- 2002 -
Une semaine avant, après plusieurs heures passées à subir les assauts de
Philippe, j’ai osé lui dire que je ne voulais plus être à la disposition de ses
potes ; qu’ils soient des amis ou de simples connaissances. Je lui ai
avoué que certains prenaient des libertés que je n’aimais pas et que, dans tous
les cas, lui seul me suffisait. Sa réaction fut à la fois brève et très
surprenante : il m’a enlacé d’un bras en tapotant dans mon dos en disant
tout simplement qu’il comprenait. Puis, il est allé s’installer dans son canapé
pour regarder la télévision. Il m’a alors simplement dit que je pouvais partir
sans même lever un regard vers moi.
J’aurais dû me méfier de sa réaction. Je m’attendais à ce qu’il entre dans une
colère prompte à affirmer son autorité, contre quoi j’ai eu droit à une grande
compréhension pour le moins inattendue. J’aurais dû me douter que le retour de
bâton n’allait pas tarder à se faire sentir.
Me voilà, en ce samedi soir, encadré de quatre CRS, dans une espèce de
bolide de guerre en direction d’une destination qui m’est encore inconnue. Deux
à l’avant du véhicule et deux autres de chaque côté de moi à l’arrière.
C’est en sortant de chez moi une heure plus tôt pour rejoindre des amis au
cinéma qu’ils me sont tombés dessus et m’ont fait monter de force dans ce
véhicule que j’avais à peine eu le temps d’apercevoir. Ils m’ont demandé – ou
plutôt ordonné – de ne pas parler pendant le trajet et de ne pas essayer
d’attirer l’attention sur nous.
Puisqu’ils étaient des CRS, je me doutais bien que Philippe était encore
derrière tout ça et j’ai très vite eu l’intuition que c’était en réponse à ma
rébellion de l’autre soir.
- Bon, vous pouvez me dire ce qu’il se passe ? Vous êtes qui ?
Silence totale dans le véhicule.
- Pas les Renseignements, de toute évidence, ajoutai-je avec sarcasme.
- On t’a dit de la fermer, dit l’homme à ma gauche.
- Nous oblige pas à y mettre la force, rajoute celui à ma droite. Tu vas
assez souffrir comme ça pendant le week-end.
- Non, t’inquiète pas, continue l’homme de gauche, ils vont bien s'occuper
de toi, petit pédé.
Je ne comprends pas pourquoi il me dit ça et ça me terrifie.
- Pourquoi vous dites ça ?
- Ta gueule ! crie l’un des hommes à l’avant.
Le silence s’installe pendant quelques secondes avant que l’homme à ma
gauche se penche à mon oreille.
- Parce que même si on voit pas au premier abord que t’es gay, quand on
voit ton p’tit cul se pavaner sous nos yeux, on sait direct que toi, on t’a déjà
bien baisé profond.
Je m’éloigne légèrement en tournant la tête pour le regarder droit dans les
yeux.
- Et toi, t’as vu ça tout seul ? dis-je en le prenant de haut.
Il sourit alors d’un air narquois et tourne la tête pour plonger son regard
au travers de la vitre.
Ça aurait pu m'exciter qu'on parle de mon cul de cette façon mais, vu la
situation, j'ai plutôt peur de ce qu’ils pourraient me faire pendant le trajet.
Après deux heures de route, on arrive devant un bâtiment ressemblant à une
prison. Le véhicule pénètre dans les lieux, passant barrages et portes
métalliques comme si c’était quelque chose de routinier.
- Vous êtes sérieux, là ? On est où ? demandai-je la peur au
ventre.
- On t’a dit de fermer ta gueule ! Prononce encore un seul mot et je
t’assure que tu vas le regretter !
La voiture s’arrête et l’homme à ma droite descend en laissant la portière
ouverte.
- Descends ! m’ordonne l’homme à ma gauche.
Je descends donc du véhicule et l’homme prends mon bras pour m’emmener et
m’obliger à le suivre. Il y a des caméras partout mais personne d’autre que
nous à l’extérieur du bâtiment
On attend quelques secondes devant une porte qui s’ouvre après qu’une sonnerie
métallique retentisse. On entre et là, j’ai un moment de recul ; les lieux
ressemblent bien à une prison.
