jeudi 21 mai 2015

Centre de correction en Auvergne

- 2002 -

Une semaine avant, après plusieurs heures passées à subir les assauts de Philippe, j’ai osé lui dire que je ne voulais plus être à la disposition de ses potes ; qu’ils soient des amis ou de simples connaissances. Je lui ai avoué que certains prenaient des libertés que je n’aimais pas et que, dans tous les cas, lui seul me suffisait. Sa réaction fut à la fois brève et très surprenante : il m’a enlacé d’un bras en tapotant dans mon dos en disant tout simplement qu’il comprenait. Puis, il est allé s’installer dans son canapé pour regarder la télévision. Il m’a alors simplement dit que je pouvais partir sans même lever un regard vers moi.
J’aurais dû me méfier de sa réaction. Je m’attendais à ce qu’il entre dans une colère prompte à affirmer son autorité, contre quoi j’ai eu droit à une grande compréhension pour le moins inattendue. J’aurais dû me douter que le retour de bâton n’allait pas tarder à se faire sentir.
Me voilà, en ce samedi soir, encadré de quatre CRS, dans une espèce de bolide de guerre en direction d’une destination qui m’est encore inconnue. Deux à l’avant du véhicule et deux autres de chaque côté de moi à l’arrière.
C’est en sortant de chez moi une heure plus tôt pour rejoindre des amis au cinéma qu’ils me sont tombés dessus et m’ont fait monter de force dans ce véhicule que j’avais à peine eu le temps d’apercevoir. Ils m’ont demandé – ou plutôt ordonné – de ne pas parler pendant le trajet et de ne pas essayer d’attirer l’attention sur nous.
Puisqu’ils étaient des CRS, je me doutais bien que Philippe était encore derrière tout ça et j’ai très vite eu l’intuition que c’était en réponse à ma rébellion de l’autre soir.
- Bon, vous pouvez me dire ce qu’il se passe ? Vous êtes qui ?
Silence totale dans le véhicule.
- Pas les Renseignements, de toute évidence, ajoutai-je avec sarcasme.
- On t’a dit de la fermer, dit l’homme à ma gauche.
- Nous oblige pas à y mettre la force, rajoute celui à ma droite. Tu vas assez souffrir comme ça pendant le week-end.
- Non, t’inquiète pas, continue l’homme de gauche, ils vont bien s'occuper de toi, petit pédé.
Je ne comprends pas pourquoi il me dit ça et ça me terrifie.
- Pourquoi vous dites ça ?
- Ta gueule ! crie l’un des hommes à l’avant.
Le silence s’installe pendant quelques secondes avant que l’homme à ma gauche se penche à mon oreille.
- Parce que même si on voit pas au premier abord que t’es gay, quand on voit ton p’tit cul se pavaner sous nos yeux, on sait direct que toi, on t’a déjà bien baisé profond.
Je m’éloigne légèrement en tournant la tête pour le regarder droit dans les yeux.
- Et toi, t’as vu ça tout seul ? dis-je en le prenant de haut.
Il sourit alors d’un air narquois et tourne la tête pour plonger son regard au travers de la vitre.
Ça aurait pu m'exciter qu'on parle de mon cul de cette façon mais, vu la situation, j'ai plutôt peur de ce qu’ils pourraient me faire pendant le trajet.
Après deux heures de route, on arrive devant un bâtiment ressemblant à une prison. Le véhicule pénètre dans les lieux, passant barrages et portes métalliques comme si c’était quelque chose de routinier.
- Vous êtes sérieux, là ? On est où ? demandai-je la peur au ventre.
- On t’a dit de fermer ta gueule ! Prononce encore un seul mot et je t’assure que tu vas le regretter !
La voiture s’arrête et l’homme à ma droite descend en laissant la portière ouverte.
- Descends ! m’ordonne l’homme à ma gauche.
