains rejoignent les miennes pour m’aider. Le contact de sa peau me plait. Il se soulève en s’aidant d’une main et m’aide avec l’autre à baisser son jeans jusqu’aux cuisses. Toujours assis sur la table, il s'aide de ses bras musclés pour me ramener la face directement sur son érection. En prenant appui avec ses jambes sur le banc sur lequel je suis assis, il fait reculer la table pour se mettre debout face à moi. Il m'écrase de nouveau son slip sur la figure. Les à-coups qu'il donne sur ma tête aide son jeans à glisser le long de ses jambes.
Grâce au jeu de miroirs du bar, je peux voir du coin de l’œil la scène. Il est debout arcbouté, une main derrière le dos, cuisses tendues, regard pointé vers ma tête, s'appliquant à me presser son slip sur le visage. Il montre un grand sourire. Son pénis qui roule sur ma face se fraie tranquillement un passage vers la sortie. Son gland rosé apparait en me caressant le front. Il le presse fortement pour le décalotter à fond. Il ramène ses mains sur ma tête et me positionne les narines dessus. L'odeur de mâle est excitante. Il prend plaisir de ma soumission, rabaissant son slip à mi-cuisse et m'enjambe la tête de façon à me coincer la face dans son entrejambe, le nez dans les poils de ses testicules odorants. Son érection enfin libérée est tendue dans le prolongement de mes yeux. Il me regarde satisfait.
- T'aimes ça l'odeur du mâle au travail, hein ? Profites-en, je vais te malaxer quelques minutes pour faire monter la sève !
Il me frotte fermement ses couilles sur le visage en jouant des cuisses et en regardant les miroirs autour de nous. Je succombe au mouvement du bassin qu'il m’impose. La vue de son fessier, de ses cuisses en action et de son pénis tendu au-dessus de ma tête me fait bander aussi. Je lui caresse le dos des cuisses et il se tend de plaisir, la tête en arrière, les yeux fermés, amplifiant significativement la cadence de ses mouvements.
Soudain un puissant jet de sperme gicle au-dessus de ma tête et me retombe dans les cheveux. S'écartant légèrement et campant sur les deux jambes, il pointe son pénis humide sous mon nez.
- Ouvre la bouche, y’en a encore !
Mais à peine a-t-il prononcé ces mots qu’une deuxième giclée m’inonde la face.
Je refuse de le sucer tout de suite pour m’essuyer le visage. Je suis plutôt impressionné par l'engin qui cherche maintenant à me pénétrer la bouche. Je reçois sur ma joue droite un troisième jet. Il rigole de me voir engluer dans son sperme.
- Fallait être plus rapide, mon gars !
Il étale son sperme sur le visage avec sa queue avant qu'il ne coule sur moi. Puis il m’écrase de nouveau la tête sur son sexe. Le nez sur son pubis, je respire un cocktail d'odeurs de sueur et de sperme frais. C'est savoureux. La queue bien tendue, il décharge le reste de sa semence dans mon cou et dans l’encolure de ma chemise.
Je trouve assez surprenant d’éjaculer plusieurs jets avec autant d’intervalle, je n’avais jamais vu ça. Ayant bien frotté mon visage contre son pubis, il me redresse la tête et force le passage de ma bouche avec sa queue. Il en profite pour finir de se déshabiller en prenant bien soin de ne pas laisser sa queue s’échapper de ma bouche.
- Allez, suis-moi ! On va continuer dans la pièce en haut !
Et me prenant par la main, il m'entraîne vers l'escalier. J'espère qu'il ne va pas, comme Laurent l'autre fois, me faire monter à quatre pattes la tête serrée sur son sexe. Mais non, il monte les quelques marches rapidement, me laissant admirer ses fesses galbées et ses cuisses musclées.
Il m’entraine vers le fond de la pièce. Il y a une dizaine de tables de réception. La pièce a été refaite et richement décorée. Et ne ressemble en rien à ce que j’avais pu voir la première fois. Nous passons une porte et nous arrivons dans une petite chambre où se dresse un grand lit à baldaquin entouré de deux tables de chevets, une grande armoire, une commode, et deux fauteuils sous les fenêtres dont les rideaux ont été tirés. La chambre est également équipée d’une salle de bain décorée des miroirs. Il me semble évident que la chambre a été aménagée pour ses ébats.
- Allonge-toi sur le lit, on va jouer sérieusement maintenant.