- Avance ! m’ordonne le CRS en me tirant par le bras.
Deux hommes s’approchent de nous.
- Je vous le laisse, leur dit le CRS. Tout est déjà organisé. Il est à vous
maintenant.
Les deux hommes me fouillent de la tête aux pieds. On me demande de déposer
tout ce que je porte sur moi à ce qui ressemble à un accueil. L’homme derrière
le comptoir range tous mes biens dans une boîte métallique ornée d’un numéro de
série. 741206.
Les deux gardes me demandent de les suivre et le CRS s’en va. Ils
m’emmènent devant une porte ouverte. A l’intérieur, juste un banc sur lequel
sont posés des vêtements pliés et emballés dans un sac plastique transparent.
- Change-toi ! Tu plies tes vêtements et tu les laisse sur le banc,
quelqu’un va venir les récupérer. Tu t’habille avec ce qui est dans le
sac ! T’as deux minutes montre en main ! Dépêche-toi !
- Vous savez que vous n’avez pas le droit de faire ça ? Si c’est une
arrestation, personne ne m’a lu mes droits ! Et si tout ça n’est qu’une...
mascarade, un coup monté, vous prenez des risques pour votre carrière,
croyez-moi !
- Ta gueule ! Tu fais ce qu’on te dit, sinon tu vas le
regretter !
Un des gardes me pousse à l’intérieur de la pièce et referme la porte
derrière moi.
Je me retrouve seul dans cette pièce froide, l’esprit totalement confus. Je
suis incapable de réfléchir calmement et sereinement à la situation. Je
commence sérieusement à paniquer. Je ne vois aucune raison de me retrouver
ici ; il me semble alors évident que Philippe est à l’initiative de tout
ça. Je m’assois sur le banc dans un soupir d’effondrement. Mes mains tremblent
un peu ; je les regarde sans pouvoir arrêter le tremblement. Je regarde le
sac plastique à côté de moi ; ça ressemble bel et bien à une combinaison
de détenu. Sur le sac, un numéro de série : 741206. Le même qu’à
l’accueil. Je commence à me déshabiller et suis les instructions qui m’ont été
données.
Le garde ouvre la porte quand je finis de m’habiller. Il prend mes
vêtements que j’ai glissé dans le sac plastique et le donne à son collègue qui
s’en va avec.
- Suis-moi !
Le garde me conduit vers un long couloir, puis, passé une porte, nous nous
retrouvons dans un grand hall où des dizaines de portes de cellules s’alignent
le long des murs sur trois niveaux. Nous montons jusqu’au dernier niveau et
longeons la passerelle jusqu’à une cellule.
- Mets-toi dos au mur !
J’obéis sans rien dire. Il ouvre la cellule et m’ordonne d’entrer.
A peine ai-je passé la porte que je reconnais un ancien voisin, Abdel. J'allais
souvent chez lui pour voir sa femme qui étais devenue comme une amie. Elle ne sortait
pas beaucoup et restait chez elle avec leur bébé. Malheureusement, il est entré
en prison dix mois après la naissance de son fils, et sa femme a été obligée de
déménager pour aller vivre avec sa famille.
Le gardien referme la porte derrière moi dans un vacarme résonnant.
Quelques voix se font entendre à l’extérieur ; je me dis que ce sont
quelques détenus mécontents d’avoir été réveillés par le bruit de porte.
- Oh ! Qu’est-ce tu fous là, toi ? Coup d’hallu ! J’aurais
jamais cru !
Abdel me sert la main et entoure son
bras autour de mes épaules en me plaçant face aux autres détenus. Trois autres
mecs se lèvent de leur couchette pour et me font face.
- Là, t’as James. Il est métis Algérien. On sait tous que c’est pas son
vrai nom mais il veut pas dire.
James a un faciès plus malgache qu’algérien. Les cheveux longs, très grand
de taille, muscles dessinés sur un torse semblant avoir été sculpté avec
minutie. Il a une larme tatouée juste au-dessous de l'œil droit.