Je descends donc du véhicule et l’homme prends mon bras pour m’emmener et m’obliger à le suivre. Il y a des caméras partout mais personne d’autre que nous à l’extérieur du bâtiment
On attend quelques secondes devant une porte qui s’ouvre après qu’une sonnerie métallique retentisse. On entre et là, j’ai un moment de recul ; les lieux ressemblent bien à une prison.
- Avance ! m’ordonne le CRS en me tirant par le bras.
Deux hommes s’approchent de nous.
- Je vous le laisse, leur dit le CRS. Tout est déjà organisé. Il est à vous maintenant.
Les deux hommes me fouillent de la tête aux pieds. On me demande de déposer tout ce que je porte sur moi à ce qui ressemble à un accueil. L’homme derrière le comptoir range tous mes biens dans une boîte métallique ornée d’un numéro de série. 741206.
Les deux gardes me demandent de les suivre et le CRS s’en va. Ils m’emmènent devant une porte ouverte. A l’intérieur, juste un banc sur lequel sont posés des vêtements pliés et emballés dans un sac plastique transparent.
- Change-toi ! Tu plies tes vêtements et tu les laisse sur le banc, quelqu’un va venir les récupérer. Tu t’habille avec ce qui est dans le sac ! T’as deux minutes montre en main ! Dépêche-toi !
- Vous savez que vous n’avez pas le droit de faire ça ? Si c’est une arrestation, personne ne m’a lu mes droits ! Et si tout ça n’est qu’une... mascarade, un coup monté, vous prenez des risques pour votre carrière, croyez-moi !
- Ta gueule ! Tu fais ce qu’on te dit, sinon tu vas le regretter !
Un des gardes me pousse à l’intérieur de la pièce et referme la porte derrière moi.
Je me retrouve seul dans cette pièce froide, l’esprit totalement confus. Je suis incapable de réfléchir calmement et sereinement à la situation. Je commence sérieusement à paniquer. Je ne vois aucune raison de me retrouver ici ; il me semble alors évident que Philippe est à l’initiative de tout ça. Je m’assois sur le banc dans un soupir d’effondrement. Mes mains tremblent un peu ; je les regarde sans pouvoir arrêter le tremblement. Je regarde le sac plastique à côté de moi ; ça ressemble bel et bien à une combinaison de détenu. Sur le sac, un numéro de série : 741206. Le même qu’à l’accueil. Je commence à me déshabiller et suis les instructions qui m’ont été données.
Le garde ouvre la porte quand je finis de m’habiller. Il prend mes vêtements que j’ai glissé dans le sac plastique et le donne à son collègue qui s’en va avec.
- Suis-moi !
Le garde me conduit vers un long couloir, puis, passé une porte, nous nous retrouvons dans un grand hall où des dizaines de portes de cellules s’alignent le long des murs sur trois niveaux. Nous montons jusqu’au dernier niveau et longeons la passerelle jusqu’à une cellule.
- Mets-toi dos au mur !
J’obéis sans rien dire. Il ouvre la cellule et m’ordonne d’entrer.
A peine ai-je passé la porte que je reconnais un ancien voisin, Abdel. J'allais souvent chez lui pour voir sa femme qui étais devenue comme une amie. Elle ne sortait pas beaucoup et restait chez elle avec leur bébé. Malheureusement, il est entré en prison dix mois après la naissance de son fils, et sa femme a été obligée de déménager pour aller vivre avec sa famille.
Le gardien referme la porte derrière moi dans un vacarme résonnant. Quelques voix se font entendre à l’extérieur ; je me dis que ce sont quelques détenus mécontents d’avoir été réveillés par le bruit de porte.
- Oh ! Qu’est-ce tu fous là, toi ? Coup d’hallu ! J’aurais jamais cru !
 Abdel me sert la main et entoure son bras autour de mes épaules en me plaçant face aux autres détenus. Trois autres mecs se lèvent de leur couchette pour et me font face.
- Là, t’as James. Il est métis Algérien. On sait tous que c’est pas son vrai nom mais il veut pas dire.
James a un faciès plus malgache qu’algérien. Les cheveux longs, très grand de taille, muscles dessinés sur un torse semblant avoir été sculpté avec minutie. Il a une larme tatouée juste au-dessous de l'œil droit.