Je m’allonge et le regarde évoluer dans la pièce. Il me lance un regard satisfait en se touchant la queue pour tenter de retrouver une bonne érection. Il monte sur le lit en ne me lâchant pas du regard. Il se positionne au-dessus de ma tête et s'accroupit lentement en se branlant. Il me laisse admirer son sexe qui retrouve en quelques secondes une taille plus que surprenante. Il m'applique délicatement son gland sur la bouche et me caresse les lèvres avec avant de forcer le passage et de s’y introduire presque entièrement. Je n’arrive pas à prendre sa queue dans son entier, il me faut m’habituer à sa taille, mais après quelques va-et-vient de sa part, je peux sentir les poils de son pubis sur mon nez. Il se retire cependant plusieurs fois pour me laisser reprendre ma respiration. A chaque pause, il me regarde droit dans les yeux, et quand mes yeux croisent les siens, il revient enfourner sa queue jusque dans ma gorge. Tout en restant en moi, il ajuste sa posture en avançant un peu et écartant bien les jambes pour se mettre au bon niveau.
Puis il se retire complètement et recule jusqu’à s’asseoir sur mon bassin. Il déboutonne ma chemise et, posant ses mains loin de part et d'autre de mes hanches, il vient déposer son pénis sur mon torse. Le contact de sa tige m'excite. Son corps nu et musclé me recouvre de plus près et amorce de petits va-et-vient. Je sens sur moi son corps en action, en appui sur les bras, les cuisses bien écartées pour mieux presser son pénis sur mon torse.
Au fur et à mesure que son pénis durcit, il commence à pousser des petits gémissements de plaisir en accélérant le rythme. La tête redressée et les bras tendus, j’admire tous les muscles de son torse et de ses épaules si bien dessinés dans l’effort. Je peux également sentir ses fesses musclées caresser mon ventre. Ses cuisses sont gonflées à bloc et il augmente sans cesse la pression contre mon buste. Entre cette pression de côté et le poids de son corps sur moi, je commence à avoir du mal à respirer. Ma tête disparait entre ses deux mains. Il se redresse légèrement pour se rapprocher de mon visage. Assis sur ma poitrine, il pointe son pénis sur ma bouche en faisant glisser de nouveau le gland sur mes lèvres et mes narines. Ses testicules viennent frôler mon cou. Il se contorsionne au-dessus de moi en observant ma réaction à l'insistance de la pression de son pénis sur ma bouche. Il ponctue une poussée une peu plus forte en se mettant en position pour faire des pompes.
- Allez ! Ouvre, mon mignon ! Suce-moi la queue !
Il commence alors à faire des pompes au-dessus de moi, me labourant le visage de son sexe, et au bout d'une dizaine de pompes, se couche sur moi en collant sa queue humide sur mon visage. Je lèche ses couilles poilues et parvient à en prendre une en bouche. Puis il glisse légèrement vers le bas en se frottant sur moi et approchant imperceptiblement son gland de ma bouche. Je le saisis au passage et commence à le sucer. Puis il s'enfonce très lentement, très doucement, jusqu’à ce que mon nez retrouve son pubis, ses couilles plaquées sous mon menton.
Il me baise à présent la bouche et je commence à saliver en essayant de suivre le rythme pour ne pas étouffer, inspirant du nez à chaque remonter de l'engin. Bien installé de cette posture au-dessus de moi, il se redresse et m'observe tout sourire en enfonçant son pénis plus profondément. La cadence s'accélère et son visage se crispe, bouche ouverte, au fur et à mesure que la tension augmente.
Soudain, il se cabre et ramène ses deux mains sur ma tête. Il m'enfonce au plus profond de ma gorge son pénis chaud et doux. J’ai le nez écrasé dans son pubis en sueur. Je l’entends alors râler au même moment qu’une série de giclée de sperme m’inonde la gorge. Le goût est amer et j’ai du mal à l’avaler.
Il relâche enfin son étreinte et s’assoit sur mon torse. Son pénis encore en partie dans ma bouche, il me regarde en souriant chaleureusement.
La sueur luit sur sa peau. Sa respiration est rapide. Il sent bon et rayonne de plaisir. Il me félicite de ma prestation, mais je n’ai pas le sentiment d’avoir fait grand-chose. Je le trouve beau, là, au-dessus de moi. Je continue de sucer son pénis et je garde encore quelques minutes son gland en bouche. Je ne perds pas une goutte de sa semence. Puis il relâche enfin sa musculature et se laisse tomber de tout son long à côté de moi.
Nous restons ainsi une bonne vingtaine de minutes à communier et discuter des fantasmes de l’un et de l’autre. Puis, sans prévenir, au milieu d’une phrase, il m’enjambe la tête et s'assoit au bord du lit. J’observe son dos musclé ; c'est un bel athlète. Il me regarde de côté et me dit qu'il va être temps de nous séparer. Il se lève, se rhabille lentement en m'invitant à faire de même. Il est poli mais directif. Il me raccompagne à la porte et, tout en me serrant la main, m'invite à revenir le voir souvent.

vendredi 11 juillet 2014