- Là, c’est Akram. Marocain. Le plus jeune. On dirait même pas qu’il est
majeur. Un vrai bébé, dit-il en éclatant de rire.
- Va te faire foutre, enculé ! répond Akram apparemment contrarié par
la façon dont Abdel le présente.
C’est vrai qu’il fait très jeune. S’il n’était pas aussi grand, on pourrait
lui donner 15 ou 16 ans. Assez mince, les cheveux rasés, il ressemble à un vrai
lascar de cité : polo Lacoste, bat de survêt Lacoste, et chaussures Asics
sans lacets.
- Et ça, c’est Abdou, une vraie bête. Faut pas lui casser les couilles.
Abdou est noir, crâne rasé, grand et musclé ‘est vrai qu’il pourrait faire
peur si on le croisait dans une ruelle sombre en pleine nuit mais son regard semble
serein. Je remarque malgré tout qu’il me regarde de la tête aux pieds en
s’arrêtant très nettement vers mon entrejambe.
Je leur dis bonsoir timidement mais personne ne me répond.
- Ça, c’est ta couchette. C’est pas luxueux ici, faudra t’y faire.
Il y a trois lits simples et deux lits superposés. Le mien est le lit
inférieur des lits superposés. On dirait qu’il leur sert de canapé. Toute sorte
d’objets et magazines sont étalés sur le lit. Abdou les enlève pour les poser
sur la petite table à côté des lits.
- T’es là pour longtemps ?
- Je ne sais, Abdel. Je ne sais même pas ce que je fais là.
Abdel me regarde avec un sourire alors que les autres ne se gênent pas pour
se mettre à rire. James donne une tape sur l’épaule d’Akram en lui faisant un
clin d’œil.
- C’est Nicolas, ton prénom, c’est ça ? me demande Abdel.
- Ouais. Nico. T’as bonne mémoire, lui dis-je en souriant.
- Ecoute Nico, t’as vu comment t’es habillé ? Les mecs qui arrivent
ici habillés comme ça, on sait tous pourquoi ils sont là.
- Alors dis-le moi parce que je commence vraiment à flipper ! Ça veut
dire quoi tout ça ? Qu’est-ce qu’elle a, cette tenue ?
- T’inquiète, me dit Abdou. Rien de méchant.
Il me tire par le bras pour s’assoir avec mon sur ce qui est désormais mon
lit.
- Alors ? T’habite toujours au même endroit ?
- Non, j’ai déménagé depuis. Je suis sur les Pentes maintenant.
- Ah cool ! C’est bien là-bas. Y’a de l’animation.
- Ouais, si on veut...
Soudain, Abdou me tire du lit et me met à genoux devant lui. J'essaie de me
débattre mais rien à faire ; il est tellement fort que je suis incapable
de me défaire de ses mains me tenant fermement les épaules.
James et Akram se placent autour de moi et me tiennent la tête et les bras.
Abdou sort sa queue, grosse et longue. Je me débats comme je peux.
- Arrêtez ! Lâchez-moi !
Mais ils n’en font rien. Je regard Abdel qui détourne le regard et se lève
lui aussi. Là, je comprends qu’il ne me sera d’aucun secours.
A tour de rôle, tous les trois me mettent leur queue dans ma bouche. Ça ne
me plait pas. Leur queue sent fort. Le manque d’hygiène y est pour beaucoup,
mais cette odeur et ce goût de pisse et de transpiration me dégoûtent.
Ils me baisent la bouche avec ardeur, comme des bêtes enragées. Ils
poussent des râles à chaque coup de bite.
Maintenant vient le tour d’Abdel. Il se place devant moi ; je le
regarde avec colère mais il détourne son regard. Ce qui ne l’empêche pas de
prendre ma tête d’une main pour me fourrer sa queue dans la bouche de son autre
main. Etonnamment, j’aime le goût de sa queue. Une vraie queue de rebeu
circoncise longue et grosse, bien veinée, avec un gland bien arrondi.