- Là, c’est Akram. Marocain. Le plus jeune. On dirait même pas qu’il est majeur. Un vrai bébé, dit-il en éclatant de rire.
- Va te faire foutre, enculé ! répond Akram apparemment contrarié par la façon dont Abdel le présente.
C’est vrai qu’il fait très jeune. S’il n’était pas aussi grand, on pourrait lui donner 15 ou 16 ans. Assez mince, les cheveux rasés, il ressemble à un vrai lascar de cité : polo Lacoste, bat de survêt Lacoste, et chaussures Asics sans lacets.
- Et ça, c’est Abdou, une vraie bête. Faut pas lui casser les couilles.
Abdou est noir, crâne rasé, grand et musclé ‘est vrai qu’il pourrait faire peur si on le croisait dans une ruelle sombre en pleine nuit mais son regard semble serein. Je remarque malgré tout qu’il me regarde de la tête aux pieds en s’arrêtant très nettement vers mon entrejambe.
Je leur dis bonsoir timidement mais personne ne me répond.
- Ça, c’est ta couchette. C’est pas luxueux ici, faudra t’y faire.
Il y a trois lits simples et deux lits superposés. Le mien est le lit inférieur des lits superposés. On dirait qu’il leur sert de canapé. Toute sorte d’objets et magazines sont étalés sur le lit. Abdou les enlève pour les poser sur la petite table à côté des lits.
- T’es là pour longtemps ?
- Je ne sais, Abdel. Je ne sais même pas ce que je fais là.
Abdel me regarde avec un sourire alors que les autres ne se gênent pas pour se mettre à rire. James donne une tape sur l’épaule d’Akram en lui faisant un clin d’œil.
- C’est Nicolas, ton prénom, c’est ça ? me demande Abdel.
- Ouais. Nico. T’as bonne mémoire, lui dis-je en souriant.
- Ecoute Nico, t’as vu comment t’es habillé ? Les mecs qui arrivent ici habillés comme ça, on sait tous pourquoi ils sont là.
- Alors dis-le moi parce que je commence vraiment à flipper ! Ça veut dire quoi tout ça ? Qu’est-ce qu’elle a, cette tenue ?
- T’inquiète, me dit Abdou. Rien de méchant.
Il me tire par le bras pour s’assoir avec mon sur ce qui est désormais mon lit.
- Alors ? T’habite toujours au même endroit ?
- Non, j’ai déménagé depuis. Je suis sur les Pentes maintenant.
- Ah cool ! C’est bien là-bas. Y’a de l’animation.
- Ouais, si on veut...
Soudain, Abdou me tire du lit et me met à genoux devant lui. J'essaie de me débattre mais rien à faire ; il est tellement fort que je suis incapable de me défaire de ses mains me tenant fermement les épaules.
James et Akram se placent autour de moi et me tiennent la tête et les bras. Abdou sort sa queue, grosse et longue. Je me débats comme je peux.
- Arrêtez ! Lâchez-moi !
Mais ils n’en font rien. Je regard Abdel qui détourne le regard et se lève lui aussi. Là, je comprends qu’il ne me sera d’aucun secours.
A tour de rôle, tous les trois me mettent leur queue dans ma bouche. Ça ne me plait pas. Leur queue sent fort. Le manque d’hygiène y est pour beaucoup, mais cette odeur et ce goût de pisse et de transpiration me dégoûtent.
Ils me baisent la bouche avec ardeur, comme des bêtes enragées. Ils poussent des râles à chaque coup de bite.
Maintenant vient le tour d’Abdel. Il se place devant moi ; je le regarde avec colère mais il détourne son regard. Ce qui ne l’empêche pas de prendre ma tête d’une main pour me fourrer sa queue dans la bouche de son autre main. Etonnamment, j’aime le goût de sa queue. Une vraie queue de rebeu circoncise longue et grosse, bien veinée, avec un gland bien arrondi.