Abdou passe alors derrière moi et me redresse pour avoir plus facilement
accès à mon cul. Il baisse mon pantalon et pose son gland sur mon trou. Il
essaie de forcer l’entrée sans succès. De mon côté, j’ai du mal à sucer Abdel
tellement l’énorme queue d’Abdou me fait peur. Ce dernier crache sur mon
cul ; je sens sa salive couler le long de ma raie. Il présente à nouveau
son gland qui entre progressivement. Je l’entends gémir alors que seul son
gland n’est enté.
J’entends l’un des mecs râler et je sens du liquide chaud tomber sur mon
dos. Je vois alors Akram grimper sur la couchette supérieure en disant quelque
chose que je ne comprends pas.
Abdou s’enfonce en moi centimètre par centimètre. Il m’attrape les hanches
de ses mains puissantes et finit par entrer totalement en moi. A ma grande
surprise, je n’ai pas mal comme je m’y attendais. Il me baise violemment et la
queue d’Abdel sort de ma bouche tellement les à-coups d’Abdou me secouent.
Abdel continue de se branler devant moi. James se place à côté de lui pour
en faire autant.
Je comprends pourquoi Abdou est surnommé « la bête », il me baise
comme un animal. Il rugit. Il râle. Quand il appuie son corps contre mon dos,
je sens même de la salive culer sur moi. Il se redresse et me pilonne le cul
sans retenue.
Sans m’y attendre, je reçois le foutre de James en pleine figure. Abdel,
lui, m’attrape la mâchoire pour m’ouvrir la bouche et éjacule plusieurs jets
sur ma langue et sur le visage. Puis il m’enfonce sa queue dans la bouche que
je suce en la sentant se ramollir doucement mais sans perdre de volume.
Abdou me serre les hanches en me plantant les ongles dans la peau. Il
m’enfonce fortement la queue au plus profond de moi et je sens qu’il jouit
abondamment. Malgré tout, il continue à donner de forts coups de rein en râlant
à chaque fois. Puis il se retire et me donne une claque sur les fesses, comme
pour dire que je me suis bien comporté. Il se rhabille et va directement
s’allonger sans dire un mot.
Abdel profite que je ne sois plus secoué par Abdou pour jouer avec ma
bouche. James est toujours là à se caresser la queue au-dessus de moi.
- C’est cool, t’as bien reçu, me dit Abdel en me caressant la joue. T’as
bien encaissé pour une première.
Il remballe sa queue et me tend la main pour m’aider à me relever. Je
l’ignore et me relève seul, les genoux et le cul endolori.
- La salope, elle bande, t’as vu ça ? crie Abdou depuis son lit.
Je remonte le bas de la combinaison, pousse Abdel et James pour me frayer
un passage entre eux et me réfugie sur mon lit.
Les deux hommes vont s’allonger sur leur lit respectif. Akram se penche
depuis le lit du haut pour me voir.
- T’as compris ce que ça veut dire, ta tenue ? Tout en bleu. C’est le
bleu du septième ciel.
Tous les quatre se mettent à rire. Je me blotti dos au mur en position du
fœtus. Et c’est bien après les entendre chacun ronfler ou respirer fortement,
signe qu’ils sont tous endormis, que je finis moi-même par m’endormir.
Je me réveille en sursaut par une masse qui immobile entièrement mon corps.
Abdou est allongé sur mon dos, son corps massif et musclé m’empêche de bouger.
Une de ses mains se pose sur ma bouche et redresse ma tête, ce qui lui permet
de m’interdire tout mouvement. De son autre main, il cherche avec difficulté à
baisser mon pantalon pour me caresser les fesses. Il parvient à introduire un
doigt dans mon cul.
- Laisse-toi faire, me souffle-t-il à l’oreille. Je bande comme un fou, je
veux ton cul.
Je sens sa queue sur mes fesses. Il cherche à positionner son gland à
l’entrée de mon trou et, d’un seul coup, je le sens s’enfoncer en moi. Son jus
que j’avais gardé en moi la veille facilite sûrement le passage. Je sens toute
la grosseur de sa queue en moi, sa puissance, et ça me donne un plaisir immense
instantanément. Je gémis de plaisir et je relâche mon corps sous les coups de
reins d’Abdou. Il me tient toujours aussi fermement mais il me baise lentement,
savourant le plaisir que lui donne mon cul offert.
- C’est trop bon, putain ! C’est trop bon ! grogne-t-il.
Le plaisir qu’il me donne est incroyable, mais il ne dure pas
longtemps ; il se plante en moi très profondément et je sens à nouveau
tout son jus m’envahir. Il relâche alors la pression qu’il exerçait sur moi et
son corps m’écrase comme un poids mord. J’ai un peu de mal à respirer.
- Putain, les gars, vous me donnez la trique dès le matin, là ! lance
Abdel.
Abdou se redresse et me donne une tape sur les fesses.
On entend tout à coup le verrou de la porte s’ouvrir. Deux gardes surprennent
Abdou en train de remonter son boxer et m’aperçoivent les fesses à l’air.
- Rhabille-toi, le rouquin ! lance l’un d’eux. Si tu veux pas te faire
violer en chemin !
Je me lève et me rhabille complètement mort de honte.
- Dépêche-toi ! On est pas là en touriste !
J’apprends en chemin que le Directeur me demande dans son bureau. On
arpente les couloirs et un escalier jusqu’à une porte fermée. L’un des deux
gardes frappe à la porte pendant que l’autre me dévisage avec un sourire aux
lèvres qui n’augure rien de bon. Le premier garde ouvre la porte tandis que le
second me pousse à l’intérieur de la pièce. Un homme, que je suppose être le
Directeur, se tient debout, le bord des fesses contre son bureau. Il se touche
l’entre-jambe et m’adresse un signe de tête.
- Allez, viens te mettre à genoux !
Comme je ne bouge pas, il ordonne à ses hommes de m’y forcer. Il prend en
main une feuille posée à côté de lui et la lit sans me regarder.
- Tu es ici sur la demande de Monsieur Philippe Grandjean pour t’être
rebellé aux exigences imposées et attendues et pour avoir exigé une liberté de
décision à l’encontre des ordres qui t’ont été donnés.
Les gardes m’obligent à me mettre à genoux devant le Directeur qui pose à
nouveau les yeux sur moi.
- Rien que ça. On dirait que tu as oublié quelle est ta place face aux
mâles et à ce qu’ils exigent de toi.
Il me regarde droit dans les yeux, me faisant comprendre qu’il attend une
réponse ou une explication de ma part.
- Pour en arriver là, ma... rébellion était légitime, je crois, dis-je en
regardant chacun des deux gardes avant d’affronter à nouveau le regard du
Directeur.
- Intéressant, dit-il en reposant la feuille sur son bureau. Mais ça ne t’a
pas empêché de jouer la salope dans ta cellule dès la première nuit.
- Comme si j’avais eu le choix...
Il défait alors sa ceinture et baisse son pantalon jusqu’au milieu des
cuisses.
- Tu veux avoir le choix ? Et bien, moi, je vais te donner un choix à
faire. C’est un choix très simple, à toi de voir. Tu te laisses faire, tu
obéis, et tu me suces comme une bonne salope, ou ça va être très douloureux
pour ta gueule.
Il sort sa queue de son slip. Elle est bien raide et veinée, et il la
dresse fièrement devant mon visage.
- Alors ? Tu décides quoi ?
Je regarde sa queue, ornée d’un gland magnifique. Je m’apprête à céder et
la prendre en bouche quand je reçois une claque de la part du Directeur.
- Tu décides quoi ?!?
- Je vais faire ce que vous demandez, Monsieur...
Il présente alors son gland à mes lèvres que j’entrouvre pour avaler sa
queue.
- Je vais te baiser la gueule ! Tu vas réapprendre à garder ta place,
salope !
Il ne me laisse pas le temps de m’habituer à sa queue ; il l’enfonce
directement dans ma gorge. Au bout de quelques minutes, je ne sens déjà plus ma
langue. La salive coule de ma bouche pour s’étaler sur le sol. Mais je finis
par ne plus contrôler ma déglutition et un relent me prend, m’obligeant à
recracher sa queue dégoulinant de salive.