Abdou passe alors derrière moi et me redresse pour avoir plus facilement accès à mon cul. Il baisse mon pantalon et pose son gland sur mon trou. Il essaie de forcer l’entrée sans succès. De mon côté, j’ai du mal à sucer Abdel tellement l’énorme queue d’Abdou me fait peur. Ce dernier crache sur mon cul ; je sens sa salive couler le long de ma raie. Il présente à nouveau son gland qui entre progressivement. Je l’entends gémir alors que seul son gland n’est enté.
J’entends l’un des mecs râler et je sens du liquide chaud tomber sur mon dos. Je vois alors Akram grimper sur la couchette supérieure en disant quelque chose que je ne comprends pas.
Abdou s’enfonce en moi centimètre par centimètre. Il m’attrape les hanches de ses mains puissantes et finit par entrer totalement en moi. A ma grande surprise, je n’ai pas mal comme je m’y attendais. Il me baise violemment et la queue d’Abdel sort de ma bouche tellement les à-coups d’Abdou me secouent.
Abdel continue de se branler devant moi. James se place à côté de lui pour en faire autant.
Je comprends pourquoi Abdou est surnommé « la bête », il me baise comme un animal. Il rugit. Il râle. Quand il appuie son corps contre mon dos, je sens même de la salive culer sur moi. Il se redresse et me pilonne le cul sans retenue.
Sans m’y attendre, je reçois le foutre de James en pleine figure. Abdel, lui, m’attrape la mâchoire pour m’ouvrir la bouche et éjacule plusieurs jets sur ma langue et sur le visage. Puis il m’enfonce sa queue dans la bouche que je suce en la sentant se ramollir doucement mais sans perdre de volume.
Abdou me serre les hanches en me plantant les ongles dans la peau. Il m’enfonce fortement la queue au plus profond de moi et je sens qu’il jouit abondamment. Malgré tout, il continue à donner de forts coups de rein en râlant à chaque fois. Puis il se retire et me donne une claque sur les fesses, comme pour dire que je me suis bien comporté. Il se rhabille et va directement s’allonger sans dire un mot.
Abdel profite que je ne sois plus secoué par Abdou pour jouer avec ma bouche. James est toujours là à se caresser la queue au-dessus de moi.
- C’est cool, t’as bien reçu, me dit Abdel en me caressant la joue. T’as bien encaissé pour une première.
Il remballe sa queue et me tend la main pour m’aider à me relever. Je l’ignore et me relève seul, les genoux et le cul endolori.
- La salope, elle bande, t’as vu ça ? crie Abdou depuis son lit.
Je remonte le bas de la combinaison, pousse Abdel et James pour me frayer un passage entre eux et me réfugie sur mon lit.
Les deux hommes vont s’allonger sur leur lit respectif. Akram se penche depuis le lit du haut pour me voir.
- T’as compris ce que ça veut dire, ta tenue ? Tout en bleu. C’est le bleu du septième ciel.
Tous les quatre se mettent à rire. Je me blotti dos au mur en position du fœtus. Et c’est bien après les entendre chacun ronfler ou respirer fortement, signe qu’ils sont tous endormis, que je finis moi-même par m’endormir.
Je me réveille en sursaut par une masse qui immobile entièrement mon corps. Abdou est allongé sur mon dos, son corps massif et musclé m’empêche de bouger. Une de ses mains se pose sur ma bouche et redresse ma tête, ce qui lui permet de m’interdire tout mouvement. De son autre main, il cherche avec difficulté à baisser mon pantalon pour me caresser les fesses. Il parvient à introduire un doigt dans mon cul.
- Laisse-toi faire, me souffle-t-il à l’oreille. Je bande comme un fou, je veux ton cul.
Je sens sa queue sur mes fesses. Il cherche à positionner son gland à l’entrée de mon trou et, d’un seul coup, je le sens s’enfoncer en moi. Son jus que j’avais gardé en moi la veille facilite sûrement le passage. Je sens toute la grosseur de sa queue en moi, sa puissance, et ça me donne un plaisir immense instantanément. Je gémis de plaisir et je relâche mon corps sous les coups de reins d’Abdou. Il me tient toujours aussi fermement mais il me baise lentement, savourant le plaisir que lui donne mon cul offert.