- Voilà qui est mieux, salope ! Tu vas rentrer chez ton mâle en ayant
bien retenu la leçon !
Il m’attrape alors par le col pour me relever et me pousse contre son
bureau. Il tire sur mon pantalon pour le baisser et me claque les fesses assez
fortement. Je le supplie d’arrêter mais ma plainte est vaine.
- Tu vas la fermer, salope ! crie-t-il en me claquant l’arrière du
crâne.
Il enfonce sa queue dans mon cul sans même me préparer. La douleur qui
m’envahit me fait vaciller. Mes jambes se mettent à trembler. Je laisse
échapper des larmes silencieuses. Il pose fermement une main sur ma bouche pour
étouffer mes gémissements.
Quelques minutes plus tard, le Directeur gicle dans mon cul avec un râle de
satisfaction. Il se rhabille et passe directement de l’autre côté du bureau.
- Tu changes de cellule ! Les gardiens vont t’y accompagner. Et
j’espère pour toi que le message est bien passé et que tu auras bien retenu la
leçon. Si tout se passe bien, on n’aura pas à se revoir.
Je me rhabille, le corps endolori.
- Messieurs, lance le Directeur à l’attention des gardes en faisant un
geste de la main leur signifiant de me faire sortir.
Un des gardes m’attrape le bras pour m’entrainer dans le couloir. Nous
marchons jusqu’à la cellule 4125.
A l’intérieur, un homme
est assis sur une chaise, accoudé à une petite table, en train de boire un café.
- Salut, Simon, dit l’un
des gardes. Tu seras pas tout seul cette nuit.
La porte de la cellule se
referme derrière moi. Une forte odeur de transpiration masculine emplie la
pièce. L’homme, d’une quarantaine d’années, noir de peau, le crâne rasé, est
habillé d’un débardeur gris et d’un bas de jogging noir. Ses bras sont couverts
de tatouages. Il me sourit d’un air mauvais en m’indiquant d’un signe de tête
lequel des deux lits sera le mien. Je ne prononce pas un mot et vais m’asseoir
sur le lit qui m’est attribué.
- Comment tu
t’appelles ? demande-t-il.
La voix est grave. Je réponds
sans même lever le regard.
- Nico. J’imagine que toi,
c’est Simon ?
- Ouais. Par contre, va
falloir que tu me regardes quand tu me parles. T’as intérêt de me respecter si
tu veux que ça se passe sans trop de problèmes pour toi.
Je le regarde alors.
Surpris par cette remarque et, je l’avoue, un peu effrayé du ton de sa voix.
- Excuse-moi, je ne
voulais pas être impoli. C’est juste que... je réfléchissais. Je ne voulais pas
te manquer de respect, vraiment. Je ne m’en suis pas rendu compte.
Il allume une cigarette et
continue de boire son café tout en continuant à me regarder des pieds à la
tête. Je baisse les yeux et me fais le plus petit possible. Le silence est
gênant.
Simon se lève. Je trahi ma
peur avec un mouvement de recul qui ne passe pas inaperçu. Il traverse la
cellule jusqu’aux toilettes. Je me rends compte qu’il s’agit d’un colosse
d’1m90 au moins et très musclé. Il me semblait beaucoup moins imposant quand je
suis entré, et il émane de lui une puissance masculine qui m’intimide.
Devant la cuvette, il sort
sa queue et urine bruyamment. Je suis hypnotisé par la longueur de son sexe. Je
n’en ai jamais vu de si long et si large. Quand il a fini, il la secoue, la
remballe et se retourne en souriant.
Simon va s’allonger sur
son lit et prend un livre. Je m’allonge alors sur mon lit, épuisé par ces
dernières heures. Je ferme les quelques minutes, mais quand je les rouvre,
Simon a baissé son livre et me regarde en se caressant l’entre-jambe. Je
referme les yeux aussitôt. Je me demande juste combien de temps il va prendre
pour me baiser à son tour et, sans m’en rendre compte, m’endors en quelques
secondes.