- C’est trop bon, putain ! C’est trop bon ! grogne-t-il.
Le plaisir qu’il me donne est incroyable, mais il ne dure pas longtemps ; il se plante en moi très profondément et je sens à nouveau tout son jus m’envahir. Il relâche alors la pression qu’il exerçait sur moi et son corps m’écrase comme un poids mord. J’ai un peu de mal à respirer.
- Putain, les gars, vous me donnez la trique dès le matin, là ! lance Abdel.
Abdou se redresse et me donne une tape sur les fesses.
On entend tout à coup le verrou de la porte s’ouvrir. Deux gardes surprennent Abdou en train de remonter son boxer et m’aperçoivent les fesses à l’air.
- Rhabille-toi, le rouquin ! lance l’un d’eux. Si tu veux pas te faire violer en chemin !
Je me lève et me rhabille complètement mort de honte.
- Dépêche-toi ! On est pas là en touriste !
J’apprends en chemin que le Directeur me demande dans son bureau. On arpente les couloirs et un escalier jusqu’à une porte fermée. L’un des deux gardes frappe à la porte pendant que l’autre me dévisage avec un sourire aux lèvres qui n’augure rien de bon. Le premier garde ouvre la porte tandis que le second me pousse à l’intérieur de la pièce. Un homme, que je suppose être le Directeur, se tient debout, le bord des fesses contre son bureau. Il se touche l’entre-jambe et m’adresse un signe de tête.
- Allez, viens te mettre à genoux !
Comme je ne bouge pas, il ordonne à ses hommes de m’y forcer. Il prend en main une feuille posée à côté de lui et la lit sans me regarder.
- Tu es ici sur la demande de Monsieur Philippe Grandjean pour t’être rebellé aux exigences imposées et attendues et pour avoir exigé une liberté de décision à l’encontre des ordres qui t’ont été donnés.
Les gardes m’obligent à me mettre à genoux devant le Directeur qui pose à nouveau les yeux sur moi.
- Rien que ça. On dirait que tu as oublié quelle est ta place face aux mâles et à ce qu’ils exigent de toi.
Il me regarde droit dans les yeux, me faisant comprendre qu’il attend une réponse ou une explication de ma part.
- Pour en arriver là, ma... rébellion était légitime, je crois, dis-je en regardant chacun des deux gardes avant d’affronter à nouveau le regard du Directeur.
- Intéressant, dit-il en reposant la feuille sur son bureau. Mais ça ne t’a pas empêché de jouer la salope dans ta cellule dès la première nuit.
- Comme si j’avais eu le choix...
Il défait alors sa ceinture et baisse son pantalon jusqu’au milieu des cuisses.
- Tu veux avoir le choix ? Et bien, moi, je vais te donner un choix à faire. C’est un choix très simple, à toi de voir. Tu te laisses faire, tu obéis, et tu me suces comme une bonne salope, ou ça va être très douloureux pour ta gueule.
Il sort sa queue de son slip. Elle est bien raide et veinée, et il la dresse fièrement devant mon visage.
- Alors ? Tu décides quoi ?
Je regarde sa queue, ornée d’un gland magnifique. Je m’apprête à céder et la prendre en bouche quand je reçois une claque de la part du Directeur.
- Tu décides quoi ?!?
- Je vais faire ce que vous demandez, Monsieur...
Il présente alors son gland à mes lèvres que j’entrouvre pour avaler sa queue.
- Je vais te baiser la gueule ! Tu vas réapprendre à garder ta place, salope !
Il ne me laisse pas le temps de m’habituer à sa queue ; il l’enfonce directement dans ma gorge. Au bout de quelques minutes, je ne sens déjà plus ma langue. La salive coule de ma bouche pour s’étaler sur le sol. Mais je finis par ne plus contrôler ma déglutition et un relent me prend, m’obligeant à recracher sa queue dégoulinant de salive.