Quand je me réveille deux
heures plus tard, Simon n’est plus dans la cellule. Je suis soulagé d’avoir pu
dormir tranquillement. J’avais peut-être de mauvais à priori sur lui ; il
n’est peut-être pas comme les autres ici. Il est évident que cet endroit n’est
pas une prison, mais alors qu’est-ce que c’est exactement ? Ce n’est pas
non plus un centre de détention. Un centre de correction ? Je ne pense pas
que l’Etat dirige et cautionne un tel endroit. Sans doute en lieu privé où les
hommes comme Philippe peuvent laisser libre cours à leurs fantasmes et à leur
vraie nature. Mais les détenus le sont-ils réellement ? Il y en a
certainement d’autres comme moi, dans cette situation, envoyés ici par leur
mâle pour nous punir de choses et d’autres, mais qui sont les autres
détenus ? Que font-ils ici ? Et sont-ils là de leur propre gré ou
sont-ils emmenés ici en détournant le système pour leur éviter la vraie prison
après des faits répréhensibles divers ? Servant de la sorte un but
purement sexuel pour ceux qui dirigent cet endroit ? En étant CRS,
Philippe serait bien placé pour réaliser ce genre de choses avec des amis flic
ou magistrat, que sais-je ?
Mais l’autre question que
je me pose est combien de temps on va me retenir ici. On peut dire que Philippe
sait mettre à profit toutes les ressources dont il peut disposer.
Je suis toujours assis sur
mon lit quand j’entends la porte s’ouvrir. Sans réfléchir, et somme toute sans
aucune raison, je m’allonge vite fait pour faire semblant de dormir
J’entends un gloussement au-dessus
de moi. Puis, je sens tout à coup un corps s’allonger et se coller à moi dans
mon lit. Je me redresse aussitôt, mais Simon me retient contre lui.
- Chut...
Simon passe par-dessus moi
en me tenant fermement allongé face au matelas et prend place derrière moi. Il
me pose sa large main sur ma bouche et glisse sa seconde main sous l’élastique
de mon boxer et entre directement un doigt dans mon anus.
- C’est tout serré, dit-il
Va falloir qu’on s’occupe de cette chatte pour l’élargir un peu.
Je n’ose plus bouger.
Simon fait tourner son doigt en moi, ce qui me laisse échapper un gémissement.
- T’as l’air d’aimer ça,
ma salope ! Je vais faire de toi ma chienne, tu vas voir.
Il continue à jouer avec
son doigt dans mon cul.
- Viens me téter un peu la
queue maintenant !
Il me tire la tête vers le
bas de son pantalon et sort de sa braguette son sexe en érection qu’il
décalotte sous mon nez. Une odeur âcre s’en échappe.
- Vas-y, suce !
J’avale ce gland sombre.
Je sens sa queue se contracter dans ma bouche. Et au bout de quelques secondes
seulement, Simon pousse un râle et m’envoie de longs jets dans la bouche.
- Avale tout ! T’as
besoin de vitamines, lâche-t-il dans un rire sonore.
Je ne comprendrai jamais
toutes les absurdités que les mecs me sortent quand ils parlent de leur queue
ou de leur sperme. Et le coup des vitamines, on ne me l’avait jamais fait...
Il se lève et va s’asseoir
à la table pour se servir un café soluble pendant que je remonte mon pantalon en
me recroquevillant sur mon lit. Pendant que l’eau chauffe dans la bouilloire, Simon
ne me lâche pas du regard.
- J’espère qu’on va te
laisser là longtemps, ma salope. Je vais faire de toi ma femme.
Je ne réagis pas à ces
mots.
- Oh ! Tu me regardes
quand je te parle ! me lance-t-il.
Prostré sur mon lit, je
redresse la tête vers lui.
- Tu vas être ma femme
ici, t’as compris ? me demande-t-il.
- Oui...
Je baisse la tête, le goût
de son sperme en bouche.
J’entends Simon faire du
bruit et s’affairer dans la cellule mais je ne prête pas attention à lui.
- Allez, viens me
sucer !
Je fais comme si je ne l’entendais
pas.
- Je le répéterai pas deux
fois ! Viens me sucer, salope !
Je me lève et m’approche
de lui. Toujours assis à table, il descend son pantalon jusqu’aux chevilles. Sa
grosse queue noire est déjà en érection. Son sexe sent toujours aussi fort.
- Tu vas t’en occuper avec
ta gueule !
Il tire ma tête vers lui
et j’avale sa grosse queue. Timidement tout d’abord, puis la situation commence
à m’exciter.
- Ouais ! Tu suces
bien, salope ! Allez, mets-la bien au fond de ta gorge !
Ma queue se dresse malgré
moi et, bien sûr, il s’en aperçoit.
- C’est qu’elle est
excitée par ma queue, la salope ! Regarde-moi ça, elle a le clito qui
gonfle ! Tu mouilles du cul aussi ?
Avant que je puisse dire
quoi que ce soit, il me retourne de ses mains puissantes, descend mon pantalon
et écarte mes fesses. Il crache sur une de ses mains et étale sa salive sur mon
trou. Il y glisse deux doigts directement.
- Voilà, c’est bien
lubrifié !
Il se lève brusquement, m’empoigne
la nuque et me plaque contre la table. Sans plus de ménagement, il m’enfonce sa
queue jusqu’à la garde. Malgré la grosseur de sa queue, elle entre sans difficulté
en moi, mais j’essaie quand même de me débattre.
- Non, arrête ! lui
dis-je.
- Ta gueule ! Ça fait
mal au début mais moi, ça me fait du bien ! T’es trop bonne, petite
pute !
Ma chatte me brule sous
les coups de boutoir qu’il ne cesse rythmer. Je gémis de plaisir tellement sa
queue s’enfonce au plus profond de mes entrailles. Une douce chaleur remonte
jusqu’à mes joues. Simon, lui, ne cesse de me baiser en essayant à chaque fois
d’aller encore plus loin en moi.
- Ben voilà ! Je savais
que t’aimais ça ! Elle est bonne, ma queue, salope ?
Comme je ne réponds pas, il
me donne une claque derrière la tête.
- Réponds, salope !
Dis-le que t’aimes ça !
- J’aime ça...
- Putain, la salope !
Et il continue ce
traitement pendant une bonne vingtaine de minutes avant d’éjaculer tout au fond
de mon cul.
- Je sens qu’on va bien
s’amuser tous les deux, dit-il en se retirant.
C’est alors que le bruit
du verrou se fait entendre. Simon se rhabille et s’assoit vite fait sur la
chaise. Quand le garde ouvre la porte, je n’ai pas encore fini
de remonter mon pantalon.
- La fête est finie ! lance-t-il. La putain, tu sors !
Je regarde Simon en le défiant.
- Moi, je crois que tu vas devoir t’amuser tout seul.
Son regard est mauvais. Je ne perds pas une seconde de plus et je suis le
garde dans le couloir.
A partir de cet instant, je suis à la fois soulagé et inquiet mais les
choses se déroulent sans problème. On me remet mes vêtements et mes objets
personnels. J’ai peur qu’on me dise qu’il y a eu une erreur et qu’on m’oblige à
y retourner.
Une fois habillé et prêt à sortir, un garde me demande de le suivre dans un
bureau. Philippe m’y attend. Il me regarde avec un grand sourire.
- Je suis venu te sortir de là. J’espère que ça n’a pas été trop dur pour
toi ?
- Non, c’est plus cool que le Club Med ici...
Philippe se fige devant moi. Il ajuste mon col et me donne une petite
claque qui se veut amicale.
- N’en rajoute pas, me dit-il tout bas. Je peux encore partir tout seul.
Je le regarde dans les yeux, puis baisse la tête.
- Pardonne-moi... Je suis fatigué...
Il entoure son bras autour de mon cou et m’entraine dans le couloir.
- Allez, viens. Je te ramène.
Le voyage a été très silencieux entre nous. Seule la musique à la radio donnait
un peu de vie au trajet.
Avant d’arriver à l’entrée de Lyon, Philippe défait sa braguette, sort sa
queue et, sans dire un mot, je me penche vers lui pour le sucer.
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