- Voilà qui est mieux, salope ! Tu vas rentrer chez ton mâle en ayant bien retenu la leçon !
Il m’attrape alors par le col pour me relever et me pousse contre son bureau. Il tire sur mon pantalon pour le baisser et me claque les fesses assez fortement. Je le supplie d’arrêter mais ma plainte est vaine.
- Tu vas la fermer, salope ! crie-t-il en me claquant l’arrière du crâne.
Il enfonce sa queue dans mon cul sans même me préparer. La douleur qui m’envahit me fait vaciller. Mes jambes se mettent à trembler. Je laisse échapper des larmes silencieuses. Il pose fermement une main sur ma bouche pour étouffer mes gémissements.
Quelques minutes plus tard, le Directeur gicle dans mon cul avec un râle de satisfaction. Il se rhabille et passe directement de l’autre côté du bureau.
- Tu changes de cellule ! Les gardiens vont t’y accompagner. Et j’espère pour toi que le message est bien passé et que tu auras bien retenu la leçon. Si tout se passe bien, on n’aura pas à se revoir.
Je me rhabille, le corps endolori.
- Messieurs, lance le Directeur à l’attention des gardes en faisant un geste de la main leur signifiant de me faire sortir.
Un des gardes m’attrape le bras pour m’entrainer dans le couloir. Nous marchons jusqu’à la cellule 4125.
A l’intérieur, un homme est assis sur une chaise, accoudé à une petite table, en train de boire un café.
- Salut, Simon, dit l’un des gardes. Tu seras pas tout seul cette nuit.
La porte de la cellule se referme derrière moi. Une forte odeur de transpiration masculine emplie la pièce. L’homme, d’une quarantaine d’années, noir de peau, le crâne rasé, est habillé d’un débardeur gris et d’un bas de jogging noir. Ses bras sont couverts de tatouages. Il me sourit d’un air mauvais en m’indiquant d’un signe de tête lequel des deux lits sera le mien. Je ne prononce pas un mot et vais m’asseoir sur le lit qui m’est attribué.
- Comment tu t’appelles ? demande-t-il.
La voix est grave. Je réponds sans même lever le regard.
- Nico. J’imagine que toi, c’est Simon ?
- Ouais. Par contre, va falloir que tu me regardes quand tu me parles. T’as intérêt de me respecter si tu veux que ça se passe sans trop de problèmes pour toi.
Je le regarde alors. Surpris par cette remarque et, je l’avoue, un peu effrayé du ton de sa voix.
- Excuse-moi, je ne voulais pas être impoli. C’est juste que... je réfléchissais. Je ne voulais pas te manquer de respect, vraiment. Je ne m’en suis pas rendu compte.
Il allume une cigarette et continue de boire son café tout en continuant à me regarder des pieds à la tête. Je baisse les yeux et me fais le plus petit possible. Le silence est gênant.
Simon se lève. Je trahi ma peur avec un mouvement de recul qui ne passe pas inaperçu. Il traverse la cellule jusqu’aux toilettes. Je me rends compte qu’il s’agit d’un colosse d’1m90 au moins et très musclé. Il me semblait beaucoup moins imposant quand je suis entré, et il émane de lui une puissance masculine qui m’intimide.
Devant la cuvette, il sort sa queue et urine bruyamment. Je suis hypnotisé par la longueur de son sexe. Je n’en ai jamais vu de si long et si large. Quand il a fini, il la secoue, la remballe et se retourne en souriant.
Simon va s’allonger sur son lit et prend un livre. Je m’allonge alors sur mon lit, épuisé par ces dernières heures. Je ferme les quelques minutes, mais quand je les rouvre, Simon a baissé son livre et me regarde en se caressant l’entre-jambe. Je referme les yeux aussitôt. Je me demande juste combien de temps il va prendre pour me baiser à son tour et, sans m’en rendre compte, m’endors en quelques secondes.
Quand je me réveille deux heures plus tard, Simon n’est plus dans la cellule. Je suis soulagé d’avoir pu dormir tranquillement. J’avais peut-être de mauvais à priori sur lui ; il n’est peut-être pas comme les autres ici. Il est évident que cet endroit n’est pas une prison, mais alors qu’est-ce que c’est exactement ? Ce n’est pas non plus un centre de détention. Un centre de correction ? Je ne pense pas que l’Etat dirige et cautionne un tel endroit. Sans doute en lieu privé où les hommes comme Philippe peuvent laisser libre cours à leurs fantasmes et à leur vraie nature. Mais les détenus le sont-ils réellement ? Il y en a certainement d’autres comme moi, dans cette situation, envoyés ici par leur mâle pour nous punir de choses et d’autres, mais qui sont les autres détenus ? Que font-ils ici ? Et sont-ils là de leur propre gré ou sont-ils emmenés ici en détournant le système pour leur éviter la vraie prison après des faits répréhensibles divers ? Servant de la sorte un but purement sexuel pour ceux qui dirigent cet endroit ? En étant CRS, Philippe serait bien placé pour réaliser ce genre de choses avec des amis flic ou magistrat, que sais-je ?
Mais l’autre question que je me pose est combien de temps on va me retenir ici. On peut dire que Philippe sait mettre à profit toutes les ressources dont il peut disposer.
Je suis toujours assis sur mon lit quand j’entends la porte s’ouvrir. Sans réfléchir, et somme toute sans aucune raison, je m’allonge vite fait pour faire semblant de dormir
J’entends un gloussement au-dessus de moi. Puis, je sens tout à coup un corps s’allonger et se coller à moi dans mon lit. Je me redresse aussitôt, mais Simon me retient contre lui.
- Chut...
Simon passe par-dessus moi en me tenant fermement allongé face au matelas et prend place derrière moi. Il me pose sa large main sur ma bouche et glisse sa seconde main sous l’élastique de mon boxer et entre directement un doigt dans mon anus.
- C’est tout serré, dit-il Va falloir qu’on s’occupe de cette chatte pour l’élargir un peu.
Je n’ose plus bouger. Simon fait tourner son doigt en moi, ce qui me laisse échapper un gémissement.
- T’as l’air d’aimer ça, ma salope ! Je vais faire de toi ma chienne, tu vas voir.
Il continue à jouer avec son doigt dans mon cul.
- Viens me téter un peu la queue maintenant !
Il me tire la tête vers le bas de son pantalon et sort de sa braguette son sexe en érection qu’il décalotte sous mon nez. Une odeur âcre s’en échappe.
- Vas-y, suce !
J’avale ce gland sombre. Je sens sa queue se contracter dans ma bouche. Et au bout de quelques secondes seulement, Simon pousse un râle et m’envoie de longs jets dans la bouche.
- Avale tout ! T’as besoin de vitamines, lâche-t-il dans un rire sonore.
Je ne comprendrai jamais toutes les absurdités que les mecs me sortent quand ils parlent de leur queue ou de leur sperme. Et le coup des vitamines, on ne me l’avait jamais fait...
Il se lève et va s’asseoir à la table pour se servir un café soluble pendant que je remonte mon pantalon en me recroquevillant sur mon lit. Pendant que l’eau chauffe dans la bouilloire, Simon ne me lâche pas du regard.
- J’espère qu’on va te laisser là longtemps, ma salope. Je vais faire de toi ma femme.
Je ne réagis pas à ces mots.
- Oh ! Tu me regardes quand je te parle ! me lance-t-il.
Prostré sur mon lit, je redresse la tête vers lui.
- Tu vas être ma femme ici, t’as compris ? me demande-t-il.
- Oui...
Je baisse la tête, le goût de son sperme en bouche.
J’entends Simon faire du bruit et s’affairer dans la cellule mais je ne prête pas attention à lui.
- Allez, viens me sucer !
Je fais comme si je ne l’entendais pas.
- Je le répéterai pas deux fois ! Viens me sucer, salope !
Je me lève et m’approche de lui. Toujours assis à table, il descend son pantalon jusqu’aux chevilles. Sa grosse queue noire est déjà en érection. Son sexe sent toujours aussi fort.
- Tu vas t’en occuper avec ta gueule !
Il tire ma tête vers lui et j’avale sa grosse queue. Timidement tout d’abord, puis la situation commence à m’exciter.
- Ouais ! Tu suces bien, salope ! Allez, mets-la bien au fond de ta gorge !
Ma queue se dresse malgré moi et, bien sûr, il s’en aperçoit.
- C’est qu’elle est excitée par ma queue, la salope ! Regarde-moi ça, elle a le clito qui gonfle ! Tu mouilles du cul aussi ?
Avant que je puisse dire quoi que ce soit, il me retourne de ses mains puissantes, descend mon pantalon et écarte mes fesses. Il crache sur une de ses mains et étale sa salive sur mon trou. Il y glisse deux doigts directement.
- Voilà, c’est bien lubrifié !
Il se lève brusquement, m’empoigne la nuque et me plaque contre la table. Sans plus de ménagement, il m’enfonce sa queue jusqu’à la garde. Malgré la grosseur de sa queue, elle entre sans difficulté en moi, mais j’essaie quand même de me débattre.
- Non, arrête ! lui dis-je.
- Ta gueule ! Ça fait mal au début mais moi, ça me fait du bien ! T’es trop bonne, petite pute !
Ma chatte me brule sous les coups de boutoir qu’il ne cesse rythmer. Je gémis de plaisir tellement sa queue s’enfonce au plus profond de mes entrailles. Une douce chaleur remonte jusqu’à mes joues. Simon, lui, ne cesse de me baiser en essayant à chaque fois d’aller encore plus loin en moi.
- Ben voilà ! Je savais que t’aimais ça ! Elle est bonne, ma queue, salope ?
Comme je ne réponds pas, il me donne une claque derrière la tête.
- Réponds, salope ! Dis-le que t’aimes ça !
- J’aime ça...
- Putain, la salope !
Et il continue ce traitement pendant une bonne vingtaine de minutes avant d’éjaculer tout au fond de mon cul.
- Je sens qu’on va bien s’amuser tous les deux, dit-il en se retirant.
C’est alors que le bruit du verrou se fait entendre. Simon se rhabille et s’assoit vite fait sur la chaise. Quand le garde ouvre la porte, je n’ai pas encore fini de remonter mon pantalon.
- La fête est finie ! lance-t-il. La putain, tu sors !
Je regarde Simon en le défiant.
- Moi, je crois que tu vas devoir t’amuser tout seul.
Son regard est mauvais. Je ne perds pas une seconde de plus et je suis le garde dans le couloir.
A partir de cet instant, je suis à la fois soulagé et inquiet mais les choses se déroulent sans problème. On me remet mes vêtements et mes objets personnels. J’ai peur qu’on me dise qu’il y a eu une erreur et qu’on m’oblige à y retourner.
Une fois habillé et prêt à sortir, un garde me demande de le suivre dans un bureau. Philippe m’y attend. Il me regarde avec un grand sourire.
- Je suis venu te sortir de là. J’espère que ça n’a pas été trop dur pour toi ?
- Non, c’est plus cool que le Club Med ici...
Philippe se fige devant moi. Il ajuste mon col et me donne une petite claque qui se veut amicale.
- N’en rajoute pas, me dit-il tout bas. Je peux encore partir tout seul.
Je le regarde dans les yeux, puis baisse la tête.
- Pardonne-moi... Je suis fatigué...
Il entoure son bras autour de mon cou et m’entraine dans le couloir.
- Allez, viens. Je te ramène.
Le voyage a été très silencieux entre nous. Seule la musique à la radio donnait un peu de vie au trajet.
Avant d’arriver à l’entrée de Lyon, Philippe défait sa braguette, sort sa queue et, sans dire un mot, je me penche vers lui pour le sucer.